C'est le sucre qui nous rend malades, pas le gras ! Diabète, obésité, syndromes métaboliques et foie gras sont le résultat de la montagne de sucre que nous avalons y compris dans les produits allégés. Il est temps de revisiter les recommandations nutritionnelles. Elles ne reposent pas sur une science sérieuse. Aujourd'hui non seulement les graisses alimentaires sont réhabilitées, mais il y a de bonnes raisons de penser qu'un régime riche en gras représente un espoir thérapeutique dans de nombreuses maladies. 36.9° s'interrogera sur la diète cétogène et le régime LCHF (low carb-high fat). En Suisse, 150'000 personnes souffrent d'insuffisance cardiaque. Les cas les plus sévères doivent subir une greffe, ou d'autres interventions lourdes comme l'implantation d'un appareil dans la poitrine ou l'opération d'une valve cardiaque. Des technologies toujours plus efficaces, mais très chères. 36.9° fait le point, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la première greffe cardiaque.
Quand le cœur flanche, greffe ou machine? / Manger gras pour rester en bonne santé?
Manger gras pour rester en bonne santé?
C’est le sucre qui nous rend malade, pas le gras! Diabète, obésité, syndromes métaboliques et foie gras sont le résultat de la montagne de sucre que nous avalons y compris dans les produits allégés. Il est temps de revisiter les recommandations nutritionnelles!
Exit le sucre, bonjour le gras ! Aujourd’hui non seulement les graisses alimentaires sont réhabilitées, mais il y a de bonnes raisons de penser qu’un régime riche en gras représente un espoir thérapeutique dans de nombreuses maladies. 36,9° fait le point sur la diète cétogène et le régime LCHF (low carb-high fat).
A rebours de moult recommandations nutritionnelles, cette diète préconise des repas riches en matières grasses diverses mais sans sucre, ni pain, pâtes, riz ou pommes de terre. En l’adoptant, le couple de retraités qui témoignent dans ce reportage ont perdu chacun une dizaine de kilos en moins de deux ans. Cette diète qui imite les effets du jeûne – l’organisme puise l’énergie dans les réserve de graisse – a également des effets bénéfiques sur la petite Noémie qui souffre d’une maladie rare et qui induit des crises d’épilepsie. Celles-ci se sont arrêtées avec la diète cétogène. C’est en voyant les bénéfices des corps cétoniques sur les épileptiques que certains chercheurs se sont demandés s’ils pourraient agir aussi sur d’autres pathologies du cerveau comme Parkinson ou Alzheimer. Plusieurs experts mêlent leur voix pour donner des explications à ce propos.
Un reportage d’Isabelle Moncada
Quand le cœur flanche, greffe ou machine?
En Suisse, 150'000 personnes souffrent d’insuffisance cardiaque, un nombre qui va exploser ces prochaines années. Comment soigner ce mal et à quel prix ? 36.9° fait le point, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la première greffe cardiaque.
Pour mémoire, c’est le 3 décembre 1967 qu’a eu lieu la toute première transplantation cardiaque au Cap, en Afrique du Sud. René Prêtre (Chef du Service de chirurgie cardio-vasculaire du CHUV), relève à ce propos : "On a pris quelque chose à la mort ce jour-là. Et ça été ressenti comme une énorme victoire, pas seulement de la médecine, mais quasiment de de l’humain en quelque sorte". Aujourd’hui, on pratique en Suisse une quarantaine de transplantations cardiaques par année, une opération extrêmement lourde.
La médecine doit aujourd’hui trouver de toute urgence des réponses à un nouveau défi: l’explosion programmée du nombre de patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Une pathologie qui touche principalement les personnes âgées, alors que la greffe est réservée aux moins de 65 ans. C’est la rançon du vieillissement de la population et des progrès de la médecine. Elle permet aux victimes d’infarctus de survivre, mais au prix de séquelles parfois très graves. Les cas les plus sévères doivent subir une greffe, ou d’autres interventions lourdes comme l’implantation d’un appareil dans la poitrine ou l’opération d’une valve cardiaque. Des technologies toujours plus efficaces, mais très chères. "On arrive à cette situation où on ne pourra pas tout offrir à tout le monde. Mais qu’est-ce qui va se passer alors ? ", affirme René Prêtre. Un enjeu de société majeur sur lequel se penche 36,9°.
Un reportage d’Alain Orange et Yann-Olivier Wicht