C'est une maladie grave et invalidante, qui détruit le souffle inexorablement. Elle touche 400'000 personnes en Suisse, et selon l'OMS elle deviendra bientôt la 3e cause de mortalité dans le monde. Pourtant la bronchopneumopathie chronique obstructive, ou BPCO, est largement méconnue. 36.9° fait le point sur cette épidémie silencieuse. Crèmes, gels douches, déodorants. Chaque jour, nous couvrons notre peau de mille et une substances chimiques et naturelles présentes dans les cosmétiques. Parmi elles, des perturbateurs endocriniens, soupçonnés d'être la cause de nombreuses maladies. Or, la peau est semi-perméable, ce n'est pas une barrière absolue. Un avantage pour y faire transiter des médicaments, via les patchs. Un inconvénient, un risque, quand on s'applique certains produits cosmétiques ?
Explosion des maladies respiratoires: détecter les premiers signes! / Cosmétiques: si vous saviez tout ce qui traverse la peau
Explosion des maladies respiratoires: détecter les premiers signes!
C'est une maladie grave et invalidante, qui détruit le souffle inexorablement. Elle touche 400'000 personnes en Suisse, et selon l'OMS elle deviendra bientôt la 3e cause de mortalité dans le monde. Pourtant la bronchopneumopathie chronique obstructive, ou BPCO, est largement méconnue. 36.9° fait le point sur cette épidémie silencieuse.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie sournoise qui raccourcit le souffle insensiblement, année après année. Lorsqu’on s’en aperçoit, il est souvent déjà trop tard : les dégâts sont irréversibles. 36,9° fait le point sur ce mal largement méconnu. Parmi les témoins, il y Claudette Defaye, visage famillier des téléspectateurs romands pendant trente ans. « C’est pas très agréable », relève cette dernière « d’intervenir pour dire qu’on est malade. Si je le fais, c’est parce que j’ai autour de moi des gens qui sont si gravement atteints, qu’ils ne peuvent pas s’exprimer. Il faut parler de cette maladie grave». Quelles en sont les causes ? Pourquoi est-elle généralement diagnostiquée tardivement ? Comment la traiter ? 36,9° fait le point sur cette maladie largement méconnue.
Un reportage de Alain Orange et Yann-Olivier Wicht
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Cosmétiques: si vous saviez tout ce qui traverse la peau
Crèmes, gels douches, déodorants. Chaque jour, nous couvrons notre peau de mille et une substances chimiques et naturelles présentes dans les cosmétiques. Parmi elles, des perturbateurs endocriniens, soupçonnés d'être la cause de nombreuses maladies. Or, la peau est semi-perméable, ce n'est pas une barrière absolue. Un avantage pour y faire transiter des médicaments, via les patchs. Un inconvénient, un risque, quand on s'applique certains produits cosmétiques ?
La peau est l’organe le plus étendu et le plus lourd du corps humain. Elle pèse en moyenne trois kilos chez la femme et cinq kilos chez l’homme. Si sa semi-perméabilité permet de l’utiliser comme voie d’entrée pour administrer des médicaments via les patchs, elle absorbe aussi toute une série de substances. « Il y a trois grandes voies d’entrée des toxiques dans l’organisme : l’ingestion, l’inhalation et la voie cutanée, la peau », affirme David Vernez, directeur de l’Institut universitaire romand de Santé au Travail.
Crèmes, gels douches, déodorants… chaque jour, nous couvrons en effet notre peau de mille et une substances chimiques et naturelles présentes dans les cosmétiques. Parmi elles, des perturbateurs endocriniens soupçonnés d’être la cause de nombreuses maladies. Ces composants à risque qui remplissent nos salles de bain, pourquoi se trouvent-ils légalement dans nos produits usuels ? Qui sont-ils ? Comment réduire leur exposition ? Que faut-il faire pour être… bien dans sa peau ?!
Un reportage de Charles Reinmann et Sophie Gabus