Pierrette a perdu 7cm ! Toute sa colonne s'est effondrée. 11 fractures vertébrales ! A 56 ans, elle doit s'accrocher à un déambulateur pour réapprendre à marcher. En cause ? L'arrêt du denosumab ou Prolia, un médicament « révolutionnaire » pour soigner et prévenir l'ostéoporose. Hôpital ne rime pas avec gastronomie. En 2006, l'OFSP affirmait qu'un tiers des patients souffraient de dénutrition, et en subissaient les conséquences. 36.9° se demande comment mieux faire en matière de goût pour que la nourriture joue enfin son rôle dans le bien être des patients.
Ostéoporose: le remède peut être pire que le mal / Hôpitaux et EMS: Soigner c’est aussi bien nourrir!
Ostéoporose: le remède peut être pire que le mal
Pierrette a perdu 7 cm! Toute sa colonne s’est effondrée. A 56 ans, elle doit s’accrocher à un déambulateur pour réapprendre à marcher. En cause: l’arrêt du Denosumab ou Prolia, un médicament "révolutionnaire" pour soigner et prévenir l’ostéoporose.
Pierrette a perdu 7 cm! Toute sa colonne s’est effondrée. Onze fractures vertébrales! "Tous les nerfs du corps passent par les vertèbres et vont jusqu’aux extrémités: mon corps est douloureux partout. J’ai mal en permanence, 24h sur 24 partout", relève-t-elle. A 56 ans, Pierrette doit s'accrocher à un déambulateur pour réapprendre à marcher. En cause? L’arrêt du denosumab ou Prolia, un médicament soi-disant "révolutionnaire" pour soigner et prévenir l’ostéoporose. Il est en effet très efficace, tant qu'on le prend. Mais quand on arrête les injections, les os sont rapidement rongés et peuvent se casser.
Malheureusement personne n’a dit à Pierrette, Claudine, Claire, Lise ni aux dizaines d’autres victimes suisses qu'il ne fallait pas qu'elles stoppent leur traitement du jour au lendemain. Aujourd'hui leurs vies sont bouleversées et sans le bras de fer d’un petit groupe de médecins lausannois face à la pression de la firme pharmaceutique américaine AMGEN, le fabricant du Prolia, cet effet secondaire dramatique ne serait peut-être toujours pas officiellement reconnu.
Un reportage de Christophe Ungar
Hôpitaux et EMS: Soigner c’est aussi bien nourrir!
Hôpital ne rime pas avec gastronomie. En 2006, l'OFSP affirmait qu'un tiers des patients souffraient de dénutrition, et en subissaient les conséquences. 36.9° se demande comment mieux faire en matière de goût pour que la nourriture joue enfin son rôle dans le bien-être des patients.
Cela sonne comme une évidence: la nourriture et l’hôpital ne font pas forcément bon ménage. Il y a dix ans, un rapport de l'OFSP avait montré que les conséquences sanitaires et financières de la mauvaise alimentation des malades pouvaient être dramatiques. Depuis, le monde hospitalier a entamé sa mue. Comment améliorer les goûts et les textures, la fraîcheur et la variété des menus, le service et tout l’environnement des repas, à l'hôpital et en EMS, pour que la nourriture joue enfin son rôle dans le bien-être des patients? 36.9° s’invite en cuisine!
Un reportage de Bernard Novet