Face au succès grandissant des vapoteuses, l’empire du tabac contre-attaque. Avec IQOS, Glo, Ploom, etc. les cigarettiers ont trouvé le moyen de vendre à la fois du tabac et des dispositifs électroniques. Mais qu’en est-il de la santé ? 36.9° a investigué.
Même si elle est encore minoritaire, la vapoteuse marche sur les pieds des cigarettiers. Son intérêt c’est de dispenser de la nicotine sans cancérigènes, car c’est la combustion du tabac qui tue, pas la nicotine. Alors qu’elle emprunte ses codes et grignote ses parts de marché, l’empire du tabac contre-attaque: en 2015, Philipp Morris lance un nouveau concept, le tabac chauffé. Il le baptise IQOS qui signifie "I quit ordinary smoking, j’arrête la fumée ordinaire". Cette cigarette spéciale est poussée contre une résistance miniaturisée qui va chauffer le tabac. Chez British American Tobacco le dispositif a été baptisé GLO et celui de Japan Tobacco PLOOMtech. Cela ressemble à des vapoteuses, mais ce ne sont pas des vapoteuses… En quoi consiste alors ce tabac chauffé? Est-il moins toxique pour la santé qu’une cigarette normale? Contient-il aussi des substances cancérigènes?
Une enquête passionnante auprès des fabricants de ces produits et les explications éclairantes de professionnels de la santé.
Un reportage d’Isabelle Moncada et de Jochen Bechler