Le passage au numérique sera-t-il le fossoyeur ou le sauveur des petites salles? L'investissement varie entre 100'000 et 160'000 CHF par salle pour s'offrir cette nouvelle technologie. ABE a analysé les pop-corn servis dans les cinémas et vous propose un test drôle sur les râpes à légumes.
Pop-corn et numérique : ABE fait son cinéma!
Le cinématographe de Tramelan (JB)
On pensait que la numérisation des cinémas allait sonner le glas des petites salles périphériques. Il n’en a rien été. Seule la spéculation immobilière a réellement fait disparaître des petits écrans dans les grands centres urbains. Pour les cinémas des petites villes et des campagnes de Suisse romande, grâce à l’aide des pouvoirs publics et de la loterie, c’est le contraire qui s’est produit. Ils sont toujours là et leur fréquentation a augmenté une fois numérisés. L’exemple du Cinématographe de Tramelan en témoigne. Reste que les économies réalisées par les exploitants de grands multiplexes comme par les distributeurs grâce à la numérisation ne sont pas vraiment répercutées sur le prix du billet de cinéma. Entre supplément 3D, prix des lunettes, se payer une toile aujourd’hui coûte toujours plus cher.
Le pop-corn au cinéma: le test
La tradition du pop-corn au cinéma ne faiblit pas. Une manne financière pour les exploitants, qui n’est pas amputée par les grands distributeurs. Pour les consommateurs, hormis le plaisir de l'instant, il faut aussi compter avec les calories. Quatre à cinq cent pour cent grammes! Soit quasiment l’équivalent du repas principal pour un adulte qui a une activité modérée. Notre test a cherché le type de graisses présentes dans les pop-corn des cinémas et la quantité de sel. Pour ce faire, dix portions de pop-corn salé ont été achetées dans différents cinémas. Nous avons fait mesurer la teneur en sel, la teneur en matière grasse et la qualité de celle-ci. Les portions étant de taille et de poids différents, nous avons pondéré nos résultats sur la base d'une portion de 50g.
Les râpes à légumes: le test
Tout le monde connaît la râpe à légumes à quatre faces en acier chromé de nos grands-mères. Mais depuis, la technologie a rattrapé cet objet de tous les jours. Les râpes d'aujourd'hui ont des lames interchangeables, des coupes aux différentes formes et un tranchant, on nous le promet, inusable. Nos collègues de Kassensturtz en ont testés neuf.
Un service non souhaité mais facturé
On peut n’avoir jamais ratifié de contrat écrit ou oral et se retrouver submergé de rappels et de menaces de poursuite. C’est ce qui est arrivé à notre téléspectateur Christophe Bochatay lorsqu’il a voulu vendre sa voiture par petite annonce sur internet. En cause, les pratiques téléphoniques pour le moins « étonnantes » d’une société de courtage publicitaire spécialisée dans le « on-line » qui l’a harcelé pendant des mois après lui avoir proposé des services. L’enquête d’ABE a obligé la société à faire les vérifications nécessaires : un employé pour le moins indélicat faisait passer des demandes de renseignement pour des contrats oraux. La mésaventure de Christophe Bochatay met cependant en lumière un constat dont il faut tenir compte : un oui au téléphone peut avoir valeur de contrat pour autant qu’on apporte la preuve qu’il a bien été prononcé.