Le vernis à ongle s’est imposé comme une arme de séduction massive! Pour preuve les gammes de couleurs et de marques qui déferlent dans les rayons cosmétiques. ABE a décidé de gratter les vernis pour en savoir plus sur leur composition et de faire tester leur profil toxicologique. Certains composés peuvent poser des problèmes du fait de leur pénétration dans le corps.
Sous le vernis à ongles, les toxiques!
Le vernis à ongles d’hier et d’aujourd’hui
Le vernis à ongles fait partie des attributs de la séduction depuis les années 50 en Europe. Mais son histoire est bien plus ancienne. Il y aurait plus de 3500 ans que les hommes et les femmes se peignent les ongles. Une coquetterie qui fait toujours recette, et même chez les fillettes actuellement.
Une recette pas si bonne
Pour faire un bon vernis, il faut des solvants, des plastifiants, des agents filmogènes et enfin des résines. Les réactions allergiques et les risques infectieux ne sont pas rares. Les étiquettes, quand il y a en a, se lisent à la loupe ou sur demande auprès des vendeurs. A ce manque de transparence sur les flacons, s'ajoute celui des fabricants. Aucun, en Suisse comme en Europe, n'a accepté de nous ouvrir ses portes.
Composition et résistance des vernis à ongles: le test
Pour savoir ce que renferment les vernis à ongles, nous avons choisi une base et neuf vernis, des produits achetés, à tous les prix, en parfumerie, dans les rayons cosmétiques des grands magasins et dans des commerces dédiés aux ongles. Le test a été confié au Laboratoire Scitec, à Lausanne. Nous avons ensuite fait tester leur résistance par l’école d’esthéticiennes Vio Malherbe, qui délivre le Certificat fédéral de capacité.
Assurance-maladie: 5000 CHF de dépôt de garantie pour une hospitalisation semi-privée en urgence!
Le père de Noam, 5 ans, ne comprend toujours pas sa mésaventure. Pour hospitaliser son fils en semi-privée, comme prévu par son assurance complémentaire, ce père de famille a dû déposer 5000 CHF de caution aux HUG. La faute au système de mandats de prestations et de quotas tel que le pratique le canton de Genève début 2012. Une situation qui surprend, peut créer des inégalités et pose un problème aux assurés qui ne possèdent pas une carte de crédit permettant de sortir un tel montant. Mieux vaut être hospitalisé en début d’année, en privé ou semi-privé, et connaître son contrat d’assurance par cœur!