La vodka est le premier alcool fort vendu au monde. Elle peut être faite avec à peu près tout, en fonction du lieu géographique, pourvu que le produit de base contienne du sucre: céréales, pomme-de-terre, épluchures de légumes, riz … et même du bois. Et il faut bien le constater, depuis quelques années, les étalages dans les magasins en Suisse font la part belle à cette boisson, reléguant les eaux-de-vie traditionnelles aux boissons de grand-papa! C’est que les jeunes boivent de la vodka, et ils en boivent de plus en plus.
A force de marketing agressif, de positionnement de produit dans les films et dans les clips, la vodka est entrée dans le quotidien des jeunes, non pas pour son goût subtil, mais bien parce qu’elle n’est pas chère et qu’elle saoule rapidement. Les comas éthyliques augmentent, les problèmes liés à sa consommation abusive occupent les milieux de la santé et de la prévention. Le Conseil national avait l’occasion en septembre de l’année dernière de diminuer l’accessibilité aux spiritueux et d’augmenter le prix minimum afin de protéger les jeunes consommateurs. Il ne l’a pas fait. A Bon Entendeur s’est demandé pourquoi et a fait analyser des vodkas du marché pour voir ce qu’elles contenaient vraiment.