Le Portugal, frappé par la crise, doit faire face un plan d'austérité qui plonge la classe moyenne dans la pauvreté. Dans ce contexte difficile, des jeunes Portugais -et Portugaises- ont décidé de lutter contre un certain gaspillage alimentaire. Leur objectif: valoriser les fruits et légumes invendables sur le marché traditionnel en raison de leurs défauts visuels. Autre démarche: le potager "virtuel"!
Valoriser les fruits et légumes non standards pour lutter contre la crise
Pour lutter contre l'austérité et la baisse du niveau de vie de nombreux portugais, de nouvelles idées émergent sur le marché des fruits et légumes. Des pommes à la couleur jaune, des tomates à la forme irrégulière ou encore des épinards qui fleurissent. Une partie importante de la production alimentaire passe à la trappe, considérée comme invendable par la grande distribution.
Au Portugal, cela représente 89 millions de tonnes de produits perdus chaque année. Un gaspillage qui passe mal en temps de crise, alors que le nombre de personnes ne mangeant pas à leur faim ne cesse d'augmenter. La "Coopérative fruits moches" de Lisbonne récupère et revalorise cette part de la production. Elle travaille avec 40 producteurs de la région.
Les fruits et légumes mis à l'index sont achetés et revendus par paniers à des prix très concurrentiels, de 30 à 40% moins cher que dans la grande distribution. A Lisbonne, on compte déjà 420 adhérents. Et la liste d'attente s'allonge.
D'autres ont opté pour le potager familial. C'est l'idée d'un agriculteur qui propose à ses clients de décider la composition leur potager directement sur le web. L'internaute choisit la surface qu'il souhaite et remplit les zones quadrillées de son petit jardin avec les produits qu'il souhaite. Un jardinier s'occupe ensuite de planter et d’entretenir les fruits et légumes que l’internaute vient chercher une fois la récolte faite.
Que fait-on des fruits et légumes déclassés en Suisse? Le point avec Pascal Toffel , Dir. Union Maraîchère Suisse
Complément d'enquête: ces punaises de lit qui troublent nos nuits
Les punaises de lit sont le plus ancien nuisible de la planète. Elles se nourrissent de sang et sévissent principalement la nuit. Leur présence et donc leurs attaques sont en constante augmentation. Si les chiffres manquent, les dermatologues ainsi que les entreprises de désinfection voient une recrudescence du problème depuis 2012.
Les punaises de nuit voyagent. On les ramène dans nos valises après un déplacement, de chez des amis ou encore des hôpitaux. Difficile de les éradiquer, difficile aussi de trouver un coupable dans un immeuble. Si les régies prennent généralement les traitements de désinfection à leur charge- quoiqu’aucune loi ne les y oblige- les nuitées d'hôtel et l'achat d'habits neufs durant le traitement peuvent rester à la charge des locataires. Et rien n'oblige les locataires à accepter de faire désinfecter leur logement. Au risque de voir réapparaître ces buveurs de sang frais.
Des punaises de lit envahissantes: entretien avec Pr Didier Pittet, médecin -chef, Service de prévention et contrôle de l'infection HUG