Sommes-nous égaux, hommes et femmes, devant les rayons de produits cosmétiques, de biens de consommation ou lors d’achats de services? Pas toujours. Coiffeur, pressing, parfums, vêtements, les femmes paient souvent plus cher que les hommes et ce pour des produits similaires!
Des prix en fonction du sexe
Les femmes paient souvent leurs produits cosmétiques plus chers que les hommes. Mousse à raser, rasoirs, parfums, les exemples ne manquent pas. Généralement, la consommatrice n'est pas consciente de payer plus en raison de son sexe. Un fait qui trouve son explication dans le marketing et les stéréotypes sociaux qui nous sont inculqués dès le plus jeune âge.
La première technique pour masquer des différences de prix selon le sexe des consommateurs, c'est le marketing cloisonné. Hommes et femmes ont chacun leur rayon. Difficile dès lors de comparer directement les produits et leur prix. La seconde est plus complexe, c'est le "marketing genré". Elle se base sur les stéréotypes sociaux que l'on acquiert tous petits déjà. C'est le fait, par exemple, d'associer des couleurs ou des activités aux filles ou aux garçons. Dans cette liste de stéréotypes, la femme doit être belle et paraître jeune. Et heureusement pour elle, si l'on en croit les publicités, de nombreux produits cosmétiques sont là pour l'y aider.
Des services facturés plus cher aux femmes
Que ce soit chez le coiffeur ou au pressing, mieux vaut être un homme. Pour une simple coupe avec shampoing, madame paiera généralement plusieurs dizaines de francs de plus que monsieur. Idem très souvent chez le teinturier. Une même chemise, apportée par une femme au pressing, verra son prix de lavage presque doubler par rapport à celui pratiquer pour les hommes!
Des prix établis selon le sexe: discrimination ou loi du marché? Le point avec Isabelle Dufour, journaliste ABE
Notre rubrique: M. Max et les chalets fantômes
Seize jardiniers amateurs ont versés des milliers de francs en acomptes pour se faire construire de petits chalets dans un jardin familial à Vernier. Mais les travaux n'avancent pas. En janvier, ABE obtenait la promesse de M. Max, patron de l'entreprise ayant obtenus ces contrats, qu'il réaliserait les chalets d'ici au 23 mars ou rembourserait ses clients. Mais à ce jour, personne n'a vu ni les chalets, ni l'argent.
Les promesses n'ayant pas été tenues, ABE a contacté M. Max par mail. Ce dernier a affirmé "mettre en place une solution pour livrer les chalets et que personne ne soit lésé" dans un premier temps. Dans un second message, il reporte la responsabilité sur la fédération des jardins familiaux, alors même qu'aucun contrat formel n'ait été conclu entre les deux. Devant cette situation, certains clients vont très probablement organiser une défense commune, regrouper leurs plaintes et ainsi limiter les frais.