Chez l'homme, le goût du sucre est inné. Cet atavisme qui a guidé nos ancêtres vers les aliments les plus énergétiques pendant des millénaires, permettant ainsi son évolution, est devenu aujourd'hui une véritable menace. L'excès de produits sucrés et gras dans notre alimentation quotidienne a provoqué une explosion du nombre de cas d'obésité et de ses maladies associées, dont le diabète de type 2. L'industrie agro-alimentaire porte une très lourde part de responsabilité dans la catastrophe sanitaire qui se profile en la matière: dans ce que nous avalons, le sucre est partout, ou presque, et souvent à notre insu.
La production de sucre raffiné en Suisse
En Suisse, on produit près de 250.000 tonnes de sucre raffiné par an à base betterave. Une production importante qui couvre les deux tiers de la consommation helvétique. Il faut dire que du sucre, on en absorbe de plus en plus. En 1850, en moyenne, un Suisse consommait à peine 3 kilos de sucre par an. En 2011, on est passé à près de 39 kilos. Un changement d'habitude qui pèse sur notre santé.
Le sucre, produit miracle de l'industrie alimentaire
Rehausseur de goût, cache-misère, liant, le sucre a des propriétés qui intéressent les producteurs de plats cuisinés et de boissons. Résultat, le consommateur ingère bien plus de sucre qu'il ne pourrait le penser. La quantité maximum de sucre recommandée par jour par l'OMS, soit 25 gr, est ainsi très rapidement dépassée. Comment l'éviter? En cuisinant soi-même ses repas…
Une industrie agroalimentaire toute puissante?
Quand on parle de surconsommation de sucre, l'industrie agroalimentaire est rapidement montrée du doigt. C'est que le sucre fait vendre. L'Homme est naturellement attiré par les aliments sucrés, salés et gras. Une attirance utile en cas de disette, mais dans nos sociétés d'abondance, le risque est grand de tomber dans l'excès. L'industrie se défend de peser volontairement et négativement sur la santé publique. Elle a pourtant dépensé un milliard d'Euros pour empêcher l'adoption par le Parlement européen d'un système d'étiquetage plus clair faisant appel à des couleurs pour indiquer les quantités excessives de sucre, de graisse et de sel dans les aliments.
Notre rubrique: l’arnaque aux chalets
C’est une affaire très moche qui se déroule dans l’un des jardins familiaux de Genève. Le rêve de posséder un petit chalet sur une mini-parcelle a tourné au cauchemar pour une vingtaine de personnes. Et pourtant, des acomptes importants avaient été versés, plus de 130'000 CHF ! Verront-elles un jour un toit et des parois en bois? Ou reverront-elles au moins leur argent? Elles restent sans nouvelles de M. Max, l'entrepreneur indélicat. Pour sa part, la Fédération genevoise des jardins familiaux qui a fourni les coordonnées de l'entreprise de M. Max aux nouveaux locataires ne bouge pas.