Scooters: scoot un jour, scoot toujours?

Sur le territoire helvétique, le nombre de scooters a été multiplié par 20 en 20 ans. Une progression record qui s'est opérée dans un trafic déjà dense. Le nombre d'accident impliquant un scooter est également très élevé. Genève, qui détient un triste record, en enregistre plus d'un par jour. Les utilisateurs de scooter se protègent généralement moins que les motards. Ils s'équipent souvent après un premier accident. Pourtant, les séquelles peuvent avoir des conséquences irréversibles.

Deux accidents de scooter ont fait grand bruit en Italie. Deux "Gilera Runner Prima serie", fabriqués entre 1997 et 2005, par Piaggio ont libéré de l'essence après un choc frontal brûlant gravement leurs deux passagers. L’organisation des consommateurs italiens Altro Consumo porte l’affaire devant la justice italienne. En 2013, le Tribunal de Pise ordonne le rappel de ce modèle de scooter. Différents recours suspendent la décision durant deux ans, avant que le Tribunal de Pise confirme son premier jugement en mars 2015.

Suite aux incendies survenus en Italie lors de deux accidents de scooters, cinq organisations de consommateurs européens, regroupées au sein d’Euroconsumers, ont chargé le laboratoire de Landsberg, près de Munich, de réaliser des crashs tests. Deux véhicules, un modèle léger et un modèle plus lourd ont été propulsés à 50 km/h sur une voiture à l'arrêt. Dans les deux cas, le mannequin a subit des lésions graves : aucun des conducteurs n’aurait survécu. La preuve que les conducteurs de deux-roues sont particulièrement vulnérables.

Avec l'explosion du nombre de scooter, cinq grandes organisations européennes de défenses des consommateurs ont décidé de tester 18 modèles parmi les plus vendus en Europe. Les tests ont été réalisés par l'Institut Belge pour la sécurité routière. L'évaluation se base sur la conception des scooters, leurs équipements, leur maniabilité, leur accélération, leur capacité de freinage et leur comportement sur différents types de chaussées et dans différentes conditions météorologiques.

On ne le sait pas : les enfants et jeunes en études n'ont pas à payer de contribution aux frais de séjour hospitalier, tout comme les femmes pour les prestations de maternité. Du côté des caisses maladie, la tendance est à l'oubli, l'erreur, pour ne pas dire plus! C'est ce qu'a découvert un étudiant en droit, après une opération chirurgicale. Il espère que son expérience pourra bénéficier à d'autres.