Malgré les appels à manger "local" et "de saison", on ne sait plus très bien quand poussent tel légume ou tel fruit. A qui la faute? Aux grandes surfaces qui proposent tout, tout le temps, ou aux consommateurs, insensibles aux vertus saisonnières? Et si tous deux étaient responsables?
Le consommateur n'est plus étonné de voir des fraises et des asperges en février dans les rayons des grandes surfaces. Pas plus que d'y trouver des tomates et des courgettes tout au long de l'année. On ne connaît plus les rythmes de la nature. Et les commerçants, qui cherchent à avoir l'offre la plus large possible, ne nous aident pas à nous y retrouver.
Mode de production, transport, déforestation, traitements chimiques, consommation d'eau sont quelques-uns des critères utilisés pour évaluer l'écobilan des fruits et légumes que l'on consomme. Nous avons demandé à l'entreprise spécialisée Quantis de calculer l'écobilan de produits consommés hors saison, voire toute l'année. Résultat : dans certains cas, le local n'est pas plus "vert" que des produits achetés à l'autre bout du monde…
Les explications de Xavier Bengoa, spécialiste en écobilan (Quantis).
Il n'est pas simple d'être maraîcher dans une société mondialisée. Les consommateurs veulent tout et tout de suite. Au premier rayon de soleil, ils cherchent des fraises et prévoient de dévorer une salade tomate-mozzarella avec de belles feuilles de basilic frais. Ils oublient que les saisons dictées par les grandes surfaces ne sont pas celles de la nature. Et que les fruits et légumes ont besoin de temps pour pousser une fois le printemps revenu.
Le chef du Pont de Brent nous donne une idée de salade de saison à base de betteraves, choux de Bruxelles, noisettes et fromage bleu.
A quoi servent les assurances annulation de voyage? C'est la question qu’une famille s’est posée après avoir essuyé le refus de son assurance-voyage de rembourser un séjour réservé pour ce début d'année en République dominicaine, l’un des nombreux pays où sévit le virus Zika. La maman, qui venait d’être informée de sa nouvelle grossesse, n'a pas voulu courir le risque de s’y rendre, suivant ainsi les conseils de l’OMS. L’assurance changera-t-elle de position? Suspense.