La cybercriminalité est en train d’exploser. Arnaques à la "nigériane", lovescam, phishing, rançonlogiciels, fausses petites annonces électroniques ou faux sites d’achat "online"… Internet est envahi d’escrocs en tous genres. Leurs astuces pour vous soutirer de l’argent, voire vous faire chanter, sont de plus en plus sophistiquées. Avec parfois des conséquences dramatiques, tant pour le simple citoyen que pour les entreprises. ABE a plongé dans le monde de ces "hackers" sans scrupules. Démonstration des risques et conseils élémentaires pour vous protéger avec l’aide de spécialistes.
Des escrocs dans vos ordinateurs
Bonus de l'émission
Quelques exemples
Depuis quelques mois les arnaques par internet sont de plus en plus nombreuses. Dans notre reportage, l’exemple d’une PME lausannoise qui s’est vue bloquer l’accès à toutes ses données ; un « rançongiciels » avait été installé dans son réseau informatique suite à l’ouverture malencontreuse d’une pièce jointe dans un courriel. Pour récupérer ses fichiers cryptés par le logiciel, elle n’aurait pas eu d’autre choix que de passer à la caisse. Mais fort heureusement, son système de backup n’avait pas été atteint, elle a donc pu récupérer ses données sans payer. Les attaques concernent également les privés et n’ont qu’un seul but : récupérer les données personnelles, carnets d’adresses, mots de passe ou données bancaires pour les utiliser à des fins criminelles. Tous les moyens sont bons pour inciter les personnes à payer. On vous en cite quelques exemples.
• Témoignage de Lisa Rohner, victime d’une tentative d’arnaque, ainsi que l’analyse d’Ivan Almuina, fondateur de Hacking Corporation.
Le phénomène de la cybercriminalité
L’utilisation des « rançongiciels » pour vous contraindre à payer une rançon à des escrocs qui ont crypté les fichiers de votre ordinateur est de plus en plus fréquente. Paul Such, directeur de Hacknowledge explique quelques autres modes opératoires des hackers. En Suisse, c’est la FEDPOL (Office fédéral de la police) qui centralise les dénonciations de ce genre de crimes. Elle mène aussi les enquêtes internationales ; en effet, la cybercriminalité n’a pas de frontières, car les auteurs d’attaques en Suisse peuvent opérer de n’importe où dans le monde. Même s’il sera difficile de récupérer l’argent versé, dans tous les cas, la FEDPOL conseille aux victimes de porter plainte et de leur annoncer les cas. Ci-dessous, une liste de liens vers des sites où il est possible de dénoncer les arnaques ainsi que des sites qui définissent différents types d’arnaques.
En plus...
Les recettes pour se protéger
Aujourd’hui, les particuliers sont de plus en plus au courant des dangers liés à la cybercriminalité grâce à la médiatisation des différentes arnaques. Mais comment se protéger des pirates ? Passage en revue des précautions élémentaires, en sachant que la sécurité à 100 pourcent n’existe pas. L’entreprise Cyberhaven, a développé un système pour se protéger des virus qui fonctionne un peu différemment des antivirus ; le logiciel développé par cette start-up suisse ne s’attaque pas directement aux virus mais est capable de colmater les failles de sécurité des logiciels, la porte d’entrée des virus.
Attention aux renouvellements tacites d’abonnements
Écrit en petites lignes dans des conditions générales que vous n’avez pas reçues ou pas lues, le renouvellement tacite d’un abonnement n’est pas illégal et il peut être difficile d’entrer en contact avec la société qui vous réclame de l’argent. Un couple de personnes âgée en a fait l’amère expérience. N’ayant pas voulu payer le renouvellement de l’abonnement, ils se sont retrouvés dans le collimateur d’une maison de recouvrement.