Plus économique, plus de chaînes de radios, moins d’émetteurs c’est la promesse du DAB+. La Suisse remplacera la FM en 2024. Les radios locales associatives ainsi que la SSR s’en réjouissent. A l’inverse, des radios régionales et les radios privées commerciales voient d’une « mauvaise oreille » la disparition de la FM. En Suisse on ne vend plus que des radios DAB+/FM. Le son est-il bon ? Réponse avec un test.
DAB+, ou moins ?
Bonus de l'émission
De la FM au DAB+
La bande FM, apparue dans les années 50, est actuellement complètement saturée depuis l’arrivée en masse des radios locales dans les années 80. En Suisse, le DAB+ (Digital Audio Broadcasting) va remplacer la FM d’ici 2024, de quoi faire un peu de place sur les ondes et de numériser la chaîne de production radio jusqu’à la diffusion. Ce système a l’avantage d’offrir une meilleure qualité de réception des programmes ainsi qu’une meilleure stabilité, ce qui est appréciable en mobilité. Dans notre pays, on ne vend plus que des postes de radio DAB+/FM. La plupart des nouvelles voitures en sont équipées. Les propriétaires de véhicules plus anciens devront débourser autour de 400 CHF pour équiper leur véhicule du système DAB+.
Radios DAB+ : tests de la qualité de réception et de diffusion
ABE a fait tester la qualité de réception et de diffusion de 10 radios FM/DAB+ achetées dans divers commerces. Les tests ont été réalisés en collaboration avec On en parle et la FRC.
Radios DAB+: tests de la qualité de réception et de diffusion
A noter: ABE a réalisé ces tests en collaboration avec On en parle et la FRC.
Pour le test de qualité de diffusion, on a distingué la qualité de rendu de la voix de celle de la musique.
Les réultats des deux tests on compté chacun pour 50% de la note.
Voici le résultat de ces tests:
Ce qui change avec le DAB+
Le DAB+ permet de multiplier les radios dans le paysage radiophonique. Actuellement, les radios en DAB+ sont regroupées en 3 bouquets. Le premier bouquet regroupe toutes les radios de la SSR. Il couvre la totalité du territoire helvétique. Le second bouquet comprend les radios locales francophones subventionnées par l’OFCOM ainsi que des radios locales commerciales financées exclusivement par la publicité. La fin de la FM inquiète ces radios, principalement pour des raisons financières.
Entretien avec Caroline Sauser, porte-parole de l’OFCOM
Comment l’OFCOM accompagne-t-il les radios du deuxième bouquet dans la transition de la FM vers le DAB+ ? Avant d’éteindre la FM, un moratoire est-il envisageable ?
Entretien avec Caroline Sauser, porte-parole de l’OFCOM
Comment l’OFCOM accompagne-t-il les radios du deuxième bouquet dans la transition de la FM vers le DAB+ ? Avant d’éteindre la FM, un moratoire est-il envisageable ?
Le troisième bouquet
Comme il n’y avait plus de fréquences disponibles en FM, plus de 70 radios associatives urbaines ont pu s’installer dans le troisième bouquet DAB+. Au départ uniquement diffusées sur internet, elles ont pu bénéficier d’une technologie moins chère développée par de jeunes ingénieurs romands passionnés de radio libre, et ainsi accroître leur audience. Mais face à une augmentation substantielle des tarifs de l’opérateur ainsi que la disparition prévue de la subvention de l’OFCOM, certaines de ces radios ont déjà renoncé au DAB+, et d’autres devront peut-être s’y résoudre.
Suite de l’entretien avec Caroline Sauser
Comment réagit l’OFCOM au fait que des petites radios associatives renoncent à être diffusées en DAB+ ? Vont-elles être remplacées par des radios commerciales ?
En Norvège, qui a passé au DAB+ avant la Suisse, avec des résultats plutôt mitigés. On a constaté, entre autres, une baisse des audiences du service public. Risque-t-on le même phénomène en Suisse ?
Suite de l’entretien avec Caroline Sauser
Comment réagit l’OFCOM au fait que des petites radios associatives renoncent à être diffusées en DAB+ ? Vont-elles être remplacées par des radios commerciales ?
En Norvège, qui a passé au DAB+ avant la Suisse, avec des résultats plutôt mitigés. On a constaté, entre autres, une baisse des audiences du service public. Risque-t-on le même phénomène en Suisse ?
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