Pendant des siècles les agriculteurs ont produit leurs semences pour l’année suivante. Aujourd’hui tout ou presque vient de l’étranger ! C’est un business dominé par quelques multinationales. Pour les jardiniers amateurs aussi, le printemps, c’est la saison des semis. Décryptage des paquets de semences et conseils de base pour réussir ses semis.
Le marché des semences est devenu un marché industriel et globalisé qui échappe presque complètement à la Suisse, sauf pour un marché de niche : les graines bio. ABE a rendu visite à une entreprise familiale qui propose plusieurs centaines de variétés de graines bio. Dans cette exploitation, aucun traitement chimique n’est administré à aucun stade de la culture des plantes, c’est ce qui permet de garantir l’origine biologique des semences.
En dehors des semences bio, il n’y a plus de producteurs de semences en Suisse. Notre pays est donc très dépendant du reste du monde pour son approvisionnement en semences. Il l’est également pour les nouvelles variétés, car il n’y a plus de recherche variétale dans les légumes. Et le choix de ces nouvelles variétés risque de s’amenuiser, étant donné que la Suisse refuse l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés dans l’agriculture et que les récentes méthodes étrangères de sélection variétale ne sont pas encore toute reconnues non OGM. Grâce à la banque de gènes de l’Agroscope, la Suisse reste la gardienne des semences de 500 variétés de légumes classiques, des semences qui sont à disposition des chercheurs suisses comme étrangers.
Le marché mondialisé des semences est dominé par quelques gros acteurs.
Pour les jardiniers amateurs aussi, le printemps, c’est la saison des semis, avec le plaisir anticipé de beaux légumes. Mais face à ces multiples variétés de carottes, tomates et autres courgettes, il faut savoir choisir les semences de qualité qui conviendront à son terrain. Décryptage des paquets de semences et conseils de base pour réussir ses semis avec l’aide de Jean-Pierre Masclet, l’un des "Monsieur Jardinier" de l’émission dominicale de La Première !
L’installation de Decathlon à Marin (NE) puis à Genève a provoqué quelques réactions agacées chez des téléspectateurs-trices d’ABE, tout comme à la Fédération Romande des Consommateurs. La chaîne française de magasins de sport contraint en effet ses clients suisses de fournir des données personnelles, comme les noms, adresse e-mail ou numéro de téléphone, lors du passage en caisse.
Entretien avec Jean-Philippe Walter, adjoint au Préposé fédéral à la Protection des données en duplex de Fribourg Région et avec Adeline Paternostré, chef de projet MyDecathlon.
L’achat d’une cabine de douche s’est avéré calamiteux pour une téléspectatrice d’ABE. A cause d’un problème de conception du produit, différents problèmes sont apparus au fil de son utilisation.