A l’heure des pique-niques et des fêtes estivales, se pose une question très pratique : quelle matière privilégier pour nos assiettes ou verres ?
Lavables, réutilisables, jetables, biodégradables, compostables, ce n’est pas le choix qui manque ! Les vaisselles à l’emporter, qu’elles soient en plastique, en bambou, en carton, ont des coûts écologiques élevés. Quelles sont les alternatives ? Les politiques réfléchissent à limiter les plastiques à usage unique, voire à les interdire, comme dans l’UE. Que fait la Suisse ? ABE passe à table et vous invite à un déjeuner sur l’herbe.
La fin de la vaisselle jetable ?
Bonus de l'émission
La vaisselle réutilisable, on s’y met
300 millions de tonnes de plastique sont produits chaque année sur l’ensemble de la planète. Pour limiter les déchets et l’impact environnemental qu’ils occasionnent, on prône le réutilisable plutôt que le jetable. Notamment pour la vaisselle utilisée en dehors du domicile. La restauration rapide, les cafétérias et les festivals imposent ainsi de plus en plus de la vaisselle réutilisable consignée. Il est aussi possible d’en louer pour des manifestations ou pour des événements privés.
Mais quel est l’impact environnemental des couverts à l’emporter ? ABE a fait examiner 5 assiettes à usage unique et 6 assiettes réutilisables, en matière naturelle ou synthétique, par un spécialiste de l’analyse du cycle de vie des produits, Jérôme Payet, chercheur à l’EPFL.
Les plastiques à usage unique seront interdits dans l’Union européenne à partir de 2021. La Suisse, quant à elle, a déjà mis en place des bases légales pour limiter son utilisation. Au niveau fédéral son interdiction n’est pas à l’ordre du jour, mais certains cantons limitent déjà la distribution gratuite de sacs plastique ou envisagent de l’interdire. Dans le canton de Genève, c’est déjà le cas depuis mars 2019. La Ville de Genève, quant à elle, bannira en 2020 les plastiques à usage unique pour les activités autorisées sur son domaine publique.
Décodeur - Batteries pour voitures électriques : elles se recyclent, un peu, beaucoup ou pas du tout ?
Le nombre de voitures électriques augmente lentement mais sûrement. Se pose la question du recyclage de leur batterie, question qui préoccupe un téléspectateur d’A Bon Entendeur. Acheter une e-voiture est envisageable pour lui, mais pas sans savoir ce qu’il adviendra de la batterie une fois usée, car elle contient différents matériaux, dont l’un est très difficile à extraire. Les réponses de Martin Luther, section déchets industriels, Office fédéral de l’environnement (OFEV), en duplex de Berne.
E-commerce : dialogue de sourd avec Lightinthebox !
Vous pouvez commander des vêtements, cannes à pêche, perruques, bijoux etc.. Le site Lightinthebox est une caverne d’Ali Baba ! Vous croyez commander en Europe ? Détrompez-vous ! Si tout se passe bien, formidable ! Dans le cas contraire, la marchandise n’est pas livrée, les échanges entre le site et la cliente, une téléspectatrice d’ABE, sont surréalistes !
Le point sur la situation présentée dans le reportage et des conseils pour ne pas se faire avoir avec Valérie Muster, responsable permanence juridique Fédération romande des consommateurs, sur le plateau d’ABE.