Il y en a dans le jambon, les sauces à salade ou les sticks de poisson : le sucre est omniprésent dans la nourriture industrielle, même là où on ne l’attend pas. ABE a examiné la composition des menus d’une famille pressée à la recherche de ces sucres cachés. Résultat : des quantités de sucres insoupçonnées avalées sans en avoir conscience.
Nous consommons trop de sucre. Chaque Suisse en avale chaque année en moyenne 40 kilos, deux fois plus que ce qui est recommandé pour la santé, et souvent sans en être conscient. En plus du goût, le sucre c’est un additif utile pour améliorer la couleur, la texture et le rendement des aliments. Il se cache donc souvent dans les aliments industriels, comme les charcuteries, les sauces, les conserves, les viandes préparées, ainsi que dans les préparations surgelées. Mais les quantités ajoutées sont-elles significatives ? Pour le savoir, il peut être utile de décrypter les étiquettes des aliments consommée dans la journée.Il y a différents types de sucres : les sucres simples ou libres et les sucres complexes, qu’on trouve dans les céréales, les pommes de terre, les légumineuses ou les farines.Un sucre libre passe directement dans le sang tandis qu’un sucre complexe doit être découpé par la digestion pour être assimilé. C’est pourquoi on parlait autrefois de sucres lents et de sucres rapides. Aujourd’hui on préfère parler d’indice glycémique car il donne des indications sur la vitesse d’absorption des aliments dans le sang. C’est surtout la consommation des sucres libres, rapidement assimilés, qui fait monter la glycémie en flèche, qui est accusée d’être à l’origine de l’épidémie mondiale de diabète et d’obésité.Pour mieux comprendre où se cachent les sucres libres, ABE a décortiqué la composition des repas d’une famille suisse au cours d’une journée type.Le sucre est un enjeu de santé publique majeur. Aujourd’hui en Suisse, 42% des adultes et 15% des enfants sont en surpoids. Alors faut-il limiter la quantité de sucre des préparations industrielles ? Linda Bourget en parle avec Johanna Gapany, conseillère aux Etats PLR (FR).Pas facile de réduire sa consommation de sucre quand on est adulte et qu’on a des habitudes alimentaires très ancrées. L’idée de former le goût des enfants dès le plus jeune âge en proposant le moins possible de sucres ajoutés dans leur alimentation pendant les premières années est de plus en plus présente chez certains parents et professionnels de la petite enfance. Reportage dans une crèche à Montreux.
Cette semaine :• Fermeture de l’application mes vaccins.ch : les patients ont perdu leurs données de vaccination.• Une ampoule pour éliminer le coronavirus.• Des réhausseurs loués à prix d’or.• Un petit-déjeuner peu sain proposé par Migrolino à ses clients.
L’e-banking a facilité les paiements pour bon nombre de consommateurs, mais lorsqu’une erreur se produit : attention ! Pas facile de récupérer son argent disparu dans les limbes des transactions bancaires. Et surtout, ça peut coûter cher…