On les trouve au bout de notre doigt, sur l’écran du smartphone. En deux touches, on peut gérer toutes ses questions d’argent. On les appelle les néo-banques et elles secouent la place financière suisse, qui s’était un peu endormie sur ses lauriers ces dernières années. Qui sont-elles ? Que proposent-elles ? Sont-elles aussi sûres que les banques traditionnelles qu’elles attaquent ? ABE a enquêté en Suisse romande, à Zurich et à Londres.
Néo-banques: des banques dans votre poche
Test de masques tour de cou anti-Covid pour le ski
Cette année, toutes les personnes qui s’adonnent au plaisir du ski sont obligées de porter un masque de protection anti-Covid en station. Beaucoup optent pour un masque tour de cou en tissu qui promet de les protéger du froid comme du coronavirus. Mais est-ce que la filtration fonctionne ? L’émission de consommation Kassensturz a testé 10 modèles. Les résultats sont insatisfaisants pour plus de la moitié des masques testés.
Voici les résultats du test:
Les néo-banques, avantages et limites
Les grandes banques suisses sont depuis toujours symbolisées par d’imposants bâtiments construits au centre des grandes villes de notre pays. Mais aujourd’hui, pour des établissements, comme UBS ou Credit Suisse, la tendance est à la fermeture de certaines succursales. Avec le développement de l’e-banking, la banque d’aujourd’hui est en effet de plus en plus virtuelle. Et de nouveaux acteurs bousculent le marché, ce sont les néo-banques, qui n'ont même pas besoin d'avoir pignon sur rue. ABE est parti à leur découverte.
Avec ces nouvelles banques, il est facile d’ouvrir un compte et de gérer ses paiements, le tout uniquement depuis son smartphone. Le coût des transactions est par conséquent moins élevé que celui des banques traditionnelles. La plupart ne proposent cependant pas de crédits ou de prêts hypothécaires comme le font les banques classiques. ABE a enquêté à Zurich et à Londres.
Avec l’aide de la société de conseils VZ, ABE a décortiqué l’offre d’une vingtaine de banques (hors ligne, en ligne et néo-banques) pour en comparer les coûts annuels. Vous trouverez ce comparatif ci-dessous.
Avec leurs tarifs avantageux et leurs applications ergonomiques, les néo-banques n’offrent-elles vraiment que des avantages ? Et qu’en est-il de la protection des données ? ABE a mené l’enquête.
Face à cette nouvelle concurrence, les grands établissements s’adaptent : leurs succursales ferment leurs guichets, et aménagent les halls en espaces de convivialité. Certains commencent eux aussi à imiter la facilité d'utilisation des applications des néo-banques.
Au niveau des prix, les néo-banques sont très attrayantes, mais est-ce le seul paramètre à prendre en compte quand on choisit son établissement ? Linda Bourget en parle avec Fabienne Schwaerzel, conseillère VZ, VermögensZentrum.
Banques: comparaison des coûts annuels de transactions (hors ligne, en ligne et néo-banques)
Scénario retenu:
Compte pour un couple disposant de 25'000 francs et qui effectue un certain de nombre de transactions par an:
- 730 achats avec carte de débit
- 120 paiements en ligne ou pas
- 78 retraits sur les bancomats de la banque et 26 retraits d’une autre banque
- acquisition de carte de débit et crédit
- blocage de cartes
- frais pour les paiements reçus
- frais de port, etc.
Le document présente les différences pour deux types de couples : le premier ne fait rien de manière électronique, alors que le second fait tout lui-même en ligne.
A noter: le prix des prestations bancaires peut varier selon le montant total de l’argent disponible auprès de la banque concernée. D'autre part, la Raiffeisen propose des conditions plus avantageuses à ses sociétaires.
L’image de la femme dans la publicité, hier et aujourd’hui
En 1971, il y a tout juste 50 ans, les hommes suisses acceptaient à 66% d’octroyer le droit de vote aux femmes. A l’occasion de cet anniversaire, A bon entendeur vous propose un petit retour en arrière pour se pencher sur l’image de la femme véhiculée par la publicité dans ces années-là. Mais 50 ans plus tard, cette image a-t-elle vraiment évolué ? Linda Bourget en parle avec Clara Clivaz, chercheuse associée, Université de Fribourg.