Leurs lettres sont insistantes, leur ton de plus en plus menaçant et les sommes réclamées en constante augmentation. Les sociétés de recouvrement agacent et poussent régulièrement des téléspectateurs à nous contacter. Afin d’obtenir paiement d’une créance réelle ou imaginaire, leurs pratiques flirtent parfois avec la légalité. Mais en fin de compte, elles permettraient à l’économie suisse de récupérer 30 % de ces créances difficiles.
Sous pression des sociétés de recouvrement
Factures de sociétés de recouvrement: comment se défendre ?
ABE a recueilli le témoignage d’une téléspectatrice qui a reçu un courrier d’une maison de recouvrement pour une facture impayée plusieurs années auparavant. Un exemple parmi les nombreux messages reçus à notre rédaction. Tous dénoncent les méthodes des sociétés de recouvrement : appels téléphoniques et courriers menaçants, frais de rappel, intérêts et frais divers qui gonflent la facture et augmentent avec le temps. Plusieurs intervenants interrogés dans l’émission conseillent aux personnes concernées de ne pas hésiter à contester, s’il y a lieu, la totalité ou au moins une partie de la somme demandée.
A force de traiter les factures impayées, les maisons de recouvrement ont développé des bases de données où elles évaluent la solvabilité de chacun. Ces listes de mauvais payeurs présumés, elles en font commerce sur le dos des consommateurs. Et lorsqu’une erreur se glisse au milieu de ces données, c’est au consommateur de rectifier. Témoignage.
Mais est-ce que ces exemples reflètent des pratiques courantes ? Est-ce qu’il serait possible de confier ces démarches à une structure étatique ? François Egger en parle avec Aline Pingoud, assistante sociale au Centre Sociale Protestant Vaud (CSP).
Faire appel à ces maisons de recouvrement occasionne des frais pour les commerçants, qui ne récupèrent pas toujours leur argent pour autant. Selon les statistiques de ces sociétés, en effet seuls 30 % des créances qu’elles gèrent sont recouvrées chaque année.
Nouvelles cartes de débit: augmentation des frais en vue ?
Dans les commerces, les clients paient aujourd’hui rarement en argent liquide, ils utilisent diverses cartes bancaires. Pour chaque transaction, les prestataires de services de paiement prélèvent des frais au commerçant, variables selon la carte. Mais avec l’arrivée de nouvelles cartes de débit, qui remplaceront prochainement les cartes Maestro, ces frais risquent de prendre l’ascenseur. M. Prix s’est penché sur le dossier !
Zapping conso
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Cette semaine :
• Le coût véritable de notre système alimentaire
• Des cartouches d’imprimante qui se font rares en magasin
• Des crèmes solaires qui vieillissent mal