Impensable il y a quelques années et pourtant : la bière sans alcool gagne des parts de marché à vitesse grand V. La clé du succès ? De grands progrès au niveau du goût, l’apparition de nouveaux produits mais aussi, pour certains, la volonté de diminuer la consommation d’alcool. Reportage et dégustation dans ABE.
La bière sans alcool est en train de gagner des parts de marché. En 2021, 5 % de la bière consommée en Suisse était sans alcool et la demande ne cesse de croître.
La gamme des bières sans alcool disponibles sur le marché s’est beaucoup développée ces dernières années ; les commerces spécialisés peuvent ainsi proposer un grand nombre de styles différents sur leurs étals. Les prix pratiqués n’alourdissent, d’autre part, pas le budget des clients car ils se situent dans la même gamme de prix que ceux de la version alcoolisée.
Mais à quoi ces produits ressemblent-ils et comment sont-ils élaborés ? Reportage.
Parmi l’offre actuelle des produits non alcoolisés, c’est le marché de la bière qui est le plus développé. Des progrès ont été réalisés au niveau du goût de ces boissons et les consommateurs qui désirent modérer leur consommation d’alcool n’ont ainsi plus à renoncer aux plaisirs du palais.
Le succès de la bière sans alcool ou du Dry January (le fait de ne pas boire d’alcool durant tout le mois de janvier) interpelle. Est-ce le signe que le rapport à l’alcool est en train de changer dans notre société ? En Suisse, une personne sur cinq boit trop d’alcool, qu’est-ce qui les pousse vers cette consommation excessive ? Que pourriez-vous exiger en termes de régulation ? Linda Bourget en parle avec Jean-Félix Savary, Secrétaire Général du Groupement romand d’études des addictions (GREA).
ABE a convié 5 experts, amateurs de bières, pour déguster 10 bières sans alcool appartenant à deux catégories : des Lagers, bières d’origine bavaroise, ainsi que des IPA (India Pale Ale), bières d’origine britannique très houblonnées. Tous les résultats ci-dessous.
Vous êtes certainement déjà tombé en surfant sur les réseaux sociaux sur des publications vantant les importants gains financiers réalisés par des personnalités connues. Mais ces prétendus investissements à succès ne sont qu’un miroir aux alouettes. Certains y ont cru, ils y ont laissé leurs économies. Une enquête de la RSI adaptée par ABE.
Avez-vous repéré ce type d’offres en Suisse romande ? Est-ce vraiment de l’escroquerie ou s’agit-il d’investissements très risqués ? Que conseillez-vous aux victimes de ces plateformes d’investissements ? Et à quoi faut-il être vigilant pour ne pas se faire attraper ? Linda Bourget en discute avec Olivia Cutruzzolà, cheffe de la section prévention de la criminalité de la police cantonale vaudoise.