Des aliments «sains et de grande qualité», c’est la promesse des labels bio. Pourtant les produits bio transformés, voire ultra-transformés, se multiplient dans le commerce. Conclusion : biscuits, mayonnaises ou céréales ne sont pas toujours plus sains même s’ils sont estampillés bio.
Des produits bio mais ultra-transformés
L’ultra-transformation, compatible avec l’esprit du bio ?
Les denrées alimentaires de production biologique séduisent toujours plus de Suisses. Elles atteignent aujourd’hui 11% de parts de marché. Les produits bio sont fabriqués à partir d’ingrédients issus d’une agriculture sans produits chimiques, promesse d’une alimentation saine et de qualité. Mais notre enquête le montre, de nombreux produits bio, sont ultra-transformés : ils contiennent souvent des additifs et ont subi des traitements industriels qui péjorent leurs qualités nutritionnelles, non sans conséquences sur la santé. Certains producteurs bio déplorent que les aliments qu’ils produisent selon un cahier des charges très strict finissent ainsi complètement dénaturés.
L’ultra-transformation est-elle compatible avec l’esprit du bio ?
Linda Bourget en parle avec Pascal Olivier, responsable de l’antenne romande de Bio Suisse.
En Allemagne, les conditions d’élevage d’une partie de la filière du bio dérivent vers une industrie de masse, à l’image des filières conventionnelles.
Reportage de notre correspondante sur place dans une exploitation spécialisée dans la viande de bœuf biologique dans la région du Brandebourg.
Comment garantir aux consommatrices et aux consommateurs que ce genre de scénario n’existe pas en Suisse ? Suite de l’entretien avec Pascal Olivier.
Eye-liner liquides : attention aux substances indésirables
Kassensturz et le magazine de consommation Ktipp ont fait tester en laboratoire 14 eye-liners liquides disponibles dans le commerce de détail ou dans des boutiques en ligne. Résultat : 4 d’entre eux contiennent des parfums allergènes. Le moins bien noté du test contient, lui, des substances considérées comme cancérigènes.
Eye-liner liquides: attention aux substances indésirables
A noter :
- Tous les eye-liners testés sont noirs, cinq d'entre eux résistent à l'eau.
- Les experts ont évalué la facilité d'application des eye-liners ainsi que la durée de tenue de la couleur.
- Le laboratoire a découvert que certains eye-liners contenaient des parfums allergènes et que l'un d'entre eux contenait même une substance cancérigène.
Commentaire de L'Oréal, maison mère de NYX:
« Des traces de ces substances pourraient être inévitables lors de l’utilisation de certaines matières premières. » L'Oréal se dit surprise de la quantité de nitrosamines et annonce qu'elle mènera des recherches complémentaires.
Commentaire de Benecos à propos des parfums problématiques:
«Conformément au règlement européen sur les cosmétiques, ceux-ci peuvent être présents en respectant les restrictions en vigueur ».
Voici les résultats du test:
Notes en jaune: présence de parfums allergènes.
Notes en jaune: présence de parfums allergènes.
Présence de nitrosamines, substances considérées comme cancérigènes.
Actu conso
Cette semaine :
• La fondation Mozilla a testé le niveau de sécurité et de confidentialité des applications de bien-être pour smartphones. Résultat : sur 32 applications, 26 sont considérées comme peu sûres. Un expert en sécurité numérique contacté par ABE met les utilisateurs en garde contre le danger de réutilisation par des personnes malveillantes des données personnelles fournies dans l’application. A noter que selon la faîtière romande d’action en santé psychique, ces applications peuvent être d’une certaine utilité mais ne remplacent en aucun cas un contact direct avec un professionnel.
• L’association « Les Défricheuses » a initié l’action « Pas d’pot pour la poubelle » dans le but de collecter un maximum des pots en plastique pour plantes, qui finissent en général à la poubelle, afin de réfléchir à une solution de réutilisation voire de recyclage.
• Le magasin de bijoux Lovisa ne délivre plus de tickets papier. Les clients sont invités à fournir leur adresse e-mail, et donc souvent leur nom, au moment de payer, pour recevoir une quittance d’achat électronique.
• Mastercard a développé le programme PayFace, qui permet de régler ses achats au moyen d’un sourire et d’un geste de la main. Une méthode qui utilise les données biométriques des consommateurs et qui pourrait engendrer de sérieux problèmes de sécurité.
• Aux Etats-Unis, une entreprise a créé le RoboBurger, un automate qui prépare un burger à la demande. On devrait le retrouver dans les hôpitaux, les universités ou les aéroports.