Insémination, fécondation in vitro, congélation d’ovocytes : des traitements pointus qui permettent à beaucoup de devenir parents mais qui ont aussi leur prix. L’aventure se chiffre en milliers de francs, au point que certains préfèrent se rendre à l’étranger où les traitements sont moins chers et la loi parfois plus permissive.
Il y a quelques semaines, un scandale a éclaté en Europe : près de 150 boîtes de thon testées au niveau européen, se sont révélées toutes contenir du mercure, dangereux pour la santé. De plus, 1/10ème d’entre elles dépassaient la norme légale de 1 mg/kg.
Alors, qu’en est-il en Suisse ? Avec nos collègues de l’émission On en parle, nous avons fait analyser 55 conserves de thon trouvées en grande surface.
Résultat : toutes les boîtes sont contaminées à des degrés divers.
Que risque-ton si l’on a trop de mercure dans le corps à force de consommer des poissons contaminés ? La norme est trois fois moins sévère pour le thon que pour d’autres poissons. Au niveau de la santé cela a-t-il du sens ? Quelles recommandations peut-on donner à la population en termes de consommation de thon et de poissons en général ? Linda Bourget en parle avec Myriam El Biali, médecin spécialiste en toxicologie et pharmacologie et cheffe de clinique aux HUG.
A noter:
Cette limite maximale de 1 mg/kg est beaucoup moins stricte pour le thon que pour d'autres poissons, comme le saumon et le cabillaud, tous très consommés.
Voici les résultats de ce test :
La natalité est en berne dans de nombreux pays. Avoir un enfant naturellement n’est plus une évidence. De plus en plus de couples ou de femmes seules doivent ainsi se tourner vers la procréation médicalement assistée, la PMA. Mais le parcours peut être parfois long, cher et douloureux. ABE a recueilli le témoignage de jeunes parents.
On a vu dans le reportage la charge financière que représente la procréation médicalement assistée. N’est-ce pas à l’assurance maladie obligatoire de prendre en charge ces traitements ? Comme ce n’est pas le cas actuellement, est-ce une forme de sélection par le porte-monnaie de ceux qui peuvent devenir parents ? Linda Bourget en discute avec Benjamin Roduit, conseiller National, Le Centre, VS.
Il était autrefois impensable pour les femmes de différer la maternité pour réaliser leurs aspirations personnelles ou professionnelles. La science a trouvé aujourd’hui le moyen de retarder l’horloge biologique grâce à la congélation des ovocytes (social eggfreezing, en anglais). Une pratique qui fait tous les jours de nouvelles adeptes. Notre reportage.
Pour surmonter l’épreuve de l’infertilité, les couples peuvent donc compter sur la médecine traditionnelle et la procréation médicalement assistée (PMA). Mais il existe en parallèle tout un éventail d’approches alternatives, plus ou moins sérieuses. Comment savoir si ces conseils ou traitements naturels ont un effet réel sur la fertilité ? ABE a mené l’enquête et soumis les résultats à deux scientifiques de pointe.
Comment réagissez-vous face à la manière de travailler de ces coaches, et tout ce business qui se développe autour de la fertilité ? La suite de l’entretien avec Benjamin Roduit.
A propos de sa prise en charge à distance, Ferti-In nous écrit encore ceci :
« Nos méthodes d’accompagnement ne nécessitent pas d’examen physique (…) Par ailleurs, les personnes que nous accompagnons sont pour la plupart à des distances trop éloignées et cumulent de trop nombreux rendez-vous pour lesquels elles doivent se déplacer. (…)
Nous avons pour but de diminuer leur charge en contraintes. »
Retrouvez les réponses complètes de Fertil-In sur cette page en document attaché (pdf).
