Grâce aux plateformes spécialisées, il est possible de miser n’importe quand, sur à peu près n’importe quelle compétition, depuis son téléphone portable. Pour le malheur de ceux qui présentent une vulnérabilité face aux jeux d’argent. D’autant qu’accéder aux sites de paris étrangers est un jeu d’enfant, même si ceux-ci sont officiellement interdits en Suisse.
La fièvre du pari sportif
Des pesticides dans les abricots ?
Avec sa coloration rouge-orangée et son goût à la fois sucré et acidulé, l'abricot est le fruit emblématique du Valais. Mais ce prince des vergers est-il cultivé de manière la plus saine et naturelle possible ? Nous avons fait analyser 12 lots d'abricots pour rechercher de potentielles traces de fongicides ou insecticides. Notre échantillon est composé d’abricots valaisans et de quelques autres qui proviennent de l’étranger.
L’analyse de l’abricot de variété Sefora produit par Union Fruits montre la présence de 7 substances actives, fongicides ou insecticides, dont une substance interdite depuis 2023. Comment est-ce possible qu’une substance interdite soit encore utilisée aujourd’hui par un producteur ? A la suite de nos résultats, la production a bien été bloquée ? Comment peut-on garantir aujourd’hui au consommateur qu’il s’agit d’un cas isolé ? Sur les 9 barquettes testées, 8 sont conformes aux exigences légales en matière de produits phytosanitaires. Toutes comportent des traces de substances actives. Comment l’explique-t-on ?
Il existe bien en Valais le programme « ArboPhytoRed » qui vise à réduire les résidus de pesticides. Pourquoi n’y-a-t-il pas d’avantage de cultures purement biologiques pour les abricots ?
François Egger en parle avec Olivier Borgeat, secrétaire général Interprofession des fruits et légumes du Valais.
À noter :
1 Pesticide interdit depuis 2023
Voici les résultats du test :
Les traces de pesticides détectées dans les abricots restent en dessous des valeurs limites fixées par la loi. Le produit phytosanitaire le plus souvent répertorié, le captan, sert à protéger les fruits des champignons parasites. Dans l’échantillon où les traces les plus importantes ont été trouvées, les valeurs enregistrées restent trois fois plus basses que la limite définie par la loi.
Attention quand même à l’effet cocktail, donc au cumul de traces de différents pesticides. D’après le laboratoire qui a réalisé ce test, les fruits qui enregistrent plus de trois produits phytosanitaires peuvent être considérés comme problématiques.
C’est le cas des abricots achetés chez Union Fruits à Charrat. On y a détecté sept substances différentes, y compris de l’indoxacarbe : un pesticide interdit depuis 2023 en Suisse. Suite à notre test, la récolte a été bloquée et le groupe Inoverde a promis de prendre des mesures pour éviter que la situation ne se répète.
La réponse complète d’Inoverde :
Nous ne pouvons pas nous prononcer sur le nombre de substances actives, car nous n'avons pas reçu le rapport détaillé et ne connaissons ni le laboratoire ni les méthodes utilisées. Votre étude n'a révélé que des quantités infimes de ces substances actives. Un risque pour la santé peut donc être exclu. En général, nos producteurs essaient de limiter au maximum les traitements phytosanitaires. Cependant, la production d'abricots et d’autres fruits n'est pas possible sans produits phytosanitaires. La protection phytosanitaire est particulièrement importante dans des années comme celle-ci, où les pluies sont très abondantes.
Dans le cas présent, notre producteur confirme l’utilisation de substances actives. En raison des conditions météorologiques très difficiles, avec beaucoup de pluie sur la fleur, le producteur a dû alterner les substances actives et intensifier les traitements. Ce qui est exceptionnel cette année, dans le but de sauver la récolte.
Concernant la substance Indoxacarbe, ce produit n'est en effet plus autorisé en Suisse depuis 2023. Notre producteur a reconnu avoir utilisé ce produit. Il s'agit clairement d’une erreur et d'une violation de nos directives. Nous avons bloqué les produits du producteur concerné jusqu'à ce que d'autres résultats d'analyse soient disponibles et nous prendrons des mesures ciblées pour que ce problème ne se reproduise pas.
Paris sportifs : le cercle infernal de la dépendance
Parier sur un match de foot de l’Euro ou un match de tennis des JO n’a jamais été aussi facile. Il suffit d’un smartphone et d’une application de jeux en ligne. La publicité ainsi que les réseaux sociaux ont transformé l’univers des jeux de hasard. Ce sont notamment les jeunes qui en font les frais. Une enquête en nouvelle diffusion.
Depuis la diffusion de notre reportage, fin février 2024, la loterie romande nous a communiqué avoir pris différentes mesures, notamment une formation obligatoire pour tous les dépositaires afin de rappeler l’interdiction de la vente aux mineurs et la vérification de l’âge. Les contrôles aléatoires ont été renforcés ainsi que les informations sur les terminaux de vente.
Par ailleurs, le directeur général de la Loterie romande s’est exprimé sur un éventuel changement du cadre légal.
Addiction Suisse a publié tout récemment une enquête qui met en lumière l’impact de la publicité pour les jeux de hasard et d’argent sur les jeunes. C’est le cas également des réseaux sociaux ? Nous sommes cet été dans une période assez particulière, avec la fin de l’Euro, le début des JO. Une période qui dope ces portails en ligne, mais qui fragilise aussi les personnes vulnérables ? Quels conseils donner à des jeunes qui sont pris par ces problèmes d’addiction ? François Egger en discute avec Markus Meury, porte-parole Addiction Suisse.
Carte postale de Suisse – La maison Cailler à Broc (FR)
Ce n’est pas Charly, mais Cailler et la chocolaterie. La maison Cailler à Broc, dans le canton de Fribourg, propose une immersion dans le monde du chocolat. La Mecque du chocolat a -t-elle su se réinventer pour rester l’attraction la plus visitée de Suisse romande ? Réponse dans cette carte postale signée par notre chroniqueuse Lisa Dubin.