Il fait notre fierté et notre réputation à l’internationale : le chocolat suisse. Mais que vaut notre chocolat au lait ? ABE et ses émissions partenaires ont réunis des dégustateurs pour tester des chocolats d’ici et des chocolats importés. Une équipe de reportage décrypte les nouvelles exigences anti-déforestation qui imposent aux producteurs une traçabilité plus rigoureuse.
La pureté des eaux minérales est au cœur de différents scandales depuis plusieurs mois. En collaboration avec On en parle, ABE a voulu tester la qualité de 10 eaux minérales vendues dans des grandes surfaces en Suisse romande.
Nous avons acheté 5 eaux plates et 5 gazéifiées, et les avons envoyées dans 2 laboratoires pour y chercher des PFAS que l’on appelle aussi ‘polluants éternels’, des résidus de chlorothalonil, ainsi que d’autres pesticides et des microplastiques. Résultat : 4 bouteilles sur 10 contiennent l’une ou l’autre de ces substances.
En voyant les résultats des analyses, cela a-t-il encore un sens de vendre des eaux minérales naturelles ? Ne faudrait-il pas plutôt les filtrer tout simplement ? Que faire, d’autre part, avec les pollutions déjà présentes dans les sols ? Linda Bourget en parle avec Céline Vara, Conseillère aux Etats, les Vert-e-s/NE.
Voici les résultats du test:
Keystone - Laurent Gillieron 
Le chocolat, en particulier le chocolat au lait, c’est la fierté nationale des habitants de la Suisse. Mais que valent réellement nos marques préférées ? La réponse avec une dégustation confédérale, réalisée avec nos collègues de Suisse alémanique et du Tessin.
Une tablette de chocolat avec le nom du producteur de cacao inscrit sur l’emballage, on peut difficilement faire mieux en termes de traçabilité. Reportage chez un chocolatier « bean to bar », qui fabrique son chocolat de A à Z en partant de la fève de cacao. En plus d’une excellente traçabilité et de salaires décents aux planteurs, le « bean to bar » veut aussi faire redécouvrir les saveurs d’origine du cacao, loin des produits homogénéisés de l’industrie.
La culture intensive du cacao est une des causes importantes de la déforestation des forêts tropicales. Dès 2025, les chocolatiers seront forcés d’améliorer la traçabilité de leur cacao. La nouvelle loi européenne sur la déforestation les obligera à livrer les coordonnées exactes des plantations. Des coordonnées qui seront ensuite contrôlées via des images satellites.
C’est une alliance qui peut surprendre : la multinationale de l’alimentation, Nestlé, avec le WWF, défenseur de l’environnement. Ensemble, ils pressent aujourd’hui la Suisse de se doter d’une loi compatible avec les nouvelles directives européennes sur la déforestation. Ceci pour simplifier les futures exportations, mais aussi pour que le chocolat mangé en Suisse soit garanti « sans déforestation ».
Est-il possible de préserver la biodiversité sans porter préjudice au cacaoculteur ? Tout ce qui va être entrepris pour lutter contre la déforestation permettra-t-il de résoudre les problèmes des pays producteurs de cacao ? Quels sont les moyens d’action des consommateurs suisses ? Linda Bourget en discute avec Samy Manga, écrivain qui a travaillé dans les plantations de cacao du Cameroun durant son enfance.
6 spécialistes venus de Suisse romande, de Suisse alémanique et du Tessin ont évalué à l'aveugle 12 échantillons de chocolat au lait, sur une échelle de 1 à 6 selon les critères suivants : le parfum, l’arôme, le goût, la texture, la consistance et les notes en fin de bouche, ainsi que l’aspect général.
A noter :
Pour que le jury ne puisse pas les reconnaître, les tablettes originales ont été refondues puis coulées dans des moules pour les anonymiser.
Voici les résultats de la dégustation:
