Les Suisses sont très nombreux à souscrire des assurances complémentaires pour leur santé. Mais que se passe-t-il quand l’assureur change les règles du jeu en cours de contrat ? De même, certaines cliniques ne sont parfois plus accessibles aux assurés qui y sont pourtant suivis. Décryptage dans cette émission.
Complémentaires santé : les assureurs serrent la vis
Trop de pesticides dans l'eau
En Suisse, nous sommes convaincus de la qualité de notre eau potable. Mais savez-vous que la recherche de micropolluants, comme les résidus de pesticides, n’est pas systématique ? Et que les communes qui détiennent ces informations sont très nombreuses à refuser de les communiquer ? C’est ce que nous avons découvert au cours d’une large enquête menée avec l’émission On en parle et la Fédération romande des consommateurs. Notre reportage.
60 % des communes romandes ne transmettent aucune information sur la présence ou non de pesticides dans leur eau potable, est-ce normal ? Se mettre aux normes est un effort financier important. Qui doit payer la facture ? Linda Bourget en parle avec Michel Matter, président de l’Association des médecins genevois et ancien membre du comité d’initiative « pour une eau potable propre ».
Complémentaires : payer, sans être sûr d'être remboursé
Souscrire une complémentaire pour étendre sa couverture maladie, c’est le choix de très nombreux assurés, notamment ceux qui recourent à des traitements de type ostéopathie, naturopathie ou massages thérapeutiques. Mais le problème, c’est que les assureurs sont en train de restreindre l’accès à certaines prestations, alors que leurs clients continuent de payer leurs primes plein tarif.
Changer de complémentaire est-il une option en cas d’insatisfaction ? Linda Bourget en discute avec Valérie Demierre, la journaliste qui signe ces reportages.
Pour limiter les coûts de la santé, l’autre levier pour les assureurs, c’est de limiter le nombre de thérapeutes dont les soins sont pris en charge. Certains d’entre eux se font ainsi sortir des listes des praticiens reconnus après des années d’exercice, avec comme conséquence : des refus de remboursement inattendus pour leurs patients.
Souscrire des complémentaires permet de bénéficier de certains atouts, comme la liberté et le confort en matière d’hospitalisation. Choix de l’établissement, accès aux meilleurs médecins et chambre individuelle, les assurés paient le prix fort, mais là aussi, les caisses maladie serrent la vis.
C'est ballot – Les petites absurdités de la consommation
Voici quatre absurdités choisies parmi les nombreux exemples envoyés par des téléspectateurs : une armoire résistante aux intempéries mais conseillée pour un usage exclusivement intérieur, des emballages et des prix très différents mais des protège-slips vraisemblablement identiques, une commande de veste en ligne surréaliste, des œufs élevés en plein air.
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