Au rayon cosmétique de plus en plus produits sont estampillés ‘nature’. Le terme ne garantit pas l’absence de composants issus de la pétrochimie. ABE décrypte les étiquettes des produits qui se prétendent naturels.
Cosmétiques : gare au pseudo naturel !
Les cosmétiques naturels le sont-ils vraiment ?
Crèmes, savons, shampoings : les cosmétiques affichent leur côté nature. Mais attention : les logos ne garantissent pas l’absence de produits synthétiques. Les mentions ‘nature’ ou ‘d’origine naturelle’ ne sont pas protégées. Elles n’offrent donc aucune garantie sur la naturalité de vos cosmétiques et n’excluent donc pas non plus l’usage de substances pétrochimiques ou de perturbateurs endocriniens.
A quel point les cosmétiques qui se targuent d’être ‘naturels » le sont-ils réellement ? Pour le savoir, nous avons sélectionné une trentaine de produits : crèmes pour le corps, crèmes pour le visage et shampoings. Nous avons fait analyser leur contenu par une spécialiste. Son verdict est sans appel : certaines promesse sont loin d’être tenues.
Géraniol, coumarine, linalol ou limonène, sur notre peau, les cosmétiques laissent aussi des substances indésirables : des allergènes, largement utilisés pour parfumer les produits. La cosmétique naturelle n’y échappe pas. Pour les personnes sensibles, cela veut dire eczéma, rougeurs ou démangeaisons.
En matière de conservation, y-a-t-il une différence entre les cosmétiques naturels et les cosmétiques conventionnels ? Peut-on utiliser les produits au-delà de la limite inscrite sur l’emballage ? Et quelles sont les bonnes pratiques qui permettent de limiter la prolifération des bactéries dans nos cosmétiques ? Linda Bourget en parle avec Linda Bapst, chimiste cantonale pour le canton du Jura.
Des fards à paupières pailletés, des huiles pour le corps qui scintillent, c’est possible grâce au mica. Cette pierre massivement utilisée en cosmétique est extraite dans des conditions choquantes. Reportage de nos correspondants en Inde.
Les leader mondiaux de la cosmétique affirment lutter contre le travail des enfants dans les mines de mica. Pourquoi la situation ne s’améliore-t-elles pas ? Il existe aujourd’hui du mica synthétique qui peut être produit sans exploiter des mineurs. Est-ce la solution ? Linda Bourget en discute avec Abhijeet Pandey, correspondant en Inde.
Assurance accident : un refus de prise en charge d’opération annoncé très tard
A la suite d’un accident, un téléspectateur a découvert le jour précédent son opération que l’assurance accident de son employeur refusait de prendre en charge l’intervention chirurgicale prévue en clinique privée. Il s’est retrouvé avec une facture de 15'000 francs à payer de sa poche. Un reportage de Kassensturz, adapté par ABE.
Actu conso
Cette semaine :
• Un médicament de Pfizer prescrit en cas d’infection au coronavirus coûte moins de 5 euros en France, alors qu’en Suisse ce traitement est facturé 1113,95 francs, soit 260 fois plus ! Il faut noter que jusqu’au 1er décembre 2023, il coûtait 150 francs dans notre pays. Le témoignage d’un téléspectateur franco-suisse qui a attrapé le Covid-19 durant les fêtes de fin d’année.
Un médicament vendu en pharmacie en Suisse 260 plus cher qu’en France, comment est-ce possible ? Jusqu’au 1er décembre dernier, en Suisse, ce médicament était vendu 150 francs, 35 fois plus cher qu’en France. Pour quelle raison ? Linda Bourget en parle avec Stéphanie Germanier, porte-parole de l’Office Fédéral de la Santé Publique.