Certaines hausses de prix sont si subtiles que le consommateur peine à les détecter, pourtant elles sont bien réelles ! C’est le cas de la shrinkflation, qui consiste à discrètement réduire la quantité d’un produit en maintenant son prix. Ou de la cheapflation, l’art de dégrader la recette d’un produit en continuant à le vendre au même prix.
Shrinkflation : en avoir moins pour le même prix
Shrinkflation et cheapflation : ces hausses de prix cachées
Des produits qui rétrécissent mais des prix qui ne baissent pas : on appelle cela la shrinkflation une contraction de l’anglais « to shrink » qui (rétrécir) et du mot « inflation ».
En français, on appelle cette inflation cachée, la « réduflation ».
Chocolats, boissons, céréales, biscuits, fromages, elle touche un large panel de produits alimentaires, en Suisse comme ailleurs. Notre enquête.
Une autre méthode pour augmenter les prix de manière cachée consiste à rogner discrètement sur le qualité du produit en réduisant, supprimant ou substituant un ingrédient par un autre de moins bonne qualité sans changer le prix. On parle alors de « cheapflation », du mot « cheap » (bon marché) et d’une contraction du mot inflation. Mais en réduisant la qualité nutritionnelle des produits, cette méthode peut avoir des incidences sur la santé des consommateurs.
Remboursement de l’homéopathie en Suisse : bientôt fini ?
L’homéopathie, c’est une médecine complémentaire, aujourd’hui remboursée en Suisse par l’assurance obligatoire. A ce titre, notre pays pourrait bientôt faire figure d’exception. La France a, en effet, cessé de rembourser l’homéopathie il y a trois ans, et l’Allemagne en prend également le chemin. Reportage de notre correspondante en Allemagne.
Rembourser une médecine dont l’efficacité n’a jamais été prouvée, est-ce rationnel et juste ? Les primes maladie étranglent aujourd’hui les ménages suisses. Comment justifier aujourd’hui que la collectivité paie pour l’homéopathie ? Linda Bourget en parle avec Léonore Porchet, Conseillère nationale Les Verts.e.s (VD).
Bras de fer italo-suisse autour d’un chocolat aux noisettes
Turin est la capitale italienne du chocolat. Sa spécialité la plus célèbre c’est sans aucun doute le Gianduja, ou Gianduiotto en italien.
Cette friandise est depuis quelques mois au centre d’un bras de fer autour de sa recette historique. On trouve d’un côté un comité de fabricants et d’artisans italiens qui cherchent à obtenir une indication géographique protégée pour ce chocolat, et de l’autre le géant suisse Lindt & Sprüngli. Reportage de notre correspondante en Italie.