Depuis des mois, la Communauté internationale s'inquiète de la poussée islamiste en Afrique de l'Ouest, un territoire à cheval sur plusieurs pays et très difficile à contrôler. Les différents mouvements islamistes appliquent une version extrémiste de la loi islamique et ont même tenté d'étendre leur territoire d'influence jusqu'à ce que l'armée française n'intervienne pour stopper leur avancée vers Bamako, la capitale du Mali.
Qui sont ces islamistes qui sèment la terreur dans le Sahel? Quels sont les paramètres-clé de cette menace pour l'Afrique de l’Ouest et pour l'Occident? Geopolitis décrypte les idéologies en présence et les revendications des mouvements fondamentalistes.
L'invité: Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou, professeur invité a l'Institut de Hautes Études Internationales et du Développement et Directeur du programme régional au Centre de Politique de Sécurité de Genève.
L’actualité de la guerre au Mali appuyée par la France, en ce mois de janvier 2013, a mis en exergue cette vaste région du Sahara sous l’influence de plusieurs pays, dont l’Algérie. Durant l’époque coloniale déjà, le Sahara était partagé entre puissances européennes. Et la décolonisation, entre 1951 et 1971, entraîna son lot de tensions, notamment au Sahara occidental.
L’indépendance du Mali
En 1960, un nouvel État est créé en Afrique: la Fédération du Mali, réunissant le Sénégal et le Soudan. Louis Jacquinot, ministre d'État, et Modibo Keita, chef du gouvernement de la Fédération du Mali, ont signé l'acte d'indépendance. Le soir même, l'assemblée fédérale malienne consacrait une séance extraordinaire au vote d'indépendance. Reportage des actualités françaises diffusées le 29 juin 1960.
Ce documentaire tournée en 1972 décrit les manifestations de la vie des derniers grands groupes de Touareg, encore intacts sur le territoire de la République du Niger. C'est celui du chef Mohamed ag el-Khoner qui réunit, avec ses 31 tribus, environ 2000 personnes abritées par 200 tentes en peau. Si les Touareg ont adopté très tôt l'islam comme religion, ils l'ont aussi adapté, notamment sur la liberté laissée aux femmes, héritage de l'ancien matriarcat. Ils continuent également à pratiquer la divination.
1997 constitue une des années les plus sombres en Algérie. Des éléments islamistes comme le Groupe islamiste armée (GIA) entretiennent une atmosphère de terreur en s'attaquant aussi bien à la police qu'aux civils, intellectuels, femmes non voilées et à toutes personnes ne rentrant pas dans leurs vues morales et politiques. Mise au Point réalise ce reportage dans le village de Sidi-el-Kebir où s'est constituée une milice d'auto-défense armée par le gouvernement.