Une nouvelle initiative populaire relance la question de l'avoretment dans notre pays. Cette fois, on ne parle plus d'éthique ou de religion, mais d'économie. Les iniitants ne veulent plus que les interruptions volontaires de grossesse (IVG) soient payées par l'assurance-maladie de base. Pour eux, c'est une "affaire privée". Est-ce aux femmes seules d'assurer le prix de leur avortement, alors que la dépénalisation des IVG existe en Suisse depuis 2002 ? Va-t-on vraiment faire des économies ? Les avortements illégaux ne risquents-ils pas d'augmenter ?
Votation - Avortement: à qui de payer?
Infracourt sur le remboursement de l'avortement
Une nouvelle initiative populaire relance la question de l'avoretment dans notre pays. Cette fois, on ne parle plus d'éthique ou de religion, mais d'économie. Les iniitants ne veulent plus que les interruptions volontaires de grossesse (IVG) soient payées par l'assurance-maladie de base. Pour eux, c'est une "affaire privée". Est-ce aux femmes seules d'assurer le prix de leur avortement, alors que la dépénalisation des IVG existe en Suisse depuis 2002 ? Va-t-on vraiment faire des économies ? Les avortements illégaux ne risquents-ils pas d'augmenter ?
Avec :
CONTRE L'INITIATIVE
Alain Berset, conseiller fédéral, chef du Département fédéral de l'intérieur
Céline Amaudruz, conseillère nationale, UDC, Genève
Denis Müller, professeur honoraire de l'Université de Genève, éthicien et théologien
POUR L'INITIATIVE
Valérie Kasteler-Budde, coprésidente du Comité d'initiative, coprésidente du parti évangélique genevois
Dominique Baettig, psychiatre, ancien conseiller national, UDC, Jura
Marc Früh, président de l'UDF Jura bernois
Ainsi que des témoignages de femmes ayant avorté et un reportage sur Anne-Marie Rey, pionnière suisse en faveur de la dépénalisation de l'avortement.