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Migration: la Suisse peut-elle faire sans Frontex?

Infrarouge - Migration: la Suisse peut-elle faire sans Frontex? [RTS]
Migration: la Suisse peut-elle faire sans Frontex? / Infrarouge / 62 min. / le 4 mai 2022

Les Suisses se prononceront le 15 mai sur la participation de la Suisse à l’élargissement de Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Face au défi de la migration, Bruxelles a décidé d’augmenter considérablement les moyens humains et financiers de l’agence à l’horizon 2027.

En cas de oui, la contribution suisse passera de 24 millions de francs annuels en 2021, à quelque 61 million en 2027. En cas de non, la Suisse risquerait de se voir exclue des accords de Schengen/Dublin.

Pour les référendaires, à gauche et dans les milieux associatifs, la Suisse ne peut pas rester complice d’une agence considérée comme fossoyeuse des droits humains. Pour le Conseil fédéral, le Parlement et les partis bourgeois, Frontex est au contraire un instrument indispensable de surveillance des frontières extérieures de l’espace Schengen.

Alors, la Suisse peut-elle faire sans Frontex? C'est le débat mercredi 4 mai #RTSInfrarouge

Présentation: Alexis Favre

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Invités

POUR la participation de la Suisse à l'élargissement de l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex)

Charles Juillard, vice-président Le Centre, conseiller aux États JU

Johanna Gapany, vice-présidente PLR, conseillère aux États FR

Cristina Gaggini, directrice romande d’economiesuisse

NON à Frontex

Nicolas Walder, vice-président et membre de la direction Les Vert-e-s, conseiller national GE

Ada Marra, conseillère nationale PS/VD

Charles Heller, chercheur associé IHEID, co-directeur de l’agence Border Forensics, co-président du réseau Migreurop