C’est une première en Suisse: un tribunal genevois a interdit provisoirement à une personne âgée de 83 ans de recourir à Exit pour mettre fin à ses jours. Deux de ses frères s’y sont opposés estimant qu’il n’a aucun problème de santé grave et qu’il est déprimé. Les parties doivent être entendues ce lundi.
Cette affaire concrétise l’élargissement des directives d’Exit datant de 2014, qui rendent possible le suicide assisté des personnes âgées si elles souffrent de «polypathologies traumatisantes», autrement dit toutes les souffrances liées à l’âge. Il ne suffit donc plus d’être en phase terminale ou d’avoir d’énormes souffrances pour être accompagné dans son suicide.
A-t-on le droit de se donner la mort simplement parce qu’on est fatigué de la vie? Comment s’assurer que les personnes qui recourent à l’aide au suicide ont leur pleine capacité de discernement? La famille a-t-elle le droit d’empêcher un des leurs de mourir? Infrarouge ouvre le débat ce mercredi à 21h15.
Présentation: Esther Mamarbachi
Les invités (liste à compléter)
Pierre Beck, vice-président Exit Suisse romande
Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de la Revue médicale suisse, médecin, théologien et éthicien
Giulio Gabbiani, professeur honoraire à la faculté de médecine de Genève, accompagnateur d’Exit
Yvan Bonjour, infirmier, vient de publier Quelle dignité pour la fin de vie ? Le modèle suisse en question, aux éditions Albin Michel, sous le pseudonyme de Jeremy Recab
Salima Moyard, députée PS Genève
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