Être jeune

Un accompagnement spécifique pour gagner en autonomie à 18 ans au Centre de Chevrens

Le Centre de Chevrens accueille des adolescents.es de 14 à 18 ans qui vivent des difficultés importantes dans leurs processus de développement personnel. Les prestations principales concernent deux axes : le foyer éducatif et le centre de formation. Travailler avec la famille est au cœur de la philosophie de Chevrens.

Le principal objectif du foyer est d'accompagner les jeunes dans l'acquisition des tâches quotidiennes, l'insertion parmi les pairs, la famille, l'école et de les aider à devenir des citoyens autonomes. Le Centre propose également 4 places en appartement de progression individuel pour des jeunes majeurs.

Le centre de formation offre une scolarité adaptée reconnue FO18. Le but principal est l'acquisition des attitudes professionnelles nécessaires pour s'engager dans une formation qualifiante.

Rencontre avec un éducateur de Chevrens et un jeune du centre.

>> Le Centre de Chevrens sur le site de l’Association Astural

Le lâchage institutionnel des jeunes avec Luca Decroux

Des études montrent qu’en Suisse, les jeunes placés qui sortent des établissements de protection de l’enfance disposent de moins de ressources et de plus de charges que la majorité des jeunes vivant chez leurs parents. Ainsi ces jeunes, qui sortent du cadre institutionnel à 18 ans, souvent désarmés et livrés à eux-mêmes, se voient confrontés à différents problèmes en termes financiers, de logement, de formation et d’habitat.

Rencontre avec Luca Decroux qui a travaillé plusieurs années comme éducateur social avec des enfants et des jeunes placés en foyer et dans le domaine de la petite enfance. Il est aujourd’hui collaborateur scientifique à la Haute école de travail social de Genève et doctorant à l’université de Genève.

>> Les jeunes inégaux face au passage à l’âge adulte

Rencontre avec Florian Taruffi un jeune impliqué dans le Festi’Vernand, un festival inclusif à Cheseaux-sur-Lausanne

Le samedi 7 septembre Festi’Vernand fête son 10ème anniversaire de midi à 1h du matin.

Festival organisé par la Fondation de Vernand qui a pour but d’accueillir des enfants et des adultes présentant un trouble du développement intellectuel, du spectre de l’autisme ou des apprentissages. Elle les accompagne dans leur développement scolaire, leur projet professionnel ou de vie, et favorise leur épanouissement personnel.

Créée en 1972 par l’association de parents aujourd’hui appelée INSIEME-VAUD, la Fondation de Vernand s’est développée avec un esprit précurseur et l’objectif d’offrir des prestations diversifiées, adaptées aux besoins spécifiques, favorisant l’inclusion et la participation sociale. Les parents y sont encore représentés au Conseil de Fondation.

Rencontre avec Florian Taruffi, Maître de cérémonie de Festi’Vernand et Mickael Schmalz, Coordinateur Événementiel et Mécénat pour la Fondation de Vernand.

>> Le site de Festi’Vernand

>> Le site de la Fondation de Vernand

Jeunes, fragilités psychiques et addictions avec Marina Delgrande 

Plus de jeunes vulnérables et fragiles, quels seraient les facteurs à l’origine de cette dégradation ? Les jeunes femmes seraient plus nombreuses à se fragiliser et se tourner vers une addiction ou une autre, notamment des jeunes adolescentes entre 13 et 15 ans. Qu’est-ce qui explique cette tendance ?

La santé psychique des adolescent·e·s et des jeunes adultes s’est globalement détériorée, et cette dégradation ne date pas seulement de la pandémie. Les filles et les jeunes femmes sont particulièrement touchées. Parallèlement, la prévalence de la consommation de substances psychoactives a en partie augmenté chez les adolescent·e·s ou s’est maintenue à un niveau trop élevé.

Davantage de jeunes sont vulnérables et présentent ainsi un risque accru de consommer des substances psychoactives ou de se réfugier sur les réseaux sociaux. Addiction Suisse constate que les mesures en place actuellement ne suffisent pas pour les protéger. La politique doit passer à la vitesse supérieure : il faut améliorer et intensifier la prévention et soutenir les jeunes. 

Rencontre avec Marina Del Grande. Co-responsable du secteur recherche et responsable ad interim du secteur prévention.

>> Panorama Suisse des addictions 2024. Les jeunes : plus vulnérables et pas assez protégés – il faut agir maintenant !

>> Le site d’Addiction Suisse

Soirée en direct de la Villa Vorziers à Martigny avec l’Epicentre, le Centre de Loisirs et Culture de Martigny (CLCM)

Le Centre de Loisirs et Culture de Martigny (CLCM), aujourd’hui appelé L’épicentre, est régi par l’association Jeunes – Loisirs – Rencontres (JLR) créée en 1984 par des Martigneraines et Martignerains avec le soutien de la Commune de Martigny, qui finança l’achat de la villa des Vorziers et l’engagement d’un animateur professionnel à 50%.

Les buts de l’Association visaient à exploiter un centre de loisirs et culture permettant à la jeunesse et la population en général de se distraire et de parfaire sa formation physique, morale et intellectuelle comme de développer les loisirs et la culture sur le plan local et régional en organisant des activités récréatives, éducatives et culturelles variées.

Le week-end du 31 août et 1er septembre, l’association Jeunesse, Loisirs et Rencontres fête ses 40 ans cette année le week-end du 31 août et 1er septembre. Ce projet est un week-end d’anniversaire de l’association ainsi que l’inauguration de la maison et du skate-park. C’est aussi l’occasion de promouvoir l’historique et les actualités de l’association JLR et du CLCM.

Pour cette soirée, Jean-Marc Richard sera accompagné de :

> Mariel Corthay Ducrey, animatrice socioculturelle à l’épicentre

> Cédric Gay-Crosier, animateur socioculturel à l’épicentre de Martigny

> Gaël Veillon, éducateur social à l’épicentre

> Et des jeunes qui fréquentent l’épicentre

Le site de l'épicentre

Sensibiliser les jeunes au climat avec Gabrielle Nanchen

Auteure de nombreux livres, Gabrielle Nanchen publie « Fatimatou et le glacier » aux Éditions Ouverture au printemps 2024, un roman porteur d’espoir illustré par Amélie Buri. Un livre pour sensibiliser la jeunesse aux problématiques de notre Monde et l’inviter à agir collectivement.

L’histoire se situe entre le Sénégal et le lac Léman. Fatimatou arrive du Sénégal dans une petite ville de Suisse romande où elle vit désormais avec sa famille. Elle y découvre le racisme larvé de ses pairs, les conséquences du réchauffement climatique dont la sécheresse dans son pays d’origine, les drames entraînés par les migrations. Pré-adolescente, elle réalise l’importance de s’engager avec d’autres jeunes pour prendre soin de notre planète.

Rencontre avec Gabrielle Nanchen, membre des Grands-parents pour le climat. Divers engagements en faveur du développement durable, en Suisse et dans des pays du Sud, l’ont conduit à s’engager pour cette cause.  Son dernier livre caresse le rêve de voir des jeunes prendre le relais de ce combat.

>> Le livre Fatimatou et le glacier sur le site des Éditions Ouverture

Être jeune au 21ème siècle et trouver sa place avec Marguerite Boutrolle

Marguerite Boutrolle publie chez Payot en mai 2024 « La part des lâches ». Ce roman raconte l’histoire de Aby, une jeune femme, qui décide après un burnout et une séparation amoureuse de rejoindre la colocation de sa meilleure amie Jet, en Auvergne. Peu habituée à la vie en groupe, elle ressent vite le besoin de troquer les murs partagés pour la quiétude de la forêt.

Ce livre met en scène l’escapade d’un personnage, d’un monde, en quête de sens. En filigrane l’auteure propose le portrait d’une jeune génération qui prône un meilleur usage des ressources humaines et cherche des modes de vie alternatifs, au risque de s’isoler.

Rencontre avec Marguerite Boutrolle. Âgée de 29 ans et diplômée de Sciences Po. Autodidacte en dessin, elle aime mêler textes, images, couleurs et matières pour raconter des histoires à la fois intimes et politiques.

>> Le livre La part des lâches sur le site des Éditions Payot

Sur le désir viscéral de certains jeunes de ne pas avoir d’enfants avec Alice Raybaud

Alice Raybaud est l’auteure « Avant 30 ans, ces jeunes qui savent déjà ne pas vouloir d’enfant : « Ce non-désir est viscéral, comme peut l’être l’envie de devenir parent » un article publié en janvier 2024 sur le site du journal Le Monde. Alice a été à la rencontre de jeunes adultes qui, pour certains, refusent de se projeter dans la parentalité pour des raisons personnelles, politiques, sociétales et existentielles.

Malgré le regard désapprobateur d’une partie de la société les considérant comme déviants, ces jeunes assument pleinement le fait de ne pas s’engager dans la parentalité et au fond pourquoi se justifier !?

Rencontre avec Alice Raybaud qui est journaliste au Monde, pour lequel elle documente les jeunesses. Elle publie aux Éditions La Découverte en janvier 2024 son premier roman « Nos puissantes amitiés. Des liens politiques, des lieux de résistance ».

>> L’article Avant 30 ans, ces jeunes qui savent déjà ne pas vouloir d’enfant : « Ce non-désir est viscéral, comme peut l’être l’envie de devenir parent » sur le site du journal Le Monde

>> Le livre Nos puissantes amitiés sur le site des Éditions Payot