Mise au Point - C'est que le début : Les liaisons dangereuses de l'ambassadeur Jean-Daniel Ruch // La grande crise de la presse romande // La faillite d'une société si verte qui avait tout pour plaire // Faillite de ShareWood : Les précisions de Gilles Clémençon // Stations de ski fantômes
Mise au Point
C'est que le début: Les liaisons dangereuses de l'ambassadeur Jean-Daniel Ruch
La semaine dernière, le diplomate Jean-Daniel Ruch a décidé de renoncer au poste stratégique de Secrétaire d’État à la politique de sécurité. L’ancien ambassadeur suisse en Israël se serait mis en retrait après la révélation de rapports sexuels tarifés qu’il aurait eu dans l'exercice de ses fonctions, violant ainsi les règles de conduite du Département fédéral des Affaires étrangères. Contradictoire, le règlement de la Confédération en la matière laisse songeur. C’est que le début.
La grande crise de la presse romande
Les journalistes de TX Group étaient dans la rue cette semaine pour exprimer leur colère et leur inquiétude suite à l’annonce de 56 suppressions de postes au sein du grand groupe de médias privé, qui dégage pourtant encore d’importants bénéfices. Entre la logique de rentabilité et la baisse des revenus issus de la publicité, c’est toute une profession garante de la vie démocratique qui est menacée à travers la Suisse romande. Reportage dans ces rédactions qui chancèlent.
La faillite d'une société si verte qui avait tout pour plaire
Des milliers de victimes et 100 millions de francs évaporés. Pendant des années, la société suisse ShareWood a proposé un concept séduisant : investir dans des forêts au Brésil et encaisser de juteux bénéfices tout en faisant un geste pour la planète. En réalité, la société a profité de ses fausses vertus écologiques pour signer des chèques en bois et engloutir les économies de centaines de Romands avant de tomber en faillite. Enquête entre la Suisse et le Brésil.
Faillite de ShareWood: Les précisions de Gilles Clémençon
Gilles Clémençon, journaliste de Mise au Point, explique que si la justice zurichoise continue d’enquêter sur les activités illicites de la société ShareWood, les investisseurs lésés n’ont plus vraiment l’espoir de retrouver leur mise de départ. Il est au surplus difficile de savoir si ShareWood avait d’emblée une intention malveillante, et il est possible que l’engrenage de l’escroquerie se soit mis en place à mesure que la société périclitait et n’arrivait plus à garantir les rendements promis.
Stations de ski fantômes
65 remontées mécaniques sont déjà à l’abandon en Suisse, comme à Super St-Bernard où les installations sont restées comme une verrue après la faillite. La situation pourrait même s’aggraver, car selon une étude récente, un réchauffement climatique de l’ordre de 3 degrés menace 87% du domaine skiable suisse. Que faire alors de ces anciennes installations dont le démantèlement s’annonce de plus en plus problématique ?