Paju termine cette saison en mettant le cap sur l'Antarctique, un monde à part, une planète sur la planète. Et c'est une photographe, d'origine tessinoise, Daisy Gilardini, qui nous servira de guide. Cette dernière n'hésite pas à affronter des conditions extrêmes pour ramener des images et immortaliser ces paysages à la beauté pure et à l'équilibre fragile… C'est un message que tente aussi de véhiculer le jardin botanique de Neuchâtel, niché au creux du Vallon de l'Ermitage.
La fièvre des pôles, Daisy Gilardini l’a attrapée dans son Tessin natal. Elle est encore enfant lorsqu’elle reçoit en cadeau un petit phoque en peluche et depuis, le désir de voir les immensités glacées ne l’a plus quittée. Mais il lui faudra attendre.
Partageant son temps entre un emploi de comptable et sa passion du voyage, c’est à 39 ans qu’elle découvre enfin, envoûtée, la pureté majestueuse de l’Antarctique. Depuis, Daisy n’a de cesse d’y retourner, accompagnée par David, son mari aquarelliste. Mais ce n’est pas qu’avec les yeux qu’elle parcourt maintenant les lieux les plus sauvages de la planète.
Venue à la photographie un peu par hasard, rare femme à affronter des conditions extrêmes pour en ramener des images, c’est avec son appareil que Daisy saisit la beauté pure des paysages polaires et les mystères de la vie sauvage, pour mieux témoigner de leur fragilité. Et pour cela, elle a dû changer de vie…
Un reportage d'Antoine Plantevin