Une invitation au voyage qui commence tout près des nuages en compagnie de Laurent Sciboz. Celui-ci consacre l'essentiel de son temps libre au vol en montgolfière et à la photographie. Cap ensuite sur les îles de la Madeleine au Canada, à la période bénie de la pêche au homard. Dépaysement en images et en musique ! Et pour finir, l'exotisme des plantes succulentes sera au rendez-vous des présentations qui ont lieu cette semaine à Zurich.
Les yeux dans les cieux - Mon homard au Canada
Les yeux dans les cieux
Laurent Sciboz, ce père de famille originaire de Matran, près de Fribourg, responsable d’un centre de recherche informatique au Technopôle de Sierre, consacre l’essentiel de son temps libre au vol en montgolfière et à la photographie. Avec ses amis Nicolas Tièche, aérostier et Roland Wicki, logisticien pour certaines expéditions extrêmes de Jean-Louis Etienne et Bertrand Piccard, il réalise également régulièrement des vols en ballon à gaz. Le monde vu d’en haut en tutoyant les nuages, avec le silence comme témoin.
A la différence du ballon à air chaud, le ballon à gaz est constitué d’une enveloppe fermée et gonflée à l’hydrogène qui lui permet de voler jusqu’à plusieurs jours contrairement aux ballons à air chaud qui sont limités par l’autonomie des bonbonnes de gaz embarquées à bord. C’est la technique des pionniers de l’aéronautique, des premiers aéronefs de l’histoire.
Malheureusement, aujourd’hui, la seule possibilité de voler en ballon à gaz se trouve à Zurzach dans le canton d’Argovie. Raison pour laquelle, Laurent et ses amis développent actuellement le projet de recréer un "station gaz" en Suisse romande dans le but, à terme, de pouvoir, peut-être un jour, organiser une édition de la fameuse "Gordon Bennett", la plus ancienne compétition aéronautique, équivalent à l’ "America’s Cup" pour la voile.
Un reportage de Pascal Magnin
Mon homard au Canada
La pêche aux homards aux îles de la Madeleine (Canada) commence chaque année début mai et ne dure que 9 semaines. Sur ces îles québécoises qui se situent en plein milieu du Golfe Saint-Laurent on connaît la tradition de cette pêche depuis 138 ans. Chaque année c’est la même effervescence sur ces îles, tous les printemps les 325 pêcheurs madelinots mettent leurs casiers à l’eau pour traquer le homard tout autour de l’archipel.
La pêche au homard rythme la vie des îles, c'est aussi le moment de l'année où ses habitants se réveillent car durant la saison morte les madelinots vivent un peu au ralentis, par ici les hivers sont longs et rigoureux.
Les fonds marins rocheux qui entourent les îles regorgent de ces crustacés. Tous les jours chaque bateau ramène au port entre 400 et 600 homards, une pêche miraculeuse qui rapporte. Les pêcheurs madelinots sont très conscients et très soucieux de préserver la ressource, c’est pour cette raison que cette pêche est fortement réglementée, ils relâchent en mer systématiquement les petits homards et les femelles portants des oeufs.
La pêche aux homards est la principale activée commerciale des îles, avant même le tourisme estival, c’est dire l’importance de cette pêche pour les 14'000 insulaires. Pourtant ces dernières années les pêcheurs de homards en Amérique du Nord sont confrontés à une baisse du prix d’achat de leurs homards, c’est une pêche qui est en crise et beaucoup moins lucrative qu’elle ne l’a été.
"Passe-moi les jumelles" est allé à la rencontre de deux pêcheurs de homards passionnés par leur métier et par ce coin de pays où ils sont nés. Découvrez cette pêche originale et rare, mais aussi les paysages cartes postales et les musiques des Îles de la Madeleine.
Un reportage de Dominique Clément
Collection des succulentes de Zürich
C'est un lieu qui affiche fièrement plus de 80 ans d'histoire. Fondé en 1931 sur les bases d'une collection privée léguée à la ville, c'est désormais une véritable institution. Six serres, un jardin de rocailles et de nombreux abris chauffés en composent le décor, sont le refuge de quelque 25'000 plantes. 6500 espèces différentes qui donnent l'illusion du voyage...