Après la ViaJacobi qui nous a permis de traverser la Suisse d’est en ouest sur les traces de Saint-Jacques de Compostelle la saison dernière, nous avons choisi un autre fil rouge pour nos présentations, à découvrir dès notre retour à l’antenne le 28 août prochain. Le Rhône, ce fleuve qui naît en Suisse, au cœur du massif du Gothard pour se jeter dans la Méditerranée, à Port-Saint-Louis du Rhône, quelque 800 kilomètres plus loin, nous accompagnera au fil de 13 émissions.
Caractéristiques
Étapes: 13 Longueur: 800 km Parcours: du glacier du Rhône à Port-Saint-Louis
Étape 9
Sur la ViaRhôna, de Jons à Lyon
C’est à vélo que nous avons choisi de vivre cette neuvième étape au fil du Rhône, une petite trentaine de kilomètres entre Jons et Lyon, essentiellement en voies vertes. Il s’agit là de l’un des tronçons de la ViaRhôna, dont l’ambition à terme est de relier le Léman à la Méditerranée, des panoramas alpins aux plages de Camargue, et d’offrir aux cyclistes un itinéraire de quelque 815 kilomètres.
C’est dans la région Rhône-Alpes que celui-ci est le plus développé (416 sur 552 kilomètres y ont ainsi été aménagés), alors que les deux autres régions traversées par la ViaRhôna, Provence-Alpes-Côtes d’Azur et Languedoc-Roussillon sont encore un peu à la traîne.
Le tronçon que nous avons choisi d’emprunter se joue astucieusement de l’environnement urbanisé du Grand Lyon pour relier, au départ de Jons et de ses lônes sauvages, paisibles et bucoliques, les parcs et plans d’eau de l’agglomération. Les premiers coups de pédale se font le long du canal de Jonage, sur une piste cyclable en terre que seuls fréquentent les promeneurs et les cyclistes, alors que les berges se révèlent dans toute une gamme de verts, puis nous amènent à traverser le pont d’Herbens, l'une des portes d'entrée du Grand Parc.
De l'aménagement des canaux de Miribel et de Jonage, est né ce site historique, véritable poumon de verdure du Grand Lyon. Là, aux portes de la ville, 2200 hectares de nature préservée, dont 350 de plans d'eau, dévoilent des richesses insoupçonnées.
Et si le lieu se prête à merveille aux loisirs de toutes sortes, sa mission est autrement plus sérieuse, celle de protéger Lyon contre les inondations en cas de crues du Rhône, car celui-ci parfois montre un visage bien moins paisible. C’est aussi une manière de préserver la nappe phréatique du lac des Eaux Bleues, réserve en eau potable de l’agglomération lyonnaise.
Ensuite, après un passage un peu moins sympathique non loin des bretelles d’autoroutes, la balade nous permet de retrouver les rives du Rhône, large et imposant, alors que le pont Raymond Poincaré semble nous accueillir en ville.
Une ville de Lyon qui le temps de terminer cette excursion nous présente un visage bien peu urbain avec son parc de la Tête d’Or. Créé en 1857, c'est l'un des plus grands parcs de France. Dans cet écrin en plein cœur de la ville, son lac à qui un ancien bras du Rhône a donné naissance, se fait désormais l'écho des rires des enfants.
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C’est à Seyssel que nous avons choisi de retrouver le Rhône cette semaine, cette commune française à cheval sur deux départements, la Haute-Savoie sur la rive gauche du Rhône et l'Ain sur la rive droite. De là, c'est au plus près de l'eau que nous allons vivre cette huitième étape, la pagaie à la main pour descendre le Vieux-Rhône jusqu’à Chanaz, au coeur d'une réserve naturelle.
De sa base nautique aux allures balnéaires, plusieurs possibilités s’offriront à vous pour découvrir quelques-unes des merveilles de cette Réserve Natura 2000, avec des balades en canoë-kayak d’une heure et demie pour la plus facile jusqu’à celle qui prend la journée pour les plus courageux.
Nous avons choisi la version intermédiaire, celle qui relie Seyssel à Chanaz et son canal de Savière: 18 kilomètres de navigation tranquille sur le Vieux Rhône que seuls trois rapides viendront animer un peu. De quoi vous accorder le temps de l’observation, puisque bien souvent vous pagaierez en compagnie d’aigrettes, hérons, martins-pêcheurs ou milans noirs, alors que certaines de ses lônes, petits bras sauvages du cours d'eau, abriterait le castor d'Europe. Il faut savoir que depuis 1995, une partie des bénéfices issus de la production hydroélectrique sert justement à financer la réhabilitation des lônes du Rhône permettant à bon nombre d’espèces protégées de s’y épanouir.
Une petite pause s’imposera certainement en chemin sur les plages de galets des îles de la Malourdie, crées lors du creusement du canal de dérivation du Rhône. Un nom au goût d'ailleurs qui vous fera l’espace d’un instant oublier où vous êtes. Le temps de passer sous le pont de Culoz, puis du côté de Vions et voilà déjà Chanaz, un charmant village de Savoie qui vit les pieds dans l’eau, au bord du canal de Savière. Pas étonnant que dans la région, on le surnomme "la petite Venise".
Au sommet du Fort l'Ecluse (Promenez-vous avec la souris sur le lecteur vidéo pour une vue en 360°.)
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Le fonctionnement du pont-levis de Fort l'Ecluse (Baladez-vous avec la souris sur le lecteur vidéo pour une vue en 360°)
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La vue depuis la terrasse du Fort l'Ecluse (Naviguez avec la souris sur le lecteur vidéo pour une vue en 360°.)
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Cette semaine, c’est à Chancy, dans le canton de Genève, que nous avons souhaité jeter un oeil au Rhône, là où il vit ses derniers instants sur le territoire helvétique avant de commencer sa longue route à travers la France jusqu’à Port-Saint-Louis du Rhône, quand il se jette dans la Méditerranée.
Surnommée parfois le "Far-West" de la Suisse, Chancy est la commune la plus occidentale de notre pays et correspond également au point le plus bas en altitude de toute la Suisse romande. Selon certains historiens, son nom viendrait d'un dénommé Cantius qui avait construit ici sa villa, au premier siècle de notre ère. A cette époque déjà, Chancy était un village frontière. Désormais seuls les frontaliers dans leur va-et-vient quotidien le traversent.
Quant au Rhône, c’est à partir de là qu’il s’étale pour arroser le site de l'Étournel, une vaste zone protégée, composée d’étangs hérités d'anciennes gravières, de roselières et de prairies sèches, avant de se resserrer au passage de la Cluse du Jura qu'il a patiemment creusé au cours des millénaires.
Là, il a perdu toute la fougue qu'il avait encore au début du XXème siècle, car entre le Fort-de-l'Écluse et Bellegarde se trouvaient naguère les fameuses pertes du Rhône. Sur ce défilé, veille par contre encore le Fort, ouvrage militaire fortifié, des XVIème et XVIIème siècles, profondément modifié vers 1830, construit à flanc de montagne qui fut le témoin au fil de l'histoire de nombreux événements et l’enjeu de bien des conflits militaires.
Étape 6
En croisière sur le Léman
La semaine passée, nous avons quitté le Rhône, au moment où il se jette dans le Léman, du côté de la Réserve des Grangettes, tout près du Bouveret. C’est là qu’il mêle ses eaux au plus grand lac alpin et subalpin d’Europe centrale, dont le nom viendrait du celte, "Lem" signifiant grand et "An" voulant dire eau.
Le Léman reçoit également les eaux d’autres rivières provenant de cantons suisses, tels que le Valais, Vaud, Fribourg et Genève, ainsi que de départements français voisins, la Haute-Savoie et l’Ain. Il est intéressant de savoir d’ailleurs qu’une douzaine d'années est nécessaire pour que les eaux du lac soient complètement brassées.
C’est à bord d’un bateau "Belle Époque" de la CGN que nous avons souhaité le traverser, de Lavaux et ses vignobles inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO jusqu’à Genève, histoire de prendre le temps d’apprécier la douceur du paysage qui défile au rythme régulier des roues à aubes. Cette compagnie de navigation créée en 1873, afin de résister à la concurrence des trains dans la région, continue d’exploiter à la belle saison une flotte de bateaux à vapeurs datant du début du siècle dernier, pour tous les amoureux des belles machines et les nostalgiques d’une époque révolue.
Comme par un heureux hasard, c’est sur le bateau Rhône que nous avons quant à nous navigué, le dernier bateau-salon à vapeur construit par Sulzer Winterthur et mis en service en 1927. Son salon de 1 classe a été rénové et sa machine à vapeur peut désormais être admirée, grâce à la pose de capots transparents. Nostalgie, vous avez dit nostalgie…
Après avoir déroulé ses eaux bien sagement tout au long de la Vallée du Rhône, à travers le canton du Valais puis celui de Vaud, notre fleuve fil rouge se jette ensuite dans le Léman, où se trouve un site humide d’importance mondiale, la réserve naturelle des Grangettes.
Là, sur la commune de Noville, entre Villeneuve et Le Bouveret, existe un site aux apparences sauvages et préservées qui ne constitue toutefois qu’un petit reste des marais du Rhône qui recouvraient la plaine il y a 150 ans. A cette époque, alors que le fleuve coulait libre, il maintenait de lui-même la diversité de ce biotope creusant les rives, inondant les champs, embarquant quelques arbres au passage.
Autant de revitalisations à grande échelle qui aujourd'hui doivent être réalisées par les hommes, plus discrètement, l’air de ne pas y toucher. Faucher, abattre, creuser pour éviter que la forêt n’envahisse les marais, que les étangs ne se comblent de végétaux, voici quelles sont les tâches de la Fondation des Grangettes, créée en 1989, afin de permettre la pérennisation de ce patrimoine exceptionnel.
Entre roselières lacustres, étangs, forêts et prairies, ce site constitue une mosaïque de milieux naturels éparpillés sur 120 hectares qui sont le repère d’une faune et d’une flore riches et variées qui nous appellent tout simplement à prendre le temps de contempler et d’observer.
Pour notre quatrième étape au fil du Rhône, nous avons une nouvelle fois choisi de prendre un peu de hauteur pour voir comment vergers et champs agricoles quadrillent la vallée du Rhône. Saillon se devine encore de l’autre côté du Rhône, alors que le but de notre escapade lui nous domine, la Pierre Avoi qui culmine à 2473 mètres d’altitude.
Au départ du lieu-dit Boveresse, sur les hauts des Mayens-de-Saxon, là où démarre également celui qu’on surnomme le roi des bisses, celui de Saxon, qui avec ses 26 kilomètres de long, est le plus long du canton, nous vous proposons une balade un peu aérienne de quelque 900 mètres de dénivelé.
Si la première partie se déroule essentiellement à travers pâturage et forêts, nous offrant ici et là quelques regards sur la vallée du Rhône, le terrain change, se fait plus escarpé à mesure que l’on s’approche de celle que d’aucuns dans la région nomment plutôt Pierre A Voir. Il faut dire que ce pic au-dessus de nos têtes se mérite: nid d’aigle perché qu’on aperçoit loin à la ronde, à la fois si proche et comme inaccessible.
Le sentier s’en détache ensuite quelque peu, traverse un pierrier où les neiges sont tenaces, avant de parvenir sur une crête qui s’ouvre sur la vallée de Bagnes, ses glaciers, les Combins et le Mont-Blanc qui se dessine. A partir de là, la montagne tant désirée est comme dissimulée dans un fatras de rochers parmi lesquels il faudra trouver son chemin, avant de parvenir à une série d’échelles de métal et d’escaliers creusés dans la pierre que ceux qui souffrent du vertige auront peut-être de la peine à affronter…
Et pourtant, l’effort en vaut la peine… tant la vue là-haut est à couper le souffle: à perte de vue, les sommets s’alignent, alors qu’en bas, le Rhône, fine ligne d’eau à peine esquissée, est tenu bien à carreau par les hommes et leurs activités.
Un trail a lieu chaque année en juin autour de cette montagne. Plus d'infos...
Étape 3
Le Saillon de Farinet
La semaine passée, c’est un Rhône sauvage et libre que nous avons quitté du côté du Bois de Finges. A partir de là, il présente un visage plus docile dans la vallée qui porte son nom, canalisé, domestiqué pour ne pas trop empiéter sur les activités des hommes. Parmi elles et non des moindres, il y a forcément la vigne qui, à Saillon et ses environs par exemple, semble occuper chaque centimètre carré du territoire.
Mais, ce terroir qui se décline en une trentaine de cépages porte également une autre empreinte en lui, celle de Farinet, le célèbre contrebandier et faux-monnayeur, originaire des Etats de Savoie, mais surtout connu en Valais où d’aucuns en ont fait un défenseur local de la liberté et une incarnation de la résistance à l'autorité. Traqué par la police alors qu'il cherchait asile à Saillon, c’est au bas des gorges de la Salentze, que son corps sans vie a été retrouvé le 17 avril 1880.
Pas étonnant que cela soit ici, haut-perchée 136 mètres au-dessus de l’abîme, qu’une passerelle enjambe désormais le vide reliant deux rives pendant longtemps séparées. Depuis 2001, celle qu’on a forcément nommée "La Passerelle à Farinet" permet de passer de Leytron et ses hameaux à Saillon, en profitant d’un coup d’oeil grandiose sur la plaine, le vignoble et les sommets environnants, tout en admirant les courageux grimpeurs qui affrontent la via ferrata.
Un chemin permet ensuite de rejoindre un autre lieu dédié à Farinet, celui de la Colline Ardente, propice au recueillement et habité par l’esprit de liberté qu’il incarne toujours. C’est là que se trouve la plus petite vigne cadastrée du monde qui ne compte que 3 ceps pour une superficie de 1,618 m. Créée par l’acteur Jean-Louis Barrault, qui incarna Farinet dans "L'Or dans la montagne"en 1938, elle appartient désormais au Dalaï Lama. Chaque année, des personnalités du sport, des arts et de la politique viennent cérémonieusement la travailler et obtenir de ces grains quelques gouttes d’un précieux nectar qui rehausse une cuvée vendue au bénéfice de bonnes oeuvres.
De là, on pourra rejoindre enfin celle qu’on considère comme l’emblème de Saillon, la Tour Bayart, donjon qui, du haut de ses 19 mètres, domine la vallée du Rhône. Rien aujourd’hui nous rappelle qu’elle a été autrefois le théâtre d'un drame, celui du suicide de Guigonne de Saillon, qui de désespoir, par une nuit d’encre, se jeta du haut de la tour.
La deuxième étape de notre périple au fil du Rhône nous emmène au coeur du Parc naturel régional Pfyn-Finges qui s’étend de Gampel à Sierre, englobant ainsi douze communes des deux côtés de la frontière linguistique. Le Parc tire son nom de la réserve naturelle du Bois de Finges, Pfyn en étant la traduction allemande, et se veut un pont jeté entre le Haut et le Bas-Valais.
Du village de Varone, perché sur une colline sur la rive droite du Rhône, on peut embrasser d’un seul regard ce paysage, ses forêts denses, le fleuve et ses méandres. C’est de là que nous avons entamé notre balade pour admirer d’en-haut une réserve protégée par l’Etat du Valais depuis 1997 et qui fait partie de l'inventaire des paysages et monuments naturels de Suisse qui méritent protection depuis 1963 déjà. Avec raison et à plus d’un titre, car le Bois de Finges est non seulement une des plus grandes pinèdes en superficie des Alpes mais comprend également une des plus importantes zones alluviales protégée de notre pays.
Pour notre part, ce bout de territoire de dix kilomètres carrés nous intéresse tout spécialement, car il est traversé par l’un des derniers tronçons sauvages du Rhône. Sur une longueur de sept kilomètres, il coule ici librement. Ainsi, étendant ses îles, ses bras, ses forêts alluviales et ses paysages buissonneux, le fleuve offre à la faune et la flore un espace de liberté dans lequel elles s’expriment dans toute leur diversité.
S’il en est ainsi aujourd’hui, c’est à cause de l’Illgraben, l’un des bassins versants les plus actifs des Alpes suisses et de sa rivière l’Illbach. Souvent, elle déverse ses laves torrentielles, charrie des matériaux dans le Rhône et affiche d’ailleurs ses humeurs en faisant varier la couleur du fleuve.
Du pont bhoutanais qui l’enjambe près de Susten, un paysage alluvial unique se dessine, alors que tel un symbole, cette passerelle marque non seulement un lien avec des contrées de montagne d’autres continents mais aussi le trait d’union entre les deux régions linguistiques du Valais.
Ce périple inévitablement commence là où le Rhône prend sa source au coeur du glacier qui se dit "Rhonegletscher" ou "Rottengletscher" en allemand, pas loin de la route qui mène au col de la Furka, tout à l'extrémité nord-est du canton du Valais. Même si depuis quelques années, on le protège de bâches pour tenter de ralentir les effets du temps, il a, comme la plupart des glaciers alpins, passablement reculé depuis le milieu du XIXème siècle.
En effet, si à l’époque, il étendait son fleuve de glace jusqu’aux environs de Gletsch, qui ne porte d’ailleurs pas un tel nom par hasard, c’est bien plus haut qu’il faut désormais le trouver. Quelques dates inscrites sur des rochers permettent aux visiteurs de prendre la mesure de son déplacement qu’on estime à environ 10 centimètres par jour. Aujourd’hui, il s’étend sur 8 kilomètres et atteint une largeur d’un peu plus de mille mètres. Sa superficie quant à elle est de 17 km.
Chaque année et ceci depuis plus de 170 ans, on y creuse à l’intérieur un tunnel d’une centaine de mètres dans lesquels les visiteurs peuvent déambuler pour admirer ses fascinants jeux de couleurs et de lumières et être ainsi au plus près des éléments.
Une très jolie balade est en outre possible dans la vallée qui mène à Gletsch avec un sentier didactique qui témoigne de la présence imposante du glacier du Rhône et du chemin parcouru au fil du temps. Victor Hugo a su le raconter à merveille dans le poème qu’il lui a consacré "Dicté en présence du glacier du Rhône", tiré du recueil "Les feuilles d’automne".