Depuis quelques années, le sport de compétition connaît un phénomène en pleine expansion : « les "pushy parents", littéralement: les parent qui poussent... » Ces parents veulent à tout prix faire de leur enfant un champion. Ils envahissent les stades, les salles de sport et prennent même en charge l'entraînement de leur progéniture. De grands noms comme Tiger Woods ont été formés avec succès au sein de la cellule familiale. Mais d'autres y ont laissé leur équilibre et leurs rêves de gloire.
Des parents tentent de pousser leur enfant vers les sommets du sport. Tous ne deviendront pas Tiger Woods, et certains champions en herbe y laissent des plumes.
Jeudi 17 avril 2008 à 20:05
Les sportifs promus sur le podium grâce à la tenacité de leurs parents ne sont plus des exceptions. Le golfeur Tiger Woods, les sœurs Williams ou, plus proche de nous, Martina Hingis sont des exemples célèbres - et réussis - de cette fusion entre le rôle parental et celui d'entraîneur. Mais à l'heure du sport-business, l'hypermédiatisation de ces succès fait naître chez certains parents l'espoir de faire de leur enfant une future star du sport à n'importe quel prix... Or très souvent la relation fusionnelle existant entre un parent-entraîneur et son enfant s'avère difficile à gérer, problématique et même destructrice. Car faire porter ses rêves de gloire à sa progéniture est périlleux; dans des cas extrêmes, comme celui de l'athlète Joalsiae Llado, le parent-entraîneur peut même devenir un parent abuseur.
Le réalisateur Pierre Morath a exploré toutes les facettes de la relation complexe existant entre la famille et la compétition de haut niveau. De Jan Silva, ce jeune américain de 4 ans que ses parents veulent transformer en nouveau Roger Federer à la tenniswoman vaudoise Timea Bacszinsky et à l'épéiste valaisanne Sophie Lamont, il nous raconte comment ces sportifs reconnus ont vécu - parfois bien et parfois moins bien - la relation intense existant entre leurs parents et le sport.
Rediffusion le vendredi 18 avril 2008 à 0h25 et le lundi 21 avril 2008 à 10h30 et 15h00 sur TSR2.
Générique
Un reportage de Pierre Morath