Temps présent
Autant en rapporte le vent
Cela s'apparente à une ruée vers l'or sur les crêtes du Jura. Depuis que Berne subventionne le courant vert, les grands groupes d'électricité se disputent les meilleurs sites venteux pour y implanter des parcs éoliens. Depuis, un vent de folie souffle sur nos montagnes. Dans les Franches Montagnes, St Brais a déjà franchi le pas avec deux éoliennes géantes, suscitant rébellion dans le village et jalousie aux alentours...
Jeudi 8 avril à 20:10 sur TSR1
Il y a eu la Révolution industrielle, il y aura la Révolution verte. Et le Jura est en train de la vivre. Ce reportage hivernal plonge dans les courants venteux de trois communes des Franches Montagnes, confrontées à la pression des grands groupes électriques pour venir y implanter des éoliennes industrielles. Certaines communes tirent leur épingle du jeu, d'autres tentent de résister... contre vents et argent. La Confédération s'est lancée dans le subventionnement du courant vert au printemps 2009, provoquant une course au vent sans précédent en Suisse. Les grands groupes d'électricité se disputent âprement les meilleurs sites venteux pour y implanter des parcs éoliens. Le reportage nous fait aussi rencontrer Stephane Piljs, le «chercheur de vent» envoyé par les Services Industriels de Genève sur les crêtes jurassiennes. Genève, justement, compte fermement sur les vents jurassiens pour produire à l'avenir du courant servant à 100'000 ménages genevois.
Une détermination qui secoue les autorités cantonales jurassiennes. Elles craignent le moment où leurs petits enfants auront à acheter aux Services Industriels genevois un courant éolien produit sur territoire jurassien... «au prix demandé par Genève». Un scénario qu'elles envisagent pour les années 2020 ou 2030, et quelles essaient de contrer.
Rediffusion le vendredi 9 avril 2010 à 0h45 et le lundi 12 avril 2010 à 14h40 sur TSR2.
Générique
Un reportage de Raphaël Engel
Image : Riccardo Willig Son : Gianni Del Gaudio Montage : Maya Schmid
En plus...
Détatouez-moi !
Le boom du tatouage, on connaît. Aujourd'hui, les cabinets des dermatologues doivent faire face à l'envers de la médaille : retirer une marque dans la peau, que l'on croyait éternelle. Au travail, face à ses clients, ou avec un nouveau partenaire, il arrive qu'on regrette son tatouage et qu'il faille alors passer au rayon laser, ou pire, au bistouri.
Jeudi 8 avril à 20:35 sur TSR1
Des tatouages, en veux-tu en voilà ! Entre les conventions qui se suivent et les nombreux cabinets de tatouages, le boom du tattoo est entré dans l'âge adulte. La mode, les magazines, les people, les séries télé, tous s'en emparent. Les tatouages, hier considérés comme une marque infamante portée par quelques dissidents, révoltés ou marginaux, s'apparentent aujourd'hui à un phénomène culturel, à visée d'individualisation et d'esthétisation, une façon personnelle de prendre possession de son corps. Entre douleur ou secrète jouissance, les tatouages gagnent du terrain sur le corps entier. Ils s'agrandissent. Les femmes s'y lancent et forment une bonne partie de la clientèle des tatoueurs d'aujourd'hui. Mais un tatouage c'est pour la vie. Et si aujourd'hui ça ne l'était plus ? Il ne vous plaît plus, vous ne le supportez plus, il faut songer à l'enlever, à condition d'aller trouver son dermatologue, seul habilité à vous détatouer. Bien que le détatouage soit rendu possible aujourd'hui à l'aide du laser, il n'en reste pas moins que l'opération est coûteuse, parfois douloureuse, et les séances, pour en venir à bout, assurément nombreuses. Tout dépendra de la grandeur et des couleurs de votre tatouage. Il y a aussi des limites aux détatouages et il faut alors simplement y renoncer, et assumer ses choix passés.
Rediffusion le vendredi 9 avril 2010 à 0h45 et le lundi 12 avril 2010 à 14h40 sur TSR2.
Générique
Un reportage de Jean Quaratino
Image : Didier Charton Son : Ehud Goren Montage Valérie Weyer