Suzy attend : elle est prête à donner l’un de ses reins à son mari, gravement malade. Laurent est inquiet : il ne sait pas encore si la moitié de son foie qu’il a offerte à son pote Cédric, lui sauvera définitivement la vie. Témoignages édifiants autour d’un phénomène nouveau en Suisse: la transplantation à partir de donneurs vivants, qui tend à pallier le manque cruel d’organes à partir de donneurs décédés.
Comment accepter que l'un de vos proches se fasse amputer de l’un de ses reins ou de la moitié de son foie pour vous sauver la vie? Comment, à l’inverse, peut-on faire don - de son vivant - de l’un de ses organes? Comment les médecins peuvent-ils trahir le serment d’Hypocrate en agressant médicalement une personne, certes volontaire mais en parfaite santé, pour sauver un malade condamné?
Entre culpabilité du receveur et euphorie du donneur, entre progrès de la science médicale et interrogations éthiques, Temps Présent témoigne d’un phénomène toujours plus répandu en Suisse: la transplantation à partir de donneurs vivants. Mais pourquoi, aujourd’hui, doit-on en Suisse prélever des organes sur des personnes vivantes, qui paient très cher de leur personne pour sauver un proche, alors que le nombre potentiel de donneurs décédés suffirait à sauver la centaine de malades qui meurent chaque année en raison du manque d’organes en Suisse?
Rediffusion le vendredi 27 septembre 2013 à 0h10 et le lundi 30 septembre 2013 à 16h05 sur RTS Deux.
Générique
Un reportage de Frank Preiswerk et Roland Tillmanns