Les zoos Suisses connaissent un succès inégalé avec plus de cinq millions de visiteurs par année. Mais comment vivent ces animaux en captivité ? Véritable fourmilière aux apparences de cinq étoiles, où des centaines d’employés sont aux petits soins, les zoos font aussi parfois l’objet de polémiques. Les animaux souffrent-ils de la captivité ? Pourquoi les abattre quand ils sont trop nombreux ? Immersion derrière les grilles de deux zoos suisses, Bâle et Servion.
Le succès des zoos suisses ne se dément pas. Plus de 5 millions de visiteurs en moyenne par année, pour les quelques 80 parcs animaliers de tailles diverses que compte le pays. Mais s'ils nous fascinent, les zoos nous intriguent aussi. Et derrière la vitrine animale, au-delà du succès, le quotidien des travailleurs de zoos en Suisse - soigneurs, biologistes, curateurs - reste méconnu. Parfois même mal considéré. Un travail pourtant acharné, afin de rendre supportable le séjour des animaux captifs. Une tâche d'autant plus ardue, que si les animaux de zoos sont pour la plupart nés en captivité, ils restent avant tout des bêtes sauvages.
La visite au zoo. Un classique indémodable. Et pourtant, qui ne s'est jamais demandé comment les animaux vivent cette existence en captivité, livrés à nos regards curieux ?
Pour certains hôtels quatre étoiles, pour d'autres prisons pour bêtes sauvages, les zoos continuent d'intriguer, et de susciter parfois la polémique. En septembre de cette année, un zoo danois autopsiait en public un lionceau surnuméraire, et mettait en lumière des pratiques courantes dans les zoos, mais peu médiatisées jusqu'alors. Qu'en est-il dans les zoos suisses? Une équipe de Temps Présent s'est rendue aux zoos de Bâle et de Servion, pour rendre compte du travail quotidien des employés de zoos. Un travail acharné, pour assurer le bien-être mental et physique de leurs pensionnaires exotiques. Un travail parfois dangereux, souvent frustrant, toujours passionnant...
Rediffusion le vendredi 11 décembre 2015 à 10h30 et lundi 14 décembre 2015 à 15h45 sur RTS Deux.
Générique
Un reportage de Cédric Louis
Image : Patrice Cologne Son : Mathilda Angullo Montage : Monique Preiswerk