Début de tournage de la série Sacha, librement inspirée par la vie de Nicole Castioni
Genève, le 3 septembre 2020 – La réalisatrice suisse Léa Fazer tourne à partir du 7 septembre et jusqu’à mi-novembre la série intitulée Sacha, coproduite par la RTS avec RITA Productions et Arte. Il s’agit d’une série de 6x52’ sous forme de thriller psychologique, dont l’ambition est de s’emparer frontalement de thématiques contemporaines telles que la prostitution, la traite d’êtres humains et le crime organisé. Plus de 50 jours de tournage à Genève seront nécessaires pour questionner dans cette fiction la manipulation et les rapports de force et de domination qui se jouent au sein de nos sphères professionnelles et intimes. Les rôles principaux sont portés par Sophie Broustal, Vanille Lehmann, Michel Voïta ou encore Thibaud Evrard, pour un casting quasi intégralement suisse.
Série psychologique et policière, Sacha veut susciter un débat et une prise de conscience, dans une fiction qui témoigne de la vérité de ces réalités multiples, violentes et cachées. Le personnage d’Anne Dupraz, l’héroïne, est inspiré par la vie de Nicole Castioni qu’elle raconte dans son autobiographie Le soleil au bout de la nuit paru aux Editions Albin Michel. Cette dernière a d’ailleurs participé à l’écriture de la série.
Du 7 septembre au 20 novembre, Léa Fazer, cinéaste et scénariste, met en scène à travers une double enquête policière et intime le parcours d’une femme qui se libère du poids de son passé. Léa Fazer pose un regard engagé, sans moralisme, mais aussi sans concession sur ce récit de vie singulier et pourtant universel dans ses résonances avec nombre d’histoires individuelles autant que de thématiques sociétales actuelles.
Sacha
Une femme de 48 ans se fait arrêter pour avoir tiré sur un homme, à présent entre la vie et la mort. L’affaire pourrait ressembler à tant d’autres, mais cette femme n’est pas comme les autres : il s’agit d’Anne Dupraz, l’ une des procureures les plus respectées et redoutées de Genève. La situation est exceptionnelle. Il faut agir dans l’urgence et en toute discrétion. La plupart des procureurs connaissant très bien Anne, c’est Carla Meier, originaire de Suisse alémanique et récemment arrivée à Genève, qui mènera l’enquête. L’affaire est d’autant plus délicate que l’homme sur lequel Anne a tiré était loin d’être un saint. Patron de plusieurs établissements à Genève, il fréquentait les bars à champagne, le monde de la nuit et de la prostitution. Pour comprendre comment Anne n’a pas hésité à sacrifier sa carrière et sa liberté pour tirer sur cet homme, Carla devra dénouer les fils du passé. En interrogeant tous les protagonistes de cette affaire, le temps d’une garde à vue, Carla et ses collègues vont peu à peu percer à jour le secret qu’Anne aurait préféré taire à jamais. C’est son histoire que la série révélera. L’histoire d’une libération : celle de la parole.
Sophie Broustal, Vanille Lehmann, Thibaud Evrard et Michel Voïta incarneront ces personnages complexes et contemporains, confrontés aux démons de leur passé. Côté production, la RTS et ARTE collaborent avec Pauline Gygax et Max Karli (RITA Productions).
Relations toxiques, quêtes insatiables d’amour ou de réparation, conscientisations plus ou moins opérantes, sur fond de disparitions criminelles, Sacha déploie sa complexité narrative pour avancer vers la lumière et la libération. Une série réaliste et documentée, qui raconte les forces qui sont à l’œuvre chez une femme asservie puis libérée, à découvrir en 2021 sur la RTS.