Nuit du cinéma suisse
Prix du cinéma suisse
2 coproductions de la RTS primées
La coproduction belgo-suisse « Le milieu de l’horizon » (Box Productions sàrl), de Delphine Lehericey, est récompensée dans la catégorie « meilleur film de fiction ». Pour ce même film, Joanne Giger reçoit en outre le prix du « meilleur scénario ». Le prix du « meilleur documentaire » est décerné à « Immer und ewig » (Hugofilm Productions GmbH), de Fanny Bräuning. Olivia Pedroli, qui a composé la musique de ce film, reçoit le prix de la « meilleure musique de film ».
« Average Happiness », de Maja Gehrig (Langfilm / Bernard Lang AG), est récompensé dans la catégorie « meilleur film d’animation ». « Isola », de Aurelio Buchwalder (Zürcher Hochschule der Künste ZHdK), et « Still Working », de Julietta Korbel (Ecole Cantonale d’Art de Lausanne ECAL), se voient décerner ex aequo le prix du « meilleur film de diplôme ».
Les prix récompensant la « meilleure interprétation masculine » et la « meilleure interprétation féminine » vont à Sven Schelker pour son rôle de Bruno Manser dans le film « Bruno Manser – La voix de la forêt tropicale » et à Miriam Stein pour son rôle d’Odile dans « Moskau Einfach! ». Cecilia Steiner reçoit le prix de la « meilleure interprétation dans un second rôle » pour son rôle de « Hanna » dans « Der Büezer ».
Basil Da Cunha est récompensé dans la catégorie « meilleure photographie » pour sa prestation dans le film documentaire « O Fim do Mundo » et Jann Anderegg (« Baghdad in My Shadow ») reçoit une distinction dans la catégorie « meilleur montage ». Le Prix spécial de l’Académie est décerné au chef éclairagiste Ernst Brunner pour sa contribution aux films « Tambour battant » et « Sekuritas ».
La cérémonie de remise des prix de cette année a dû être annulée en raison de l’épidémie de coronavirus. Les prix seront remis lors d’une cérémonie organisée dans le cadre du Festival du film de Locarno. Le Prix d’honneur du cinéma suisse sera lui aussi remis à cette occasion. Le nom du lauréat de ce prix sera annoncé au préalable par l’Office fédéral de la culture (OFC). La prochaine édition ordinaire du Prix du cinéma suisse aura lieu le vendredi 26 mars 2021 à Genève.
L’Apollon de Gaza, un documentaire de Nicolas Wadimoff
À revoir ici jusqu'au vendredi 3 avril 2020
Dans le cadre de la soirée consacrée au Prix du Cinéma suisse, découvrez L’Apollon de Gaza, documentaire coproduit par la RTS, récemment projeté dans les cinémas de Suisse romande. En été 2013, une statue d’Apollon vieille de plus de 2500 ans est découverte dans les filets d’un pêcheur de Gaza. Puis, la statue disparaît, laissant la place à toutes les spéculations : dissimulée dans un tunnel, otage de groupes armés, détruite par des fondamentalistes ou revendue à des trafiquants d’art internationaux… Raconté sur le mode du thriller, ce film révèle aussi une autre image de Gaza.
En 2013, une statue d’Apollon datant de l’Antiquité est trouvée au large de Gaza avant de disparaitre dans d’étranges conditions. Œuvre de faussaires ou bénédiction des dieux pour un peuple palestinien en mal d’espoir et de reconnaissance ? Bientôt, la rumeur s’emballe alors qu’en coulisse, différents acteurs locaux et internationaux s’agitent par souci de préservation ou pur mercantilisme. Tourné à Gaza et Jérusalem, L’Apollon de Gaza se déploie comme un film-enquête lancé sur les traces de ceux et celles qui ont approché ou entendu parler de ce trésor national qui fait rêver et devient très vite l’objet de toutes les convoitises.
Passionnante réflexion sur le temps et la fragilité des civilisations, mais aussi méditation poétique et philosophique, le film nous immerge dans la réalité méconnue d’un territoire qui paie encore le prix de l’interminable conflit israélo-palestinien, mais où la vie, insoumise, subsiste envers et contre tout. Apportant un peu de lumière et de beauté dans le ciel de Gaza, la statue d’Apollon pourrait redonner une part de dignité à tout un peuple tout en réveillant par son histoire exaltante une fierté nationale trop souvent bafouée. Et si l’improbable messager des dieux soudainement réveillé par la mer pavait la voie à un avenir plus radieux ?
Une soirée pour le cinéma
Une émission de Julie Evard
Les Lauréats du Prix du Cinéma suisse 2020 sont connus : les femmes et les talents romands sont à l’honneur ! Julie Evard détaille le palmarès avec extraits, interview et bonus sur les films primés par l’Académie du Cinéma suisse.
Réalisation Alain Hugi
Attachée de Prod. Chiara Dell’Ambrogio
Fortuna, un film de Germinal Roaux
À revoir ici jusqu'au vendredi 3 avril 2020
Ours de Cristal pour le meilleur film et le Grand prix du jury international de Generation 14plus pour le meilleur film, Fortuna, filmé en noir et blanc, raconte l'histoire d'une jeune adolescente éthiopienne de 13 ans. Elle a traversé la Méditerranée et est accueillie avec d’autres migrants au Monastère du Simplon pour passer l’hiver. Elle y rencontre Kabir, 28 ans, dont elle tombe rapidement éperdument amoureuse. Leur relation se construit à l'abri des regards jusqu'au jour où Kabir disparaît. Au Monastère, les Frères de la communauté vont tenter de guider Fortuna dans les choix difficiles qui se posent à elle.
>> Pour en savoir plus : "Fortuna", de Germinal Roaux
Cinémaniak
À revoir ici jusqu'au vendredi 4 avril 2020
Tomatic
Trois meilleurs potes, Jimmy, Samy et Sofi, ont l’idée du siècle: utiliser un vieux distributeur automatique de friandises pour vendre du shit. Et il y a un chien dans le film aussi…
Réalisation: Christophe M. Saber (Suisse Romande-2019)
Avec: Michael Paz, Cyprien Colombo, Youssef Sahraoui
Newspaper news
Une femme lit le journal avec une telle intensité qu'elle en est littéralement dévorée. Peinte sur ses pages, elle est témoin de certains des événements tragiques de notre époque, se noie dans les déchets de l'océan et est menacée par les éléments déchaînés par les changements climatiques. Pourtant, dans son désespoir, elle transforme ces ténèbres en mouvement et en art, et elle plante ainsi les graines de l'espoir.
(Suisse Romande-2019)
Still Working - prix du « meilleur film de diplôme » ex-aequo
Dans une usine abandonné promise à la démolition, la routine de Pavel, le gardien, est perturbée par l’arrivée d’un jeune ingénieur qui découvre une machine inexplicablement restée en marche. Pavel va être confronté à la disparition prochaine de l’usine et à la fin de son univers…
Réalisation: Julietta Korbel (Suisse Romande-2019)
Avec: Beat Wittwer, Jean-Baptiste Le Vaillant
Le renard et l'oisille
Le hasard fait d’un Renard solitaire le père improvisé d’une Oisille à peine sortie de l’oeuf. C’est ainsi que deux routes se croisent pour faire naître une famille, jusqu’à ce que le Destin rappelle à chacun le chemin qui est le sien.
Réalisation: Frédéric Guillaume (Suisse Romande-2018)