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L'industrie des machines appelle à l'aide

L'industrie des machines est un moteur de l'économie suisse.
L'industrie des machines souffre d'une chute du nombre de commandes.
L'industrie suisse des machines est durement touchée par la crise: ses commandes ont plongé au premier trimestre et ses entreprises peinent à obtenir des crédits. Swissmem, l'association faîtière de la branche, appelle désormais l'Etat à la rescousse pour des crédits.

"Les milieux politiques doivent apporter leur aide pour assurer
l'octroi de crédits", a déclaré mercredi à la radio DRS le
président de Swissmem, Johann Schneider-Ammann.



En particulier, l'association faîtière propose que soit examinée
la solution du cautionnement. Cette réassurance supplémentaire
permettrait avant tout aux PME d' obtenir des crédits plus rapidement.

Garantie de l'octroi de crédit

En outre, Johann Schneider-Ammann préconise la création d'un
fonds relais, alimenté par les banques et l'industrie elle-même,
"probablement avec le soutien de la Banque nationale".



L'argent issu de ce fonds irait aux entreprises de plus grande
taille, permettant à celles-ci d'accéder rapidement à du capital
durant cette période de crise et de se préparer à la reprise,
a-t-il indiqué. Mais pas question de dilapider ce fonds. Celui-ci
devrait être remboursé, majoré de taux d'intérêts "corrects",
lorsque la conjoncture se retournera.



Raison pour laquelle le conseiller national radical refuse de
qualifier le mécanisme de fonds d'aide. En dépit du coup de pouce
étatique en faveur de la branche, la loi du marché doit prévaloir,
a-t-il relevé.

Hausse de la garantie à l'exportation

En outre, le président Johann Schneider-Ammann se montre
sceptique face à un troisième plan de relance public. Un tel
programme aurait certes un impact pour les entreprises axées sur le
marché national. Mais pour l'industrie d'exportation, ce sont
surtout les mesures conjoncturelles prises à l'étranger qui sont
décisives, a-t-il souligné.



Par contre, une augmentation de la garantie à l'exportation
pourrait avoir un effet positif. La mesure ne permettrait certes
pas d'accroître les commandes de la branche, mais elle mettrait les
entreprises d'exportation helvétiques sur un pied d'égalité avec
leurs consoeurs internationales.



ats/bri

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