Le monde de la nuit indigné par les restrictions cantonales

Face à la pandémie de coronavirus, il est devenu nécessaire de retrouver plus rapidement les gens qui se seraient rassemblés.

>> Lire également à ce sujet : Les applications de collectes de données font leur nid en Suisse

C'est dans cet esprit de précaution renforcée que certaines applications permettant de transmettre ses coordonnées ont commencé à se populariser. Elles sont notamment recommandées par Gastrovaud et les autorités neuchâteloises.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Matthias Egger quitte la présidence de la task force scientifique Covid-19. Le professeur bernois a confirmé vendredi à Keystone-ATS cette information du quotidien Le Temps.

L’épidémiologiste avait été nommé à la tête de la task force scientifique de la Confédération à fin mars. Au cours de son mandat, il s'était montré critique avec certaines décisions politiques, jugeant notamment le déconfinement trop rapide.

>> Lire aussi : Pour le chef de la Task Force Covid-19, les assouplissements sont trop rapides

Matthias Egger sera remplacé par l’actuel vice-président, Martin Ackermann, professeur de microbiologie moléculaire à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Il reste membre de la task force.

De son côté, l'Office fédéral de la santé publique précise que l’avenir de la Science Task Force fera l’objet d’une communication active la semaine prochaine.

L'application Swisscovid est en perte de vitesse. Le nombre d'utilisateurs est en baisse, malgré un petit rebond ces derniers jours. La Confédération a de la peine à relancer sa popularité. Elle lance donc des campagnes de promotion pour son installation censée être volontaire.

Alors la stratégie de l'OFSP est-elle la bonne? "Il est vrai que du point de vue de la communication, là je pense qu'on peut faire mieux", estime le conseiller national valaisan Benjamin Roduit, fervent soutien de l'application. "Il s'agit de convaincre la population. Il faudrait utiliser des techniques publicitaires, marketing. Je rêve qu'on soit interrompu par Alain Berset. Qu'on soit plus performant dans cette communication", estime le démocrate chrétien.

Pour Jean-Henry Morin, professeur en systèmes d'information à l'université de Genève, ce qui est problématique, c'est surtout le taux relativement faible d'utilisation. "L'efficacité est questionnable. Si on compare à l'échelle internationale, les pays qui ont entrepris des démarches similaires ont constaté qu'avec des taux d'utilisation autour de 10-15%, l'efficacité de cette approche n'apporte pas d'éléments concluants".

>> Voir les explications d'Etienne Kocher, ainsi que l'interview de Jean-Henry Morin et Benjamin Roduit, dans Forum :

Le Valais a renforcé ses mesures de lutte contre le Covid-19, en limitant le nombre de clients présents simultanément à 100 après 20h dans les bars et boîtes de nuit. Le traçage est renforcé également dans les établissements publics qui ouvrent au-delà de minuit.

Ce tour de vis a suscité de nombreuses interrogations. Ce qui crée l’émotion, voire l’indignation des milieux concernés, c’est que tous les établissements autorisés à ouvrir après minuit se trouvent logés à la même enseigne: pas de différence entre la grande boîte de nuit et la petite œnothèque du coin.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Des tenanciers de bar se sont exprimés sur la difficulté de remplir les obligations liées au traçage, et les réactions ont également été vives sur les réseaux sociaux.

A tel point que les autorités cantonales s'apprêtent à réagir et devraient préciser dans les prochaines heures les contours de ces nouvelles règles, selon les informations de la RTS. Le but est de mieux délimiter les établissements concernés par ces directives, ceux où la distance sociale ne peut pas être respectée.

>> Les précisions dans l’émission Forum :

La directrice adjointe du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) Barbara Büschi a annoncé une bonne nouvelle aux couples non mariés binationaux actuellement séparés par le Covid-19. Une solution devrait être trouvée pour la fin du mois, a-t-elle déclaré.

"Nous ajusterons dès que possible les conditions d'entrée de ces personnes", qui sont ressortissantes d'un pays figurant sur la liste de ceux dont la provenance est réglementée. Le SEM est en contact avec des pays comme l'Autriche, le Danemark ou la Norvège qui ont déjà trouvé une solution. Le Secrétariat d'Etat doit également s'accorder avec l'OFSP, les Affaires étrangères et l'Administration fédérale des douanes, a précisé Barbara Büschi.

Au cours des sept derniers jours, environ 600 nouveaux cas de coronavirus ont été déclarés en Suisse. Ce nombre est relativement stable par rapport à la semaine précédente. Mais "la tendance est à la hausse plutôt qu'à la baisse", une évolution inquiétante. Certains pays enregistrent déjà une deuxième vague, la Suisse veut l'éviter.

La situation reste "stable mais dangereuse", selon Patrick Mathys. Elle est dangereuse, car une augmentation des cas peut surgir très rapidement, de même qu'une 2e vague d'infections. "Les mesures prises sont efficaces et il n'y a pas de tendance constante vers la hausse. Ca, c'est une bonne nouvelle".

L'incidence au Covid-19 s'établit désormais à 2%. C'est sans doute lié aux vacances qui ont incité des gens à se faire tester et à certaines grosses firmes qui ont soumis leur personnel à un test, précise Patrick Mathys.

La Confédération va mener des contrôles sporadiques sur les vols et les bus qui arrivent en Suisse. Les listes de passagers seront contrôlées sur 20 à 30 vols par semaine arrivant en Suisse, a annoncé vendredi devant la presse Patrick Mathys, responsable à l'OFSP.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) n'a pas les moyens d'effectuer un contrôle exhaustif. Il procédera par échantillonnage. Pour les avions, les premières listes de passagers ont été transmises aux cantons jeudi. Pour les bus, les contrôles aléatoires commenceront lundi. Les cantons pourront ainsi s'assurer que les voyageurs se sont bien annoncés et mis en quarantaine.

Le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP a rappelé que les amendes pouvaient atteindre 10'000 francs. La Confédération compte sur la responsabilité des citoyens. "Environ 10% des cas de coronavirus sont importés par des personnes de retour de voyage", a ajouté le responsable.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Des procédures administratives ont été ouvertes contre des importateurs et des distributeurs responsables de la mise sur le marché de masques de protection FFP (pour filtering facepiece, soit "pièce faciale filtrante") considérés comme non conformes, ont indiqué vendredi le Bureau de prévention des accidents (BPA) et la Suva. Des mesures devront être prises pour garantir la sécurité et la santé des utilisateurs. Il pourrait s'agit de rappel et/ou d'interdiction de vente des modèles non conformes.

Environ 60 masques de protection respiratoire FFP disponibles en Suisse, achetés pour la plupart en ligne et majoritairement pourvus du sigle KN95, ont été testés en laboratoire. Plus de 60% des modèles testés offrent une protection insuffisante. Le BPA et la Suva appellent donc tous les acteurs qui importent, vendent ou utilisent de tels masques "à redoubler de prudence" et recommandent d'acheter des masques FFP dans les commerces spécialisés ou auprès de prestataires reconnus.

Reconnaissables à leur forme bombée

Les résultats détaillés des tests s'inscrivent dans des procédures en cours. Il est actuellement "impossible, pour des raisons juridiques, de s'exprimer" sur ces résultats, soulignent le BPA et la Suva. "L'absence de certaines caractéristiques spécifiques permet néanmoins de mettre en doute la qualité de ces masques FFP".

Les masques FFP pourvus du sigle KN95 sont reconnaissables notamment à leur forme bombée. Ils ne doivent pas être confondues avec les masques chirurgicaux, qui sont rectangulaires (voir ci-dessous).

Le canton de Fribourg renforce à son tour les mesures de lutte contre le Covid-19. Il a décidé d'exiger des propriétaires de bars et boîtes de nuit une meilleure traçabilité des clients. Ils devront exiger de leurs clients à partir de lundi une pièce d'identité et un numéro de téléphone portable, a annoncé vendredi l'Etat de Fribourg.

Du côté des manifestations non commerciales et non politiques, le nombre maximal de participants est à nouveau ramené de 1000 à 300. Des exceptions peuvent être demandées à la préfecture, moyennant un plan de protection renforcé. Les enterrements font l'objet d'un plan de protection particulier.

Pas de masque dans les magasins pour le moment

Le Conseil d'Etat fribourgeois a en outre décidé de ne pas imposer le port d'un masque de protection dans les commerces et les magasins, mais en recommande l'usage dès la présence de dix personnes en même temps. Il pourrait toutefois le rendre obligatoire en cas d'aggravation de la situation sanitaire.

Depuis la hausse du nombre de nouvelles contaminations amorcée début juin, le canton de Fribourg a enregistré 125 nouveaux cas (soit 2,66 par jour en moyenne). Proportionnellement à sa population, il est le 6ème canton le plus touché depuis le 1er juin, avec 3,92 cas pour 10'000 habitants.

L'Office fédéral de la santé publique a annoncé vendredi avoir enregistré 92 nouveaux cas de contamination par le SRAS-CoV-2 par rapport à la veille. 33'382 personnes ont désormais contracté le virus en Suisse depuis le début de l'épidémie. 1688 en sont décédées, un nombre inchangé depuis la veille.

Au cours des sept derniers jours, 629 cas ont été enregistrés, soit une moyenne de 89,9 cas par jour. Sur le même laps de temps, 20 personnes sont entrées à l'hôpital en raison de complications liées à la maladie. 715'487 tests ont été réalisés depuis les premiers cas signalés en Suisse, dont 7117 lors des dernières 24 heures. Durant la semaine écoulée, 1,9% d'entre eux ont rendu un résultat positif.

Selon les données communiquées par les cantons, quatre personnes sont décédées du Covid-19 depuis le début du mois de juillet: deux à Zurich, une à St-Gall et une à Schaffhouse. Trois cantons ont enregistré plus de 100 nouveaux cas depuis le 1er juillet: Zurich (375, soit environ 23 par jour), Vaud (171) et Argovie (158).

Deux mois après sa conclusion, l'accord sur les loyers commerciaux entre l'Etat de Neuchâtel et les représentants des propriétaires et des locataires est considéré comme un succès. Il avait été conclu à la suite de l'interdiction de certaines activités dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Plus de 800 demandes de soutien ont été déposées, ce qui démontre la pertinence de la mesure, a indiqué vendredi le canton de Neuchâtel. La facture supportée par le canton n'excédera pas 700'000 francs, soit un montant en deçà du plafond de deux millions qu'avait fixé le Conseil d'Etat.

Cet accord cantonal se base sur un partage des efforts financiers entre bailleurs, locataires et canton. Il prévoit la prise en charge par l'Etat de Neuchâtel de 25% du loyer commercial durant la période de fermeture imposée au locataire, pour autant que le bailleur accepte également de renoncer à au moins 50% du loyer.

Pour rattraper plusieurs semaines de fermeture, de nombreuses boutiques d'habillement misent sur la période des soldes, qui joue cette année un rôle encore plus crucial. L'ampleur des réductions accordées devrait s'accroître, car les magasins cherchent à écouler à tout prix leurs marchandises.

L'habillement a souffert de la pandémie encore davantage que d'autres segments. Les ventes du secteur de la mode (à l'exception de la mode enfants) ne sont pas en hausse par rapport à la même période l'année dernière, "et même plus faibles en comparaison aux autres rayons", a révélé vendredi une porte-parole des magasins Manor.

Arrivée plus tardive des collections automne/hiver

Des adaptations ont été faites sur les stocks. "En raison de la pandémie, nous avons retardé la réception des articles de l'automne/hiver. Les nouvelles marchandises ne seront pas reçues en juin mais en août", explique de son côté la responsable des événements et partenariats de la marque Naviboot.

"Malgré une réorganisation ou un report de certaines campagnes de marketing des mois de mai-juin, la période des soldes a bien débuté", a résumé Jérôme Amoudruz, fondateur de la plateforme Blackfriday.ch et spécialiste du marketing. "Dans les cosmétiques et la mode, les chiffres d'affaires sont en hausse sur la période fin juin-début juillet". Il observe chez les distributeurs une tendance à davantage de baisse des prix". En outre, il est possible selon lui que certains commerçants "étendent leurs périodes de soldes pour écouler le stock et récupérer de la trésorerie".

Cinquante procédures pénales ont été lancées jusqu'ici dans le canton de Zurich à la suite d'abus dans les demandes d'aide destinées à soutenir l'économie pendant la crise du Covid-19. Il s'agit de fraude, de falsification de documents et, dans certains cas, de blanchiment d'argent.

Rien que depuis la mi-juin, plus de 20 nouvelles enquêtes ont été ouvertes, a indiqué vendredi à la NZZ et au Tages-Anzeiger la cheffe de la division criminalité économique de la police cantonale zurichoise Andrea Jug-Höhener. Le montant des dommages atteint 9,7 millions de francs. Aucune enquête n'est encore bouclée. "Les auteurs des fraudes ont profité d'une situation d'urgence nationale pour s'enrichir", a ajouté Andrea Jug-Höhener, qui souhaite que ce comportement soit poursuivi avec la plus grande sévérité.

Les entreprises zurichoises ont reçu des prêts pour un montant supérieur à 2,6 milliards de francs depuis le lancement du programme fédéral d'aide. Plus de 22'000 prêts ont été accordés.

La Foire du Valais, qui devait avoir lieu cet automne, a vu son édition 2020 - la 61ème - être annulée en juin dernier pour cause de pandémie. Pour ne pas disparaître complètement du paysage jusqu'en 2021, la manifestation fait le pari de se réinventer pour traverser la crise.

Ses organisateurs ont présenté jeudi les contours d’une manifestation de substitution intitulée "2020 Edition limitée", qui aura lieu du 2 au 11 octobre. Son ampleur sera nettement réduite: l'entrée sera limitée à 1000 personnes, alors que les visiteurs étaient plus de 200'000 lors des précédentes éditions. Ils seront répartis en quatre espaces, avec quatre scènes artistiques.

Pas d'argent gagné cette année

Exposants, commerçants et restaurateurs sont invités à organiser des portes ouvertes chez eux, sous la bannière de la Foire. Un moyen de leur offrir une visibilité, et une façon pour les organisateurs de maintenir le lien avec leurs partenaires.

Pour le nouveau directeur de la Foire Samuel Bonvin, cette édition réduite est un investissement sur l’avenir, dans un contexte difficile. Il n’espère pas en tirer de bénéfice. On restera donc très loin des 75 millions de retombées financières que génère habituellement la manifestation. Pour survivre, celle-ci devra compter sur le soutien de la commune de Martigny et du canton.

>> Ecouter l'interview de Samuel Bonvin dans La Matinale vendredi :

Faut-il rendre le port du masque obligatoire dans tous les établissements scolaires? Tous les cantons n'ont pas encore répondu à cette question sensible, mais du côté alémanique, Lucerne, Zurich et Saint-Gall ont déjà annoncé l'obligation pour les professeurs et les élèves. Au Tessin, le masque sera obligatoire pour les enseignants dans les salles des maîtres et dans les couloirs, mais pas en classe. Quant aux écoliers tessinois, ils en seront dispensés.

Les étudiants des universités suisses sont eux invités à porter un masque. Celle de Fribourg a déjà explicitement opté pour une obligation et entend même la maintenir jusqu'au 31 janvier 2021!

Vaud envisage une obligation

Du côté vaudois, rien n'est encore arrêté, mais 100 professeurs du post-obligatoire ont écrit à la conseillère d'Etat socialiste Cesla Amarelle pour que le port du masque soit recommandé s'il peut favoriser une reprise de l'enseignement en classe.

"L'idée de cette lettre nous est venue après quelques semaines d'enseignement par demi-classes. On a bien vu qu'on progressait deux fois moins que d'habitude avec nos élèves (...). On a eu peur qu'à la rentrée, le même scénario se répète", a expliqué dans La Matinale de la RTS l'un des signataires, Laurent Carraz, enseignant au gymnase du Bugnon à Lausanne.

La conseillère d'Etat a répondu le jour même aux signataires que le scénario d'une reprise des cours avec des classes entières avait sa préférence, et que la possibilité d'introduire le port du masque obligatoire était envisagée parmi d'autres options.

>> Ecouter le sujet dans La Matinale de la RTS vendredi :

Keystone - Laurent Gillieron

Les responsables de l'application SwissCovid ne peuvent pas, pour l'heure, mesurer son efficacité. Le nombre d'utilisateurs qui ont été alertés après avoir été en contact avec une personne infectée par le Covid-19 n'est par exemple pas clair.

Cette donnée manque car les alertés n'ont pas contacté la ligne d'information comme souhaité, mais se sont fait directement tester. C'est ce qu'a expliqué jeudi lors d'une rencontre avec les médias Sang-Il Kim, responsable de la section transformation numérique de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Vu les strictes directives relatives à la protection des données, les responsables de SwissCovid sont tributaires de ces appels.

Au moins 85 personnes ont contacté la hotline, selon un porte-parole de l'OFSP, alors que plus de 135 personnes infectées ont introduit leur code personnel après avoir été alertées. On ignore aussi combien de personnes se sont fait tester en raison d'une alerte.

La Belgique a finalement retiré le canton du Tessin de sa liste orange des lieux à risque jeudi dans l'après-midi. Les Belges peuvent donc y voyager sans condition spécifique, indique le gouvernement sur son site internet.

>> Plus de détails dans notre article : La Belgique retire le Tessin des "zones à risque" après une intervention du DFAE

Plus tôt dans la journée, une ordonnance du Service belge des affaires étrangères recommandait encore aux personnes ayant séjourné au Tessin et qui retournaient en Belgique d'observer une quarantaine et d'effectuer un test de dépistage du Covid-19.

>> Les explications du journal de 22h30 de la RTS :

Zveiger

Cette liste orange comprenait toutes les régions qui, par tranche de 100'000 habitants, comptabilisaient plus du double d'infections que la Belgique, a expliqué une porte-parole du Service belge des affaires étrangères. Mais selon le médecin cantonal tessinois Giorgio Merlani, les chiffres utilisés par la Belgique étaient faux. "Actuellement, les nouvelles infections au Tessin sont au-dessous de la moyenne suisse. Je ne comprends pas pourquoi le canton apparaît sur la liste", a-t-il commenté jeudi dans la journée.

Selon un comptage de la RTS sur la base des données communiquées par les cantons jeudi, proportionnellement à sa population, le Tessin n'était que le 14e canton sur 26 en termes de nouveaux cas de Covid-19 sur la période du 1er juin au 16 juillet.

>> Ecouter les explications de l'envoyé spécial de la RTS à Bruxelles dans Forum jeudi soir :

Keystone - Peter Klaunzer

Début juillet, la Confédération a décidé d’octroyer une aide de 800 millions de francs aux transports publics. Une manne importante, mais qui risque de ne pas suffire pour certaines entreprises. La raison:  les usagers continuent de les bouder. Exemple à Neuchâtel.

>> Voir le reportage du 19h30 :

D'habitude, les aéroports battent des records de fréquentation durant les vacances estivales, mais cette année 2020 est bien différente. Les frontières se sont ouvertes il y a un mois seulement et les opérations reprennent peu à peu, mais elles restent loin de ce que l'on a vécu en 2019.

Plus de 12'500 mouvements avaient été enregistrés à l'aéroport de Genève l'an dernier entre le 15 juin et le 15 juillet. Cette année, sur la même période, ils ont été à peine plus de 2000. Et sur le premier week-end de juillet, le trafic a représenté seulement 34% des passagers du premier samedi de juillet 2019 à Cointrin, et 25% à Zurich.

>> Lire également pour plus de détails : Les aéroports suisses ne gèrent cet été que 16% du volume de 2019

La compagnie Swiss assure actuellement 24 destinations au départ de Genève - principalement vers les îles grecques, les îles espagnoles ou le Portugal - contre une soixantaine avant la crise. La filiale de Lufthansa a dû annuler de nombreux vols, tout comme Easyjet, et les passagers doivent donc s'attendre à de mauvaises surprises.

>> Voir le sujet et les conseils de Delphine Gianora dans le 19h30 :

La Suisse assouplira dès le 20 juillet les restrictions d'entrées pour une vingtaine de pays supplémentaires, dont le Canada et l'Australie. Les voyageurs en provenance de ces Etats pourront de nouveau entrer en Suisse aux mêmes conditions qu'avant la crise du coronavirus. Berne a revu sa liste des pays à risque.

La Serbie, le Kosovo et le Monténégro figurent ainsi toujours sur la liste des pays à risque du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

En revanche, les ressortissants de l'Algérie, Andorre, l'Australie, la Bulgarie, le Canada, Chypre, la Corée du Sud, la Croatie, la Géorgie, l'Irlande, le Japon, le Maroc, Monaco, la Nouvelle-Zélande, la Roumanie, le Rwanda, Saint-Marin, la Thaïlande, la Tunisie, l'Uruguay et le Vatican pourront de nouveau entrer en Suisse. Ils peuvent toutefois être soumis à une quarantaine.

La Suisse a enregistré 142 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures contre 132 la veille, a annoncé l'Office fédéral de la santé publique. Il n'y a pas de nouveaux décès annoncés. Le nombre de morts liés au Covid demeure à 1688.

Au total, 633 nouvelles infections ont été annoncées ces sept derniers jours, selon les chiffres de l'OFSP. La Suisse et la Principauté du Liechtenstein dénombrent 33'290 cas confirmés depuis le début de la crise.

Actuellement, 708 personnes se trouvent en isolement et 3245 en quarantaine.

Le test sérologique SARS-CoV-2 développé au CHUV a par ailleurs été choisi pour réaliser les études à large échelle sur la population en Suisse, a indiqué jeudi le CHUV. La sélection d'un seul test de sérologie était nécessaire pour obtenir des données cohérentes et comparables au niveau national.

>> Lire : Le test sérologique du CHUV choisi pour tester la population suisse et Pas plus de 100 clients dans les discos et bars valaisans

>> Retour sur la journée de jeudi minute par minute: Pas plus de 100 clients dans les discos et bars valaisans

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus