La liste des pays considérés à risque passe de 29 à 42

Le Conseil d'Etat neuchâtelois a proposé aux communes du canton de créer des lieux de mémoire sous formes d'arbres ou de bancs, par exemple. Objectif: créer des espaces de recueillement pour se souvenir de la crise sanitaire et des personnes touchées.

Les réactions à cette proposition ont plutôt été mitigées. C'est le sentiment d'aller plus vite que la musique qui a dominé dans les réactions. "Nous ne savons pas comment va évoluer le virus, nous n'imaginons pas participer à cette initiative avant 2021", indique par exemple Violaine Blétry-de Montmollin, en charge de la gestion du Covid-19 pour la ville de Neuchâtel.

Interrogé mercredi soir dans Forum, le conseiller d'Etat socialiste Laurent Kurth estime que ni l'élan de solidarité, ni la souffrance vécue par chacun, n'ont à attendre d'être oubliés pour marquer de la reconnaissance.

>> Plus de détails dans notre article : Les lieux de mémoire voulus par le canton ne font pas l'unanimité

Le réassureur Swiss Re est touché de plein fouet par les répercussions économiques de la pandémie de coronavirus. Le groupe zurichois s'attend à sombrer dans les chiffres rouges au premier semestre, en raison des coûts et provisions effectuées dans le contexte de la crise du Covid-19.

Concrètement, le numéro deux mondial du secteur prévoit d'inscrire une perte nette (selon la norme comptable US Gaap) de 1,1 milliard de dollars au premier semestre, après un bénéfice net de 953 millions un an plus tôt, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

Le réassureur a déjà déboursé 476 millions de dollars pour couvrir des dommages, principalement en raison d'annulation d'événements.

Le secteur des articles de sport a profité du déconfinement, accélérant ses ventes dès la mi-mai. Pour l'ensemble de l'année, l'Association suisse des magasins d'articles de sport (Asmas) s'attend à limiter la casse avec un repli de 10% du chiffre d'affaires.

Selon un sondage effectué par la faîtière, plus de la moitié des magasins interrogés a augmenté leurs recettes de 20% ou plus entre le 11 mai et le 7 juin, principalement grâce aux ventes de chaussures, de vêtements et d'équipements.

Face au fort intérêt pour le tourisme local, la branche s'est déclarée optimiste quant à la saison estivale. Quelque 61% des sondés tablent sur une évolution "positive", voire "très positive" de leur activité et seuls 7% craignent un recul des ventes, selon un communiqué publié mercredi.

Un joueur du FC Bâle, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été testé positif au Covid-19 mardi. Il a été mis en isolation. Le match de mercredi soir (20h30) à Saint-Gall est maintenu.

Le reste de l'équipe a reçu des tests négatifs au coronavirus. Une quarantaine n'a donc pas été nécessaire, après consultation des autorités médicales cantonales et selon les règles de protection édictées par la Swiss Football League.

L'application SwissCovid a un grand potentiel, mais son efficacité doit encore faire ses preuves, estime Martin Ackermann, qui présidera la Task Force nationale Covid-19 dès le 1er août. Il succède à cette date à Matthias Egger.

Il est important de disposer de bonnes données sur l'épidémie en Suisse, déclare Martin Ackermann dans une interview publiée mercredi par les journaux de CH-Media: "Il est capital de savoir dans quelles situations ont lieu les infections". Beaucoup d'acteurs sont en train de récolter ces informations.

Le traçage permet de savoir où se sont infectées les personnes et l'app a donc un grand potentiel, selon le microbiologiste. "Nous devons convaincre le plus de monde possible d'utiliser cet outil."

La manne financière de 800 millions prévues par la Confédération pour aider les transports publics à faire face au coronavirus font grincer des dents l'association suisse des transports routiers (Astag).

Astag ne goûte pas au projet qui ne prévoit une aide que pour les transports publics. Pendant le semi-confinement, les camions et les bus ont assuré l'approvisionnement de la population. Le projet gouvernemental doit au moins contenir une clause de rigueur pour les entreprises de transport mises à mal par la pandémie, estime l'association.

Consultation

Les mesures destinées à assurer la solvabilité des entreprises de transport public et de transport ferroviaire de marchandises ont été bien accueillies en consultation, sauf par l'UDC et le PLR.

La consultation était ouverte jusqu'à mercredi. Le projet du Conseil fédéral prévoit également une augmentation conséquente du plafond des crédits pour les CFF.

Le masque fait désormais partie du quotidien, mais aussi du budget des ménages. Pour alléger la facture, le canton de Vaud distribue depuis vendredi des lots de masques aux personnes bénéficiant de prestations sociales. L'action, dont ont été chargés les Centres médico-sociaux (CMS), doit se poursuivre jusqu'en novembre.

Ceux-ci ont ont reçu pour mission de distribuer gratuitement des boîtes de masques aux bénéficiaires de prestations sociales. 80'000 personnes sont concernées dans le canton de Vaud.

>> Le reportage de Marion Tinguely dans le 12h45 :

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a publié mercredi à la mi-journée sa liste mise à jour des pays à risque qui impliquent une mise en quarantaine pour les voyageurs qui en proviennent ou en reviennent.

A partir du jeudi 23 juillet, la quarantaine sera obligatoire au retour de 42 pays, contre 29 jusqu'ici. La Bosnie, le Monténégro et le Mexique figurent désormais sur la liste. La Suède et le Bélarus en revanche en ont été retirés.

La situation épidémiologique dans les pays ajoutés s'est détériorée, explique mercredi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) sur son site.

La quarantaine au retour en Suisse de certains pays avec un risque d'infection élevé est obligatoire depuis début juillet. Les personnes concernées doivent s'annoncer dans les deux jours aux autorités cantonales. Celles-ci vérifient le bon respect de la quarantaine au moyen de contrôles sporadiques.

La liste officielle à retrouver sur le site de l'OFSP:

• Afrique du Sud

• Arabie saoudite

• Argentine

• Arménie

• Azerbaïdjan

• Bahreïn

• Biélorussie (ne figureplus  sur la liste à partir du 23 juillet)

• Bolivie

• Bosnie et Herzégovine (à partir du 23 juillet)

• Brésil

• Cap Vert

• Chili

• Colombie

• Costa Rica (à partir du 23 juillet)

• El Salvador (à partir du 23 juillet)

• Emirats arabes unis (à partir du 23 juillet)

• Equateur (à partir du 23 juillet)

• Eswatini (Swaziland) (à partir du 23 juillet)

• Etats-Unis d’Amérique (y c. Porto Rico et les Îles Vierges)

• Guatemala (à partir du 23 juillet)

• Honduras

• Îles Turques-et-Caïques

• Irak

• Israël

• Kazakhstan (à partir du 23 juillet)

• Kirghizistan (à partir du 23 juillet)

• Kosovo

• Koweït

• Luxembourg (à partir du 23 juillet)

• Macédoine du Nord

• Maldives (à partir du 23 juillet)

• Mexique (à partir du 23 juillet)

• Moldavie

• Monténégro (à partir du 23 juillet)

• Oman

• Panama

• Pérou

• Qatar

• République dominicaine

• Russie

• Serbie

• Suriname (à partir du 23 juillet)

• Suède (ne figure plus sur la liste à partir du 23 juillet)

• Territoire palestinien occupé (à partir du 23 juillet)

>> Ecouter le sujet de Forum mercredi soir :

Keystone - Anthony Anex

La Suisse a enregistré 141 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures contre 108 la veille, a annoncé mercredi l'Office fédéral de la santé publique. Deux décès ont été enregistrés, portant le nombre à 1693.

Au total, 658 nouvelles infections ont été annoncées ces sept derniers jours, selon les chiffres de l'OFSP. La Suisse et la Principauté du Liechtenstein dénombrent 33'883 cas confirmés depuis le début de la pandémie.

On compte 12 nouvelles hospitalisations depuis mardi. Il y en a eu 16 les sept derniers jours. Au total, 4146 personnes ont été hospitalisées. Sur les 739'616 tests effectués depuis le début de la pandémie, 5,5% étaient positifs, un taux stable. Actuellement, 767 personnes se trouvent en isolement et 2962 en quarantaine.

>> Le point dans le 19h30 :

L'exploitant de kiosques et de commerces de proximité Valora a essuyé une chute importante de ses ventes au premier semestre, clôturant la période sur une perte. La société cible malgré tout un résultat opérationnel (Ebit) positif sur l'ensemble de l'exercice.

Les clients se sont faits rares pour Valora après les mesures prises par le Conseil fédéral pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. En conséquence, les ventes ont chuté de 19% à 815,6 millions de francs.

En plein confinement, en avril, environ 40% des points de vente Valora avaient diminué leur durée d'ouverture et 20% étaient carrément fermés. En juin, ces valeurs s'établissait respectivement à 45% et 5%, précise la société dans son communiqué.

Le bénéfice net de 27,4 millions en 2019 s'est mué en une perte nette de 15,9 millions au premier semestre 2019.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Keystone - Christian Brun

Les opposants à SwissCovid ont lancé mardi leur campagne pour le référendum, en évoquant un "virus informatique" plutôt qu'une simple application.

Ils ont jusqu'au 8 octobre pour recueillir 50'000 signatures contre cette application facultative qui retrace les contacts et permet d'avertir si une personne a été exposée au nouveau coronavirus.

Pour François de Siebenthal, porte-parole du comité référendaire, c'est un coup d'Etat dont se rendent coupables les autorités.

>> L'interview de François de Siebenthal :

Keystone - Gian Ehrenzeller

Autre membre du comité référendaire, le conseiller national UDC Jean-Luc Addor s'oppose aux dérives potentielles que pourrait à ses yeux engendrer cette application.

>> L'interview de Jean-Luc Addor :

Keystone - Peter Schneider

Le Tessin va récompenser les entreprises qui engagent des apprentis malgré la crise due au coronavirus avec un montant de 2000 francs par contrat. A terme, l'objectif est de créer 2500 nouvelles places d'apprentissage.

En Suisse romande aussi, plusieurs cantons vont dans le même sens. Le Jura, qui compte 1200 entreprises formatrices, a été le premier à mettre en place des primes (entre 1000 et 3000 francs) en faveur des patrons qui engagent un apprenti. La primes s'élève à 2000 francs à Neuchâtel et à 3000 francs à Genève.

Les autorités vaudoises, elles, subventionneront la moitié du salaire annuel des apprentis débutant en août.

>> Tour d'horizon dans La Matinale :

Keystone - Gaëtan Bally

Disponible depuis le 25 juin, l'application de traçage SwissCovid a été téléchargée près de 2 millions de fois. Si le chiffre peut paraître élevé, de nombreux utilisateurs n'ont pas encore activé leur compte et d'autres montrent des réticences par rapport à son utilité.

Parfois dithyrambiques, mais le plus souvent sceptiques, les avis sur l’application SwissCovid sont pour le moins mitigés. Lancée le 25 juin, celle-ci a pour objectif d’interrompre les chaînes de transmission en déterminant si un utilisateur a été en contact avec une personne infectée.

"Pour l’instant, je doute un peu de son utilité. Je ne me suis pas renseigné plus que ça et je ne pense pas que ce soit SwissCovid qui va fondamentalement changer la situation", lance un passant neuchâtelois pas encore convaincu par l’initiative de l’Office fédéral de la santé publique.

Même son de cloche pour cette dame, qui ne se déclare pas prête à sauter le pas : "Je suis septique. Je suis très méfiante et je n’ai pas du tout envie d’être tracée. Je reste prudente et je table sur la responsabilité des gens. Si on se retrouve en échec avec une deuxième vague, je pourrais éventuellement changer d'avis."

>> Voir le reportage du 19h30 :

Un taux d'activation bas

Problème de traçabilité, mauvaise communication ou encore des doutes émis sur l’efficacité, la population helvétique ne semble pas encore avoir pleinement adopté l'application SwissCovid.

Actuellement, une fois sur le téléphone portable, l'application reste dans beaucoup de cas en stand-by. En effet, avec 1'982'185 téléchargements pour 986'117 activations au 17 juillet, le taux d'activation par application est de seulement 49,74%. Alors que près d'un quart du pays possède l'application, la communication vis-à-vis de son utilisation semble encore faire défaut. 

A noter que de nombreuses personnes ont choisi de désactiver ou de supprimer SwissCovid. Au 20 juillet, 945'693 activations étaient recensées contre 1'019'889 au 6 juillet.  Selon des experts, 60% des Suisses devraient activer l’application pour qu’elle soit réellement efficace.

>> Voir aussi l'interview de Jacques-André Romand, délégué aux affaires Covid-19 à Genève :

Le ministre des finances, Ueli Maurer, estime qu'il faudra une quinzaine d'années pour réduire la dette liée à la crise du coronavirus, mais qu'il n'y a aucune raison de céder à la panique. La législature actuelle ne devrait pas permettre d'agir à large échelle car la dette devrait encore augmenter au cours des deux à trois prochaines années, indique-t-il dans une interview donnée mardi au magazine Finanz und Wirtschaft.

De plus, il y a actuellement encore trop d'incertitudes, estime le Zurichois. Si les Suisses ne devraient pas voir leurs impôts augmenter, des mesures d'économies pourraient être définies.

Affecter les bénéfices fait à la BNS

Le ministre a récemment laissé entendre que la Confédération pourrait affecter sa part des bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS) à la réduction de la dette. Cette solution ne pourrait être que temporaire, précise Ueli Maurer. Ces moyens ne pourraient plus être calculé dans le budget ordinaire de la Confédération.

Le Conseil fédéral ne veut pas non plus assouplir le frein à l'endettement. Cette porte ne doit être ouverte sous aucun prétexte, malgré les pressions du Parlement. La Suisse doit pouvoir corriger une situation extraordinaire avec des moyens ordinaires, affirme Ueli Maurer.

Un milliard de déficit en 2021

Les finances fédérales devraient afficher un déficit de 1 milliard de francs en 2021, avait annoncé fin juin le Conseil fédéral. Pour 2020, le déficit devrait se chiffrer à 5 milliards. Et de nouvelles dépenses pourraient s'ajouter.

Le canton de Zurich a lancé mardi une campagne d'information pour rappeler aux voyageurs de retour au pays qu'ils ont un devoir: s'annoncer aux autorités et se mettre en quarantaine s'ils reviennent d'un pays à risque.

Actuellement, seules un peu plus de 1000 personnes l'ont fait et le canton estime que c'est encore trop peu. Le nombre de personnes concernées est difficile à évaluer, mais il est certainement plus élevé que le millier annoncé.

Pas de données précises

Les autorités zurichoises ne disposent toutefois pas de données précises. Certains voyageurs en provenance de pays à risque retournent en Suisse en voiture, d'autres en train ou en avion, avec ou sans arrêt dans un pays considéré comme sûr. Dès lors, il est impossible de contrôler tout le monde.

Le canton en appelle donc au civisme de ses habitants dans sa campagne de sensibilisation. Par des affiches dans la rue, des spots à la radio ou sur les réseaux sociaux, les voyageurs qui reviennent de régions fortement touchées par le Covid-19 sont directement interpelés.

Le message est simple et le bâton brandit: vous devez vous annoncer et vous mettre en quarantaine, sous peine d'amende. Pour l'instant, neuf destinations sont mises en avant: Etats-Unis, Serbie, Afrique du Sud, Koweït ou Israël notamment. D'autres viendront s'y ajouter au ryhtme de l'évoution de la pandémie.

>> Ecouter le sujet du 17h00 sur La Première :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

>> Lire aussi : Les voyageurs de retour d'un pays à risque sous surveillance sporadique

La Suisse et le Liechtenstein ont enregistré 99 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, contre 110 la veille, a annoncé dimanche l'Office fédéral de la santé publique. Il n'y a pas de nouveaux décès annoncés. Le nombre de morts liés au Covid demeure à 1688.

Au total, 658 nouvelles infections ont été annoncées ces sept derniers jours, selon les chiffres de l'OFSP. Actuellement, 615 personnes se trouvent en isolement et 2622 en quarantaine.

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