Les Suisses davantage en difficulté au moment de payer leur loyer

Hôpitaux, cliniques ou EMS recrutent massivement du personnel de soin pour renforcer des effectifs épuisés, contaminés par le Covid-19 ou démissionnaires. Les établissements peinent à recruter, avec un nombre d'offres d'emploi bien supérieur à celui des candidats.

Fraîchement diplômée le mois dernier, Fleur Valterio vient déjà d'être embauchée. Cette infirmière de 22 ans débute sa carrière au CHUV sur les chapeaux de roues. "J'ai de la peine à me dire que je suis infirmière. Pendant trois ans, j'étais étudiante. Maintenant, les responsabilités ne vont pas être les mêmes", affirme la jeune infirmière en néonatologie vendredi dans le 19h30.

Fleur Valterio figure parmi la centaine de personnes recrutées par l'hôpital en ce début du mois d'octobre. Pour la journée d'intégration, l'auditorium est plein.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

Avec l'arrivée de la grippe en pleine pandémie de coronavirus, l'hôpital embauche du personnel supplémentaire plus vite que prévu.

"En ce moment, nous sommes en train d'embaucher environ 90 postes de travail infirmier pour les services. Parmi eux, une vingtaine est anticipée d'un ou deux mois. Il nous faut encore 40 postes pour renforcer notre équipe de remplacement des absences maladie, maternité ou vacances. Et si nous avons besoin de plus de personnel, on recherche dans les agences intérimaires", explique Isabelle Lehn, directrice des soins au CHUV.

>> Les précisions de Sandra Merkli, directrice des soins des HUG, dans le 19h30 :

L'une des deux unités hospitalières de l'âge avancé de Préfargier est touchée par des cas de Covid-19, annonce la radio RTN. Quatorze patients et un membre du personnel soignant sont concernés. Les soins et les quarantaines nécessaires ont été mis en place.

Le Centre neuchâtelois de psychiatrie indique dans un communiqué que les familles et les partenaires ont été informés des résultats des tests. Les visites en présentielles ont été suspendues.

Le canton de Berne renforce les capacités de dépistage du Covid-19. Dès mardi, le drive-in de dépistage rouvrira sur le site de BernExpo et sera accessible uniquement en voiture. L'Hôpital du Jura bernois a lui mis en service des stations de dépistage à Moutier et à St-Imier.

Le drive-in de dépistage de Berne sera géré par la Croix-Rouge Suisse, a précisé vendredi le canton de Berne qui prendra à sa charge les coûts, sauf ceux des tests qui sont assumés par la Confédération.

Les prélèvements seront effectués par des personnes formées, sous la supervision de médecins. Si une personne est testée positive, c'est l'entreprise de télémédecine Medgate qui se chargera de lui communiquer les résultats.

Il reste difficile d'obtenir le remboursement d'un vol annulé en raison du Covid-19, alors que c'est un droit. Une auditrice de l'émission On en parle, dont le voyage vers la Thaïlande a été annulé en avril, attend toujours malgré de nombreuses démarches.

>> Entretien avec Jean Tschopp, juriste et responsable du conseil auprès de la Fédération romande des consommateurs, dans l'émission On en Parle :

Depositphotos - doomu

Un centre cantonal de dépistage du Covid-19 va voir le jour à Forum Fribourg, a appris la RTS. Les sites actuels situés à Villars-sur-Glâne, Riaz et Tavel vont eux fermer leurs portes.

Ouvert 7 jours sur 7 dès le 2 novembre, ce nouveau centre pourra réaliser jusqu’à 400 tests quotidiens. Il devrait également être possible de se faire vacciner sur place contre la grippe. Ce projet s’inscrit dans la stratégie de dépistage du canton pour la saison hivernale.

>> Lire aussi : Un centre cantonal de dépistage du Covid-19 à Forum Fribourg

Vögele Shoes va fermer une soixantaine de boutiques en Suisse, pour faire face à l'effondrement des recettes provoqué par la pandémie de coronavirus et la concurrence féroce du commerce en ligne, a indiqué le patron de l'enseigne Max Bertschinger, cité par le site d'informations Blick.ch

Le réseau du vendeur de chaussures, en mains de l'homologue polonais CCC depuis 2018, doit passer "à environ 100 bonnes boutiques", contre actuellement environ 160 magasins, a dit Max Bertschinger au quotidien.

Face à la concurrence du commerce en ligne, et notamment du site de prêt-à-porter Zalando, et à la crise économique provoquée par la pandémie, le chiffre d'affaires de Vögele Shoes s'est effondré.

Entre début avril et fin juin, les recettes de l'enseigne ont été divisées par deux à 17 millions de francs. La valorisation de l'entreprise a également été revue, se soldant par un amortissement de 53 millions, a ajouté le portail d'informations.

>> Lire aussi : Frappé par la crise, Vögele Shoes ferme une soixantaine de filiales

La Suisse a enregistré vendredi 552 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Aucun nouveau décès n'est à déplorer, six malades ont été hospitalisés.

L'OFSP dénombrait 550 nouveaux cas jeudi et 411 mercredi. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 11'415 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève vendredi à 4,84%, contre 4,44% jeudi.

Sur les deux dernières semaines, le pays compte 55,8 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis lundi, ce chiffre est repassé sous la barre des 60 nouvelles infections pour 100'000 habitants, le seuil fixé par la Suisse qui justifie une quarantaine pour les autres pays.

Depuis le début de la pandémie, le total des décès s'élève à 1784 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 4890. Au total, 54'384 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur 1'391'498 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein.

La Suisse dénombre par ailleurs 1912 personnes en isolement et 5454 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 11'117 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

A cause de la crise du Covid-19, près de 44% des Suisses ont plus de difficulté qu'auparavant au moment de payer leur loyer, selon un sondage de l'Association suisse des locataires (ASLOCA) diffusé vendredi. Cette dernière demande une meilleure protection contre les résiliations de bail et un moratoire sur les expulsions.

La cause principale avancée par les sondés qui peinent à payer leur loyer durant la crise du coronavirus est la diminution de leur revenu. Qui est due au chômage partiel, à une fermeture partielle de leur commerce, à une perte de travail ou à une baisse d'activité de leur entreprise, selon le communiqué de l'ASLOCA.

Crainte de résiliation de bail

Près de la moitié de ces locataires (49,2%) craint une résiliation de bail dans les deux prochaines années à cause d'un retard de paiement.

Les résultats de ce sondage, mené en ligne du 14 au 28 septembre sur les réseaux sociaux, coïncident avec "les témoignages d'une étude publiée récemment par l'Office fédéral du logement qui avertissait d'une péjoration des problèmes de logement en Suisse", indique Carlo Sommaruga, président de l'ASLOCA et conseiller aux Etats (PS/GE), cité dans le communiqué. Il appelle le Conseil fédéral à empêcher l'arrivée d'une vague de résiliations de bail.

L'Etat de Fribourg présente un budget 2021 tablant sur un petit bénéfice de 0,3 million de francs, malgré la crise sanitaire. La copie s'appuie sur des ressources extérieures et un recours accru aux fonds et provisions constitués ces dernières années.

"Le budget permet d’assumer les pertes de revenus dues principalement à la crise économique induite par le Covid-19", a indiqué vendredi à Fribourg le grand argentier cantonal Georges Godel. Il comprend les baisses fiscales de 48,1 millions de francs en faveur des personnes physiques voulues avant la pandémie.

La manne intègre 16 millions de réduction de l'impôt sur le revenu. Elle accroîtra le pouvoir d'achat, a décrit le conseiller d'Etat. Au final, les recettes fiscales reculeront de 75,9 millions de francs, dont -61 millions pour les impôts sur le revenu et la fortune et -19 millions pour les impôts sur le bénéfice et le capital.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Keystone - Adrien Perritaz

Le Valais va octroyer de nouvelles aides immédiates au secteur culturel fortement pénalisé par le Covid-19. Elles s'adressent aux personnes qui n'ont pas déjà été soutenues ou trop peu.

La décision du Conseil d'Etat valaisan répond à un postulat urgent accepté en juin 2020 par le Grand Conseil. Le "nouveau dispositif de soutien concerne les personnes qui n'ont pas pu obtenir d'aides, ni de la part de Suisseculture Sociale ni de la part du canton, ou dont les montants déjà perçus sont inférieurs à 13'800 francs", précise le canton vendredi dans un communiqué.

Le montant octroyé sera de 2300 francs par mois au maximum pour la période allant du 28 février au 31 août 2020. Les acteurs culturels qui auront déposé un dossier d'ici au 31 octobre pourront donc percevoir jusqu'à 13'800 francs.

Depuis le début de la pandémie, les cantons et la Confédération ont introduit une série de mesures pour soutenir le secteur. L'Etat du Valais a reçu 229 demandes d'indemnisation (94 de la part d'acteurs culturels et 135 d'entreprises culturelles) et 4 millions de francs de 17 millions mis à disposition par le canton et la Confédération ont pour l'heure été attribués.

La gauche alternative CS-POP et les Verts jurassiens proposent d'instaurer une hausse d'impôts cantonaux sur la fortune pour faire face aux conséquences du Covid-19 sur une frange de la population. Ce nouvel impôt serait unique pour l'année fiscale 2021.

Cette "taxe corona" toucherait les fortunes imposables supérieures à 600'000 francs, a indiqué le groupe parlementaire Verts et CS-POP dans une motion publiée vendredi. Il invite le gouvernement à apporter les modifications légales nécessaires pour que soit introduit cet impôt en 2021.

Pour la gauche alternative et les Verts, il ne faut pas seulement envisager des économies, mais aussi de nouvelles recettes, même provisoires. Ils estiment qu'une action rapide est nécessaire pour prévenir la pauvreté qui menace une frange de la population. Fin août, le taux de chômage s'élevait à 5,1% dans le canton.

La Bourse de Zurich entamait la dernière séance de la semaine sur un repli, après que le président des Etats-Unis a annoncé qu'il a été testé positif au Covid-19. Par ailleurs, l'incapacité du gouvernement de Donald Trump et des démocrates à s'entendre sur un paquet d'aide destiné à relancer l'économie pourrait également peser sur les marchés.

La veille, Wall Street a clôturé sur une note positive, tirée par les valeurs technologiques.

Incertitudes augmentées

Le résultat du Covid-19 du président américain devrait augmenter les incertitudes sur les marchés boursiers, estime l'économiste en chef de Julius Bär, David Kohl, tout en relevant que l'impact sur les élections devrait être minime, les Américains étant déjà très polarisés, ce qui facilite la mobilisation des électeurs.

A 9h13, le SMI cédait 0,86% à 10'148,43 points, le SLI 0,87% à 1547,75 points et le SPI 0,72% à 12'691,5 points. Uniquement cinq des 30 valeurs vedettes, arrivaient à grignoter du terrain tandis que le reste était dans le rouge.

>> Lire aussi : Donald Trump et son épouse Melania testés positifs au Covid-19

Trois quarts des Suisses ne peuvent pas imaginer un nouveau confinement, selon un sondage publié vendredi dans les journaux de Tamedia. Une majorité (53%) estime en outre que les mesures prises par le Conseil fédéral étaient "convenables".

Près de deux sondés sur cinq (39%) disent ne pas pouvoir imaginer un nouveau confinement car les conséquences économiques et sociales seraient trop graves. A peu près la même proportion (36%) avance qu'il faudrait plutôt imaginer des mesures localisées, par région ou par commune.

Dans ceux qui peuvent envisager un nouveau confinement, 16% estiment que c'est une option mais seulement si les hôpitaux sont saturés et 8% y sont favorables parce qu'il faut éviter le plus de décès possible.

La perspective d'un nouveau confinement ne semble pas de toute façon trop préoccuper les Suisses. Près de 70% des sondés ne craignent en effet pas ou plutôt pas de voir ce scénario se réaliser dans les six prochains mois.

Des psychologues de l'Université de Genève ont identifié les profils psychosociaux des personnes qui résistent à l'adoption des comportements adéquats contre la transmission du Covid-19. Leurs recherches donnent des pistes pour réaliser des messages de prévention plus efficaces.

L'influence du comportement des autres sur les prises de décision individuelle, appelée dilemme social, est au coeur de l'étude publiée dans la revue Applied Psychology, indique jeudi l'Université de Genève. Les résultats ont montré que les croyances sur la maladie ont finalement peu d'impact sur l'adoption des gestes barrières.

Selon l'équipe de spécialistes des comportements de santé, les personnes les moins enclines à adopter ces gestes barrières sont celles qui considèrent que les précautions prises par les autres rendent les leurs inutiles. De quoi réfléchir à la façon de communiquer sur le Covid-19, qui est principalement focalisée sur la dangerosité du virus et l'importance du respect des consignes.

>> Les précisions dans La Matinale :

Keystone - Ennio Leanza

La situation sur le front du coronavirus est extrêmement tendue à Genève avec 61 nouvelles infections par jour et 38 malades hospitalisés aux HUG, a relevé jeudi devant la presse la médecin cantonale Aglaé Tardin. Les infections se produisent souvent dans les clubs sportifs et les lieux festifs privés, a-t-elle précisé. Elle est aussi préoccupée par une augmentation des cas dans les EMS.

"Il n'y avait plus eu de flambée de cas dans les EMS durant les mois d'été. Et puis là, il y a eu plusieurs EMS touchés, au moins trois, avec des résidents contaminés, des flambées de cas claires. Un EMS est touché en ce moment, mais sur les dernières semaines il y en a eu davantage", explique la médecin cantonale vendredi dans La Matinale.

Celle-ci signale par ailleurs que dans un "grand nombre" d'EMS, des employés attrapent la maladie et doivent être mis en isolement. "Cela nous préoccupe beaucoup. Maintenant, toutes les mesures sont en place, et elles devraient, si le plan de protection est correctement appliqué, permettre d'éviter la contamination auprès des résidents", indique Aglaé Tardin.

>> Les précisions d'Aglaé Tardin dans La Matinale :

Les manifestations sportives et culturelles de plus de 1000 spectateurs sont à nouveau autorisées. Et c'est le hockey sur glace qui a ouvert les feux jeudi soir avec deux matchs d'équipes romandes: Lausanne-Langnau et Fribourg-Rapperswil.

Fribourg Gottéron a accueilli Rapperswil dans sa toute nouvelle patinoire où 5160 spectateurs étaient autorisés à assister au match. Du jamais vu depuis plusieurs mois.

En raison des mesures de distanciation liées à la pandémie, plus de 3700 places restaient toutefois inoccupées dans l'aréna de Fribourg. Cette situation qui devrait durer une bonne partie la saison générera un manque à gagner conséquent pour le club fribourgeois qui table sur une perte de près de 7 millions de francs.

Malgré le Covid, l'aréna de Fribourg aura cet hiver la quatrième plus grosse affluence de Suisse derrière la patinoire des ZSC Lions (7500 spectateurs), celle de Berne (6500 spectateurs) et celle de Lausanne (6000 spectateurs).

>> Le reportage du 19h30 :

Une saison particulière

Port du masque obligatoire, désinfection des mains, distanciation sociale: les aficionados qui se déplaceront dans les patinoires suisses cet hiver devront se plier à toute une série de mesures visant à limiter la propagation du virus. Il sera par exemple impossible de consommer des boissons aux buvettes. C'est pourquoi les clubs ont mis en place, comme à Fribourg, des applications mobiles pour commander les boissons. Des serveurs auront pour tâche de livrer les commandes aux places assises.

Bienne entrera en lice ce vendredi contre Lausanne. Malgré les mesures, sa co-présidente Stéphanie Mérillat reste optimiste. "Notre public a toujours été compréhensif. Je pars du principe qu'il va respecter les règles même si elles sont contraignantes. Il en va de la survie de leur club préféré. Hélas, ça sera une saison comme ça", explique-t-elle au micro de Forum.

>> Regarder l'interview complète de Stéphanie Mérillat dans Forum :

>> Ecouter aussi le récit de La Matinale :

Keystone - Cyril Zingaro

Traditionnellement, nombre de Suisses aiment se rendre à l'étranger pour les vacances d’octobre. Mais la majorité ont renoncé cette année à cause de la situation sanitaire, jugée trop compliquée.

"L’incertitude due au Covid-19 pèse et nous n’avons pas envie d’être en quarantaine pour notre retour. C’est trop complexe à gérer pour des vacances d’une semaine", témoigne dans le 19h30 Sue, qui comptait se rendre à Berlin avec sa famille.

Suisse Tourisme souligne ainsi un regain d’intérêt de la part des Helvètes pour des vacances d’automne sur le territoire: "L’indicateur du nombre de visites sur le site MySwitzerland.com provenant de personnes résidant en Suisse a augmenté de 35% la semaine du 14 au 20 septembre, par rapport à la même période en 2019."

Le phénomène se confirme auprès des voyagistes, qui enregistrent une chute vertigineuse de leurs ventes. "Nous sommes sur un recul de 90 à 95% du chiffre d’affaires que l’on réalisait à cette période l’année dernière, explique Stéphane Jayet, directeur du tour-opérateur VT Vacances.

>> Les précisions du 19h30 :

>> Lire aussi : Les Suisses privilégient des vacances d’octobre au pays

En Europe, certains pays enregistrent une nette hausse des cas de coronavirus. D'autres y échappent pour l'instant, alors que la Suisse est dans une situation intermédiaire:

L'expérience est idéale sur ordinateur

>> Lire aussi : Région par région, les points noirs de la pandémie de Covid-19 en Europe

Tous les politiciens le disent, une campagne électorale se déroule avant tout dans la rue, en serrant des mains, ou dans des rassemblements populaires, une braderie ou un match. Mais le Covid-19 est passé par là et la campagne qui a lieu actuellement dans le Jura ne ressemble à nulle autre.

>> Lire à ce sujet : Une campagne inédite dans le Jura, sans poignées de mains ni grands raouts

Instagram, Twitter et Facebook sont plus que jamais devenus capitaux pour les partis, qui essaient d'occuper le terrain virtuel. Les applications installées pendant le semi-confinement deviennent ainsi des champs de bataille électorale.

>> Le reportage du 19h30 :

Dans une vidéo publiée jeudi, le ministre de la santé Alain Berset décrit ce début d'automne comme une "phase délicate" dans la lutte contre le coronavirus. Le conseiller fédéral appelle la population à respecter les mesures d'hygiène et à accepter de se mettre en isolement ou en quarantaine si nécessaire.

"C'est le début de l'automne, il fait un peu plus froid dehors et on doit bien constater que le coronavirus continue de nous compliquer la vie", note Alain Berset dans une vidéo diffusée sur le compte Twitter du Département fédéral de l'intérieur.

Le conseiller fédéral y rappelle les mesures de protection, telles que garder ses distances ou "faire attention à l'hygiène des mains".

En cas d'infection, "ce n'est pas qu'on a forcément fait une erreur, ça peut arriver", mais il faut à ce moment-là s'isoler - ou se mettre en quarantaine si c'est un proche qui a attrapé le virus - et respecter le traçage des contacts.

Depuis jeudi, les concerts, spectacles, messes, congrès et matchs accueillant plus de 1000 personnes sont à nouveau autorisés, sept mois après leur arrêt total. Si les attentes sont grandes, les conditions fixées par le Conseil fédéral et les cantons limitent les ardeurs des organisateurs et du public.

>> Retour sur la journée de vendredi : Les Suisses davantage en difficulté au moment de payer leur loyer

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