Appel lancé pour faire ses achats de Noël "en ville plutôt qu'en ligne"

Elle a pour titre "Noël sans Amazon": la pétition lancée en France contre le géant de la vente sur internet a fait des émules en Suisse romande. Une trentaine de présidents et de syndics ont signé un document qui incite à renoncer aux achats de Noël sur Internet et soutenir les commerces locaux.

Parmi eux figurent Laurent Wehrli (PLR), syndic de Montreux, ou Grégoire Junod (PS), son homologue de Lausanne. "Il y a un enjeu en termes d’emplois, de maintien du commerce et aussi en termes de vitalité du centre-ville. C’est la raison pour laquelle les villes romandes se sont mobilisées pour donner un signal: faites d'abord vos achats en ville", a expliqué Grégoire Junod dans le 19h30.

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Face à la pandémie qui affecte le bon déroulement de la scolarité obligatoire, le Valais repense son système de notations des degrés 4H à 11CO. La moyenne annuelle des élèves sera calculée avec les résultats des évaluations de l'ensemble de l'année scolaire 2020/2021.

Les résultats inscrits au bulletin du premier semestre auront uniquement une valeur indicative, indique mercredi le département de la formation. Ce dernier se dit conscient que la fermeture totale ou partielle de classes et les absences d'enseignants et d'élèves liées au Covid-19 pèsent sur le plan d'étude et donc sur les évaluations qui en découlent.

Cette mesure vise donc à "diminuer la pression de fin de semestre pour les élèves, les parents et les enseignants tout en maintenant le haut niveau d'exigence et de qualité de formation de l'Ecole valaisanne", ajoute le département.

Pour Jean-Philippe Lonfat, chef du service valaisan de l'enseignement, interrogé dans Forum, cette décision "pour l'élève" ne changera rien à l'année scolaire. Les examens de fin d'année resteront, mais cela "enlèvera la pression". "C'est une mesure proportionnée, pragmatique et pédagogique", a-t-il conclu.

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Une coalition de parlementaires fédéraux issus des rangs de la droite exige que les capacités des régions de ski ne soient pas limitées. Si des mesures supplémentaires doivent être prises, elles relèvent de la compétence des cantons, et non de la Confédération.

L'alliance, qui regroupe majoritairement des politiciens issus de l'UDC, indique mercredi dans un communiqué qu'elle s'inquiète pour les "milliers d'entreprises touchées dont la survie dépend des recettes réalisées durant le petit nombre de semaines de vacances hivernales".

Pour éviter de compliquer leur situation, il faut renoncer à de nouvelles restrictions imposées au niveau fédéral sur tout le territoire et frappant le tourisme hivernal. Au besoin, il incombe aux cantons d'imposer des exigences supplémentaires pour endiguer l'épidémie de coronavirus.

Il n'y a pas de raison de soumettre le ski à des règles plus sévères que les autres domaines, comme les transports publics ou le travail, a estimé le conseiller national Philippe Nantermod (PLR/VS) dans Forum. "Ce n'est pas au Parlement d'aller se précipiter dans le détail de la mécanique de protection", a indiqué de son côté son collègue de la Chambre du peuple Roger Nordmann (PS/VD). "Pour cela, nous avons une loi sur les épidémies et des experts".

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La France, de son côté, veut à tout prix dissuader ses habitants de venir skier en Suisse pendant les fêtes. Les autorités veulent imposer sept jours de quarantaine aux vacanciers de retour des stations d'hiver de l'étranger.

Parmi les explications avancées par le gouvernement français, il y a d'abord la réalité sanitaire: le virus circule désormais plus tentement en France que dans les pays limitrophes, dont la Suisse. Il faut donc protéger la population, dit le Premier ministre Jean Castex, et empêcher les gens de se faire contaminer dans les stations de ski étrangères.

"Cette décision est regrettable et même assez violente, surtout pour un domaine skiable franco-suisse comme celui des Portes du Soleil", a réagi Philippe Nantermod dans Forum.

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Dans les stations suisses, les hôteliers avaient noté une augmentation des appels de touristes français potentiels ces derniers jours. Mais il s'apprêtent désormais à vivre sans leurs visiteurs étrangers.

C'est le cas notamment du domaine des Portes du Soleil, à cheval entre la Suisse et la France, qui débutera la saison dans des conditions plus que particulières. A Villars (VD), les hôteliers aussi s'organisent. Et même si les préparatifs vont bon train, beaucoup d'incertitude règne encore, en particulier en ce qui concerne d'éventuelles mesures supplémentaires qui pourraient être imposées.

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La lente baisse du nombre de nouveaux cas de coronavirus en terres zurichoises semble se transformer désormais en légère hausse. Le canton le plus peuplé de Suisse a communiqué mercredi 946 nouvelles infections constatées au cours des dernières 24 heures. C'est une centaine de plus que le mercredi précédent.

Le taux de positivité aux tests réalisés se situe à 14,3% en moyenne sur les sept derniers jours. Cette proportion est plus faible que la semaine précédente (15,9%), indique le Département zurichois de la santé sur Twitter.

Le nombre d'hospitalisés dans le canton a augmenté mercredi de sept personnes pour atteindre désormais 400. Par ailleurs, 89 patients du Covid-19 se trouvent aux soins intensifs, dont 66 sous assistance respiratoire. C'est deux de plus que la veille. Le canton indique, en outre, la mort de 7 nouvelles personnes des suites du coronavirus pour un total de 423 depuis le début de la pandémie.

Le canton de Vaud a ouvert un centre de test Covid-19 sur le campus de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Ouvert en semaine et sur rendez-vous, il s'adresse autant à la communauté universitaire qu'à la population avoisinante.

L'ouverture de ce nouveau centre de dépistage permet d'élargir l'offre au plus proche d'un important bassin de population, ont indiqué mercredi l'Etat de Vaud et l'EPFL dans un communiqué. Il bénéficie de la synergie avec le laboratoire Gene Predictis, une ancienne start-up de l'EPFL basée sur son site, qui réalise déjà des examens pour la filière cantonale, précisent-ils.

Le centre prend en charge des adultes et des enfants dès 12 ans. Il est opérationnel du lundi au vendredi de 08h00 à 17h00, sur rendez-vous exclusivement, en ligne. Sur place, le temps total de prise en charge est de dix minutes en moyenne. Les résultats sont transmis par SMS et par courriel dans les 24 heures au maximum.

L’armée pourra à nouveau soutenir les cantons pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Après le Conseil des Etats, le Conseil national a accepté mercredi ce déploiement par 147 voix et 31 abstentions des Verts.

L’aval du Parlement était nécessaire car l’engagement total porte sur plus de 2000 militaires et s'étend sur plus de trois semaines. Au maximum 2500 militaires pourront ainsi être mobilisés d'ici au 31 mars 2021, a expliqué François Pointet (PVL/VD). Plusieurs cantons ont sollicité cette aide, a-t-il rappelé. A la mi-novembre, 220 militaires étaient déjà engagés notamment dans les cantons romands.

Cet appui est néanmoins soumis à des conditions, a relevé la ministre de la défense Viola Amherd. L'armée interviendra à titre subsidiaire. Les établissements devront notamment prouver que l'ensemble des ressources à disposition sont épuisées, y compris le recours à la protection civile, au service civil, aux pompiers et au secteur privé.

Les conditions de remboursement des forfaits de ski en cas de fermeture des stations à cause du coronavirus ne sont pas suffisamment transparentes, se plaint la Fondation alémanique de protection des consommateurs (SKS). Elle met en garde les skieurs.

Le remboursement n'est que partiel si l'ensemble du domaine skiable est fermé par les autorités, regrette le service de protection des consommateurs de Suisse alémanique dans un communiqué. Celui-ci a étudié les conditions de remboursement de sept grandes stations de ski en se référant aux informations disponibles sur Internet.

Le Conseil d'Etat genevois ne voudrait pas que la réouverture, samedi dernier, de l'ensemble des commerces, débouche sur une nouvelle flambée de Covid-19. Dans certains endroits, la discipline sanitaire a laissé à désirer, a constaté l'exécutif. Ce dernier promet désormais d'être impitoyable avec les contrevenants.

Les établissements qui ne joueront pas le jeu et ne feront pas respecter les mesures s'exposeront à une fermeture immédiate pour une durée maximale de 10 jours, a précisé mercredi le Conseil d'Etat. Cette sévérité s'explique par les risques d'une reprise de l'épidémie que provoquerait un trop grand relâchement.

Car bien que la situation sanitaire aille vers le mieux à Genève, elle n'est de loin pas encore satisfaisante aux yeux de l'exécutif. La question n'est pas de savoir si une troisième vague aura lieu, mais quand elle va intervenir et quelle sera son importance, a indiqué le conseiller d'Etat responsable de la santé Mauro Poggia.

Fribourg développe son Centre de dépistage Covid-19 cantonal sis au Forum Fribourg, à Granges-Paccot. Il abritera deux nouvelles filières dès jeudi: l'une destinée aux professionnels de la santé et l'autre dédiée aux tests rapides antigéniques.

Les deux filières sont accessibles sans rendez-vous, ont indiqué mercredi les autorités cantonales. La filière de tests PCR s’adresse non seulement aux soignants en contact avec des patients, mais aussi au personnel administratif d’un EMS, aux personnes engagées dans les Services d’aide et de soins à domicile.

La filière de tests rapides antigéniques sera quant à elle lancée parallèlement. Les personnes devront présenter leur carte d’assuré et leur carte d'identité. Les résultats seront transmis aux patients par courriel dans les deux heures suivant leur visite.

Quinze EMS neuchâtelois, sur les 54 que compte le canton, dénombraient mardi des cas Covid-19, ont indiqué mercredi la Chancellerie d'Etat et la cellule de crise Orccan. Au total, 137 résidents sont infectés par le virus, dont les 80 % sont comptabilisés dans quatre EMS.

"Dans ces derniers, de nombreux collaborateurs sont également touchés, ce qui impacte fortement les forces de travail. La situation est notamment très tendue dans un home du haut du canton, où tous ses résidents sont contaminés. "Une quinzaine de membres du personnel est également infectée", peut-on lire dans le communiqué.

Les autorités ont mis en place différentes mesures, dont l'engagement de la protection civile. D’autre part, huit résidents ont été transférés depuis mardi dans d'autres institutions de la région.

La Ville de Vevey a décidé mercredi de lever l'obligation du port du masque au centre-ville et sur les quais. La Municipalité justifie cette mesure en raison de la diminution du nombre de contaminations au coronavirus et de l'assouplissement des directives cantonales.

L'obligation du port du masque reste en revanche en vigueur lors du marché bi-hebdomadaire sur la Grande Place de Vevey, les mardis et samedis, ont indiqué les autorités locales dans un communiqué. Elles recommandent malgré tout le port du masque dans les zones à forte affluence, notamment lorsque les distances sociales ne peuvent pas être respectées.

Les services de la Ville vont retirer les panneaux d'affichage dans les prochains jours, précisent-ils.

Le Conseil national a entamé mercredi les débats sur le budget 2021 de la Confédération. Les dépenses pour la crise du Covid ont été au centre des interventions. Première décision: les députés ont inscrit au budget 680 millions pour les cas de rigueur.

Cette somme correspond à la part de deux-tiers de la Confédération pour les entreprises mises à mal par le Covid, le reste revenant aux cantons, totalisant un milliard.

En inscrivant ces 680 millions dans le budget, on fait en sorte que cet argent soit disponible dès le 1er janvier prochain, a argumenté Olivier Feller (PLR/VD). Comme le montant des dépenses effectives est encore incertain, le Conseil fédéral n'avait pas demandé de dépenses dans le budget et s'était contenté d'un crédit d'engagement. Une proposition socialiste de porter la somme à un milliard a été rejetée par 110 voix contre 78.

La Suisse compte mercredi 4786 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 115 décès supplémentaires sont à déplorer et 230 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 26'914 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 17,78%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 52'095. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 602,62 nouvelles infections pour 100'000 habitants.

Depuis le début de la pandémie, 335'660 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 2'780'856 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 4667 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 13'648.

Le pays dénombre par ailleurs 28'356 personnes en isolement et 33'275 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 236 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Les commerçants en difficulté à cause de la crise du coronavirus ne bénéficieront pas d'une réduction de loyer. Le Conseil des Etats a enterré mercredi le projet, en refusant par 30 voix contre 14 d'entrer en matière.

Les sénateurs ont estimé que l'Etat n'a pas le droit de s'ingérer dans des relations contractuelles privées. C'est un "no go absolu, un tabou", a déclaré Thomas Minder (Ind./SH), alors que Brigitte Häberli-Koller (PDC/TG) parlait d'une intervention "arbitraire". Il faut privilégier des solutions à l'amiable.

A l'instar de Charles Juillard (PDC/JU), plusieurs membres de la majorité bourgeoise ont souligné que le Parlement avait déjà pris des mesures pour aider l'économie. La loi Covid-19 prévoit notamment une aide pour les cas de rigueur. Des solutions ont en outre été trouvées dans plusieurs cantons, avec la participation des autorités cantonales.

Le projet du Conseil fédéral prévoyait que les locataires et les paysans ne paient que 40% de leur loyer durant la durée de fermeture de leur établissement ou installation à cause des mesures de lutte contre le coronavirus, décrétées en mars par la Confédération. Le reste aurait dû être à la charge des bailleurs. Le National lui avait apporté des modifications majeures, avant de le rejeter lundi.

>> Les explications dans le 12h30 :

RTS

Les députés neuchâtelois ont accepté mercredi à une large majorité une recommandation demandant des aides à fonds perdus pour la restauration. Le texte émanait de la députée Zoé Bachmann de Solidarités.

La recommandation demande au Conseil d'Etat d’accorder une aide à fonds perdus au secteur de l’hôtellerie-restauration, dans le cadre de la 2e vague de la pandémie Covid-19, sur la base d'un pourcentage à définir du chiffre d'affaires. Le soutien se fera en fonction du nombre de jours fermés.

Le texte original de la recommandation voulait fixer le niveau de l'aide à l'équivalent de 36% du chiffre d'affaires 2019. L'amendement socialiste plus souple a séduit l'hémicycle et a permis au texte d'être largement accepté.

>> Le sujet du 12h45 sur le budget neuchâtelois :

Plus de 460 histoires drôles, tristes ou autres expressions créatives ont été ajoutées sur le site corona-memory.ch. Créée en mai 2020, cette base de données veut permettre aux Suisses de partager leurs expériences et leurs souvenirs de la crise du Covid.

La quantité et la diversité des contributions reçues confèrent à cette archive digitale une valeur de témoin pour l'histoire de la Suisse, indiquent les initiateurs du projet mercredi dans un communiqué.

Sur le site, on trouve des courts-métrages, des dessins, des textes ou encore des enregistrements sonores qui thématisent, de manière grave ou ludique, la vie en temps de pandémie de Covid-19.

Corona-memory a reçu des contributions de toutes les zones linguistiques de Suisse. Et il est toujours possible d'y partager son expérience, écrivent les responsables.

Des députés PLR et UDC du canton de Neuchâtel sont venus au secours des bars qui ne pourront pas rouvrir le 10 décembre, contrairement aux restaurants. Le Conseil d'Etat estime que le traçage est plus problématique dans les bars.

"Cette directive d’exécution est peu compréhensible et incohérente. Elle crée des inégalités de traitement entre les établissements publics et a été édictée hâtivement, sans consulter les principaux intéressés", a déclaré la PLR Béatrice Haeny.

La députée se demande s'il ne serait pas plutôt possible d'interdire la consommation debout en autorisant la réouverture de tous les établissements. "Ces inégalités de traitement s’ajoutent à la distorsion de concurrence découlant des disparités cantonales et ne manqueront pas de signer définitivement l’arrêt de mort de bon nombre d’établissements", a ajouté Béatrice Haeny.

"Il n'est pas possible actuellement de tout laisser ouvert. On a dû faire des distinctions, selon le nombre de personnes, les heures d'ouverture et la catégorie d'établissements", a expliqué le conseiller d'Etat Laurent Kurth.

"Le Conseil d'Etat est à l'écoute et adaptera ses mesures si possible. Il aimerait que les personnes voient les progrès, plutôt que de jalouser ceux qui peuvent ouvrir 1 ou 2 semaines plus rapidement", a-t-il ajouté.

Le Montreux Comedy Festival n'aura pas lieu, cela a été annoncé début novembre. La 31e édition du festival d'humour aurait dû avoir lieu du 2 au 8 décembre. Même avec un plan sanitaire strict, il a été jugé impossible d'accueillir les spectateurs et les artistes.

Impensable de s'en tenir à la jauge de cinquante personnes maximum selon Grégoire Furrer, directeur et co-fondateur de l'événement: "Economiquement on doit vendre presque 1600 billets par soir pour arriver à notre objectif financier... donc cinquante, ce n'est absolument pas possible et aussi pour les artistes: dans l'humour, il y a beaucoup d'interaction avec le public", explique l'invité de La Matinale. "Personne n'a envie de jouer dans une salle vide qui résonne... cela aurait été horrible".

Le Montreux Comedy va toutefois offrir à son public de petites capsules faites bénévolement par les artistes: le festival filmera une vingtaine d'humoristes chez eux, physiquement ou virtuellement. Des vidéos qui seront disponibles online.

>> Ecouter l'interview complète de Grégoire Furrer, directeur et co-fondateur du Montreux Comedy Festival :

RTS - Karine Vasarino

L'OFSP a présenté mardi la stratégie de vaccination du pays: la Confédération espère pouvoir vacciner gratuitement – mais sans obligation – jusqu'à six millions de personnes.

>> Lire également : Le plan de vaccination contre le Covid-19, un véritable défi logistique

Les personnes à risques et les plus de 75 ans seront vaccinées en priorité: "Ce sont les cantons qui organiseront les détails. Les personnes concernées seront informées par une campagne nationale d'information", précise Virginie Masserey, cheffe du service de vaccination à l'OFSP, au micro de La Matinale.

"On va recevoir les vaccins par petites portions chaque mois. On ne sait pas encore exactement combien de doses de quel vaccin nous allons recevoir quand... puisque tout dépend de l'autorisation de Swissmedic", explique-t-elle.

Ce sera ensuite en fonction de ces paramètres que seront choisies les personnes qui pourront avoir accès au sérum: "Comme le but est de réduire les cas sévères de la maladie et les décès, on va commencer par donner le vaccin aux personnes qui sont les plus à risques d'avoir une maladie sévère, d'être hospitalisées ou de décéder. Ce seront donc les personnes âgées de plus de 65 ans avec des maladies préexistantes, les prédisposant à une évolution sévère du Covid". Virginie Masserey ajoute que ce seront aussi les professionnels de la santé en contact avec des patients à risque et leurs familles. Puis là où la transmission peut se faire aisément, dans les institutions par exemple.

Quant à l'ordre dans lequel ces populations seront vaccinées, il sera plus clair dans les mois à venir, selon la cheffe de la section contrôle de l'infection de l'OFSP.

Un vaccin "de bonne qualité, sûr et efficace"

La Suisse se prépare à pouvoir vacciner dès le mois de janvier, dans des centres de vaccination, ou des hôpitaux, notamment car ces médicaments doivent se conserver au congélateur à des températures allant jusqu'à -70°C.

Personne n'a encore vu le détail des études cliniques qui sont encore en cours. Les autorités d'autorisation de produits thérapeutiques devront encore se prononcer: des résultats sont promis pour mi-décembre, "mais il faut encore le temps aux spécialistes pour analyser toutes ces données et prendre une décision d'autoriser ou non les vaccins et pour quel type de population. Il y a encore un certain nombre d'inconnues", souligne Virginie Masserey.

"On veut absolument mettre à la disposition de la population un vaccin qui est de bonne qualité, sûr et efficace. Donc il faut passer par toutes ces étapes d'évaluation des données des études cliniques".

>> Ecouter l'interview complète de Virginie Masserey, cheffe du service de vaccination à l'OFSP :

Keystone - Gaetan Bally

Le contexte est très incertain à moins d'un mois des fêtes de fin d'année. Avec quelles restrictions les stations de ski pourront ouvrir? Les acteurs touristiques suisses retiennent leur souffle.

Un bras de fer oppose les cantons alpins, les remontées mécaniques suisses et le Conseil fédéral, emmené par Alain Berset.

Au centre des débats: un quota de skieurs entre Noël et Nouvel-An, ou encore l'ouverture des établissements publics. Le mot de la fin est attendu cette semaine. Pour l'heure, c'est dans le flou que travaillent les stations de ski.

>> L'éclairage de La Matinale :

Keystone - Gian Ehrenzeller

En pleine session parlementaire, les milieux alpins intensifient leur lobbying pour qu'il y ait le moins de restrictions possible.

Plusieurs élus vont ainsi interpeller le Conseil fédéral sur la limitation des capacités d'accueil sur les pistes.

>> Les milieux alpins font pression :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Le moral des hôteliers suisses est en berne, a indiqué lundi l'organisation faîtière. Les hôteliers alpins sont particulièrement touchés par cette morosité ambiante malgré la proximité des vacances de fin d'année.

Trois quarts des hôtels alpins sont désormais pessimistes, contre un peu plus de la moitié en septembre dernier.

"La situation est difficile, il y a peu de demandes. La saison s'annonce très incertaine", indique Patrick Bérod, directeur de l'association hôtelière valaisanne

>> Les explications dans La Matinale :

Keystone - Christian Beutler

Le président français Emmanuel Macron a indiqué devant la presse que le gouvernement envisageait de prendre "des mesures restrictives et dissuasives" pour empêcher les Français d'aller skier à l'étranger, notamment en Suisse, à Noël alors que les remontées mécaniques seront fermées en France.

>> Lire : Emmanuel Macron veut dissuader les Français de venir skier en Suisse - Le suivi du Covid-19 dans le monde

Emmanuel Macron a dit comprendre "l'angoisse (...) des élus de montagne et des professionnels" et assuré que tout était fait pour "pouvoir recommencer au plus tôt possible en janvier" les activités montagnardes "quand on aura une visibilité" sur l'épidémie de Covid-19.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

>> Les explications de Rouven Gueissaz :

Sur le front des vaccins, l'actualité s'accélère. Alors que les autorités de surveillance comme Swissmedic planchent sur ces dossiers, c'est un autre défi qui s'annonce, celui de la logistique pour vacciner la population. L'OFSP a dessiné sa stratégie.

>> Lire à ce sujet : Le plan de vaccination contre le Covid-19, un véritable défi logistique

La Confédération a commandé 13 millions de doses, ce qui représente potentiellement 6 millions de Suisses à vacciner en 2021. Les vaccins seront gratuits et ne seront pas obligatoires, mais tout le monde ne pourra se faire vacciner tout de suite. La commission fédérale pour les vaccinations a défini les groupes prioritaires, parmis lesquelles, les personnes à risques, le personnel soignant et le personnel d'encadrement des personnes à risques.

Lorsque les groupes prioritaires auront été vaccinés, toutes les autres personnes qui le souhaitent pourront être vaccinées à leur tour, dans la limite des stocks.

Exemple de ce défi logistique immense, le vaccin de Pfizer doit être stocké à une température de -80°C. Cela implique la mise en place de mesures de stockage et de transport dans une température constante à -80°C.

>> Le reportage du 19h30 :

Pour les cantons, l'organisation de la vaccination s'annonce colossale. Il s'agit en effet de volumes inédits. Si l'on considère le canton de Vaud, par exemple, et que l'on table sur une vaccination de 50% de la population, cela représente 400'000 personnes. Chacune devra recevoir deux doses, soit un total de 800'000 injections. Il faudra donc effectuer 4000 injections par jour durant 7 mois.

>> L'interview de Jacques Gerber dans le 19h30 :

Le Conseil national a célébré le conseiller fédéral Ueli Maurer à l'occasion de son 70e anniversaire ce mardi avec des ballons rouge à croix suisse. Cette action s'est déroulée alors que le ministre des Finances participait aux débats sur la loi Covid-19.

Une vingtaine de conseillers nationaux sont entrés dans la salle, certains entonnant même un "Happy Birthday".

Cet hommage qui contrevient à toutes les règles en période de coronavirus a provoqué une foule de commentaires sur les réseaux sociaux.

>> Les précisions du 19h30 :

En Valais, c’est un jour de soulagement pour des milliers de familles. Les visites de proches dans les EMS sont à nouveau autorisées. Si les règles sanitaires sont encore et toujours très strictes, à l’heure des retrouvailles, l’émotion est palpable.

>> Le reportage du 19h30  :

Qu'en est-il des couples pendant le coronavirus? Quelle est la typologie des couples qui fonctionnent en temps de pandémie? Des éléments de réponse avec Caroline Kruse, conseillère conjugale et familiale, auteur de "Les secrets des couples qui durent".

>> Son interview dans Forum :

La Suisse compte mardi 3802 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 107 décès supplémentaires sont à déplorer et 226 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 19'777 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 19,22%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 52'760. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 610,31 nouvelles infections pour 100'000 habitants.

Depuis le début de la pandémie, 330'874 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 2'753'942 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 4552 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 13'418.

>> Retour sur la journée de mardi : La situation est encore "loin d'être sûre", selon l'OFSP, qui fait état de 3800 nouveaux cas

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