Banniere 4 fevrier [Keystone]
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La durée de la crise fait exploser le nombre de menaces et injures envers les élus

- Les syndicats des enseignants demandent que des campagnes de tests anti-Covid soient systématiquement menées dans toutes les écoles du pays, alors que plusieurs cantons lancent des programmes de dépistage à large échelle.

- Le canton de Vaud se lance dans les tests de dépistage du coronavirus à large échelle. Cette campagne se déroulera en priorité dans les stations des Préalpes vaudoises, en prévision des vacances scolaires de février. Début des tests vendredi à Villars.

- Selon de nouvelles études, il n'y a quasiment aucun risque d'attraper le Covid avec les poignées de portes, les touches de distributeurs ou autres boutons-poussoirs, même si le virus s'y trouve.

- L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 1765 cas supplémentaires en 24 heures. Un total de 23 décès supplémentaires sont à déplorer et 80 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 5,40%.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

20h30

Le télétravail incite des pères au temps partiel

Le télétravail a permis à certains hommes de passer plus de temps avec leurs enfants. Certains ont remplacé les pauses café par des moments de lecture ou ont profité du ralentissement des activités pour faire des sorties dans la nature en famille. Des expériences qui poussent des pères à réduire leur temps de travail.

Ces dix dernières années, le temps partiel chez les pères est passé de 8 à plus de 12%. Et le télétravail devrait accélérer cette tendance de fond, se réjouit la faîtière des pères suisses Männer.ch.

>> Le sujet du 19h30 :

Avec le télétravail, beaucoup de pères ont découvert les joies de la paternité au quotidien
Avec le télétravail, beaucoup de pères ont découvert les joies de la paternité au quotidien / 19h30 / 2 min. / le 4 février 2021

07h45

Boom des créations d'entreprises en 2020

Jamais autant de nouvelles entreprises n'ont été créées en Suisse qu'en 2020, révélait le groupe saint-gallois Creditreform en début d'année. Un record a même été établi en décembre 2020, mais les experts ne parviennent pas à trancher si cette évolution s'est faite malgré ou à cause de la crise pandémique.

Sur l'ensemble de 2020, 46'840 entreprises ont été créées, ce qui représente un bond considérable de 5% sur une année.

Certaines régions se distinguent, comme Fribourg, où la progression est d'environ 9% par rapport à l'année dernière.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Malgré la crise sanitaire, près de 47’000 entreprises ont été inscrites au registre de commerce, un record
Malgré la crise sanitaire, près de 47’000 entreprises ont été inscrites au registre de commerce, un record / 19h30 / 2 min. / le 4 février 2021

07h30

L'économie a besoin de perspective

Mercredi, les annonces d'Alain Berset ont dû faire déchanter bon nombre de commerçants qui espéraient une réouverture à la fin du mois.

Face au flou du calendrier officiel, les milieux économiques s'impatientent. "Pour nous, c'est important que le Conseil fédéral prépare sa stratégie et la communique dès la mi-février", explique Valentin Vogt, président de l'Union patronale suisse, dans le 19h30.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Assouplissement peu probable des mesures sanitaires début mars
Assouplissement peu probable des mesures sanitaires début mars / 19h30 / 2 min. / le 4 février 2021

>> Voir aussi l'interview du conseiller national PLR Olivier Feller :

Le commentaire d'Olivier Feller, conseiller national PLR vaudois
Le commentaire d'Olivier Feller, conseiller national PLR vaudois / 19h30 / 3 min. / le 4 février 2021

07h15

Augmentation des menaces contre les parlementaires

La durée de la crise a durci le climat social et politique. Les discours haineux et les insultes sont en forte augmentation, en particulier envers les responsables politiques.

En 2019, la police fédérale a enregistré 250 signalements pour menaces ou injures à l'encontre des élus fédéraux. L'an dernier, ce chiffre a explosé pour dépasser 1200 dénonciations.

Le Blick révèle que les forces de l'ordre ont dû prendre de nouvelles mesures. Quand les menaces ne sont pas suffisamment graves pour être poursuivies d'office, la police utilise des moyens préventifs comme l'envoi d'une lettre dont l'objectif est de calmer le jeu.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Les discours haineux et les insultes sont en forte augmentation à l'égard des responsables politiques
Les discours haineux et les insultes sont en forte augmentation à l'égard des responsables politiques / 19h30 / 2 min. / le 4 février 2021

18h30

"Les étudiants essaient de survivre à l'EPFL"

Les étudiants de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont appris mercredi que leurs cours seront donnés en ligne jusqu'à cet été. La situation sanitaire ne laisse pas d'autre choix, a justifié la direction.

Cette décision a été vécue comme un coup de massue par les étudiants. Plusieurs d'entre-eux ont fait part de leur désarroi sur les réseaux sociaux.

"On dit en ce moment qu'on essaie de survivre à l'EPFL. On survit parce que tout ce qui est anxiogène reste et ne bouge pas. Par contre, tous les moments de détente ne sont plus là. Ce qui manque, c'est vraiment le contact social", explique Nicolò Ferrari, président de l'Association générale des Etudiant.e.s de l'EPFL dans Forum.

Selon lui, l'EPFL aurait dû mieux gérer la communication envers ses étudiants, notamment en prenant mieux en compte l'anxiété que cela a pu générer: "On reçoit des mails qui annoncent les mesures, mais sans expliquer pourquoi elles continuent, alors que les cas ont baissé", explique-t-il.

>> Ecouter l'interview de Nicolò Ferrari, président de l'Association générale des Etudiant.e.s de l'EPFL, dans Forum :

Nicolò Ferrari, president de l'Association Générale des Étudiant·e·s de l'EPFL [RTS]RTS
L'EPFL sera fermée jusqu'à l'été: interview de Nicolò Ferrari / Forum / 3 min. / le 4 février 2021

18h15

Les partis bourgeois montent au front

Au plan fédéral, les mesures sanitaires et l'absence de perspective de déconfinement occupent de plus en plus le champ politique. Les partis bourgeois sont montés au front ces derniers jours.

La situation sanitaire actuelle est un échec pour le PLR, qui se demande si Alain Berset est toujours à la barre. Le son de cloche est identique à l'UDC, qui était allée jusqu'à demander la démission du Fribourgeois, il y a un mois.

>> Ecouter le débat entre Kevin Grangier (UDC) et Cédric Wermuth (PS) dans Forum :

Débat entre Kevin Grangier, président de l'UDC vaudoise et Cédric Wermuth, co-président du Parti Socialiste Suisse. [RTS]RTS
Les partis bourgeois en désaccord avec la politique fédérale: débat entre Kevin Grangier et Cédric Wermuth / Forum / 8 min. / le 4 février 2021

17h30

Stress psychologique pour 80% des travailleurs sociaux

Quatre personnes sur cinq travaillant dans le social et les soins souffrent d'un stress psychologique croissant à cause de la crise du Covid-19, selon une enquête du Syndicat des services publics (SSP) publiée jeudi. Les mesures de protection rendent leur travail plus difficile et, la moitié du temps, les distances minimales ne peuvent pas être respectés.

Près de 1000 des quelque 3500 membres du syndicat qui ont été contactés ont participé au sondage réalisé entre mi-décembre et mi-janvier, a expliqué le secrétaire central Christoph Schlatter.

Les mesures de protection rendent leur travail plus difficile. Par exemple, le port du masque entrave la communication avec les jeunes enfants, les malentendants ou les interlocuteurs de langue étrangère.

Quarante-et-un pour cent déclarent souffrir du manque de personnel dans leur établissement. Seuls 17% estiment que cette pénurie est exclusivement due à la pandémie. En revanche, la pandémie semble l'avoir exacerbée.

Malgré les difficultés, 74% sont "globalement satisfaits" de leur situation professionnelle. Les "assez satisfaits" représentent 55% des répondants. Seuls 19% sont "complètement satisfaits".

16h10

Dérogation pour les représentations des Schnitzelbängg

Le chef du département de la santé de Bâle, Lukas Engelberger, a accordé jeudi une autorisation exceptionnelle à Telebasel pour enregistrer les représentations des Schnitzelbängg. Il a ainsi révoqué l'interdiction de chanter qu'il avait initialement décrétée.

Il avait dans un premier temps interdit à Telebasel d'enregistrer les représentations des Schnitzlbängg, des poèmes satiriques chantés à l'occasion du carnaval, ce qui avait suscité l'indignation à Bâle. Le conseiller d'Etat avait fondé sa décision sur les directives de l'Office fédéral de la santé (OFSP), qui interdisent les spectacles de chant par des amateurs.

A la demande de la Société du Schnitzelbängg de Bâle, Lukas Engelberger a reconsidéré sa décision, a indiqué le Canton. Les "fortes réactions" de la population ont été entendues. Le département a donc accordé une dérogation "en reconnaissance de la grande tradition du carnaval à Bâle".

15h45

Valais: 64 millions pour éponger les pertes des hôpitaux et EMS

Le canton du Valais et ses communes viennent au secours des hôpitaux, cliniques et EMS dont le fonctionnement en 2020 a été perturbé par le coronavirus. Pour compenser les pertes financières, ils mettent 64 millions sur la table. Confédération et assureurs avaient refusé d'entrer en matière sur un tel dédommagement.

Le canton déboursera 61 millions de francs, le reste (3,2 millions) sera pris en charge par les communes.

Dans le détail, le Canton va attribuer 41,5 millions à l’Hôpital du Valais et 6,4 millions à l’Hôpital Riviera-Chablais Vaud-Valais. Les cliniques privées qui ont été appelées en renfort se partageront 5,6 millions tandis que les EMS et foyers de jour toucheront 10,5 millions de francs.

07h00

Test à large échelle dans les Préalpes vaudoises

Le canton de Vaud se lance dans les tests de dépistage du coronavirus à large échelle. Cette campagne se déroulera en priorité dans les stations des Préalpes vaudoises, en prévision des vacances scolaires de février.

La première phase de tests se déroulera à Villars du vendredi 5 au dimanche 7 février. Elle se poursuivra dès lundi et pour trois jours aux Diablerets, puis dès jeudi à Leysin, a annoncé jeudi le Conseil d'Etat vaudois.

>> Ecouter le sujet de Forum :

Vaud débute vendredi ses tests à large échelle dans les Préalpes. [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
Vaud: le canton se lance dans les tests massifs pour contenir l'épidémie / Forum / 1 min. / le 4 février 2021

Toutes les personnes présentes dans les stations - résidents, employés ou touristes - pourront se présenter sans rendez-vous pour effectuer un test rapide de dépistage. Ces tests gratuits s'adressent à toute personne dès 12 ans révolus.

"La situation épidémiologique est instable. Il y a trop de cas positifs chaque jour, entre 150 et 250 dans le canton", a expliqué la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz. "Le test de masse est une mesure pour surveiller et garder sous contrôle l'épidémie. Elle donne l'opportunité de découvrir des personnes positives mais asymptomatiques", a-t-elle expliqué.

>> Ecouter les explications de la conseillère d'Etat vaudoise, Nuria Gorrite, dans Forum :

La présidente du Conseil d'Etat vaudois Nuria Gorrite. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
Le canton de Vaud lance des tests à grande échelle dans les stations: interview de Nuria Gorrite / Forum / 4 min. / le 4 février 2021

15h00

Pas de Médiévales cet été à St-Ursanne

Selon une information de la radio RFJ, le comité directeur des Médiévales de St-Ursanne (JU) a décidé à l’unanimité d’annuler l’édition 2021 en raison de la pandémie, suite aux annonces mercredi du Conseil fédéral. La petite ville du bord du Doubs ne vivra donc pas au rythme de sa traditionnelle manifestation cet été.

En effet, le gouvernement a annoncé que seuls des assouplissements modérés des conditions sanitaires seraient possibles au mois de mars. Les organisateurs de la manifestation ne souhaitent pas organiser "des Médiévales au rabais".

14h45

La santé mentale, grande oubliée de la pandémie

A ce stade, il est encore difficile de prendre la mesure chiffrée de l'impact de la pandémie sur notre santé mentale. Pourtant, beaucoup ont pu éprouver la fatigue ressentie par une grande partie de la population, sur soi-même ou sur des proches.

Psychiatre aux HUG et à l'Université de Genève, Camille Nemitz Piguet confirme : "On a constaté davantage de consultations psychiatriques et de demande pour les lignes d'aides téléphoniques, notamment chez les jeunes. Et on s'attend à ce que les conséquences de la pandémie durent longtemps, car il y aura également des conséquences en termes de manque de perspectives, et de manque de sens", explique-t-elle.

Au niveau des politiques adoptées par les autorités, elle dit avoir parfois "l'impression qu'on oublie que la santé mentale fait partie de la santé globale", et pointe également l'absence d'experts ou expertes en santé mentale au sein de la task-force scientifique de la Confédération.

En attendant, face au sentiment de déprime, il n'y a pas de "recette universelle", mais il est important d'être "bienveillant envers soi-même, et ne pas hésiter à consulter", explique la spécialiste. Des ressources en ligne existent également, évoquant notamment l'application CovidOut.

"Pour faire émerger la formidable capacité de résilience des humains, il faut aussi savoir s'éloigner un peu du climat anxiogène", expose enfin Camille Nemitz Piguet. "Et là, les médias peuvent avoir aussi un rôle à jouer", poursuit-elle, évoquant par exemple les décomptes quotidien des morts.

>> L'interview complète de Camille Nemitz-Piguet dans le 12h45 :

Reliefs: l'impact de la pandémie sur notre santé mentale. Eclairage avec Camille Nemitz-Piguet, psychiatre.
Reliefs: l'impact de la pandémie sur notre santé mentale. Eclairage avec Camille Nemitz-Piguet, psychiatre. / 12h45 / 3 min. / le 4 février 2021

06h45

Restrictions maintenues pour les personnes vaccinées en EMS

Avec un taux de décès de plus de 50%, les résidents des EMS ont payé un lourd tribut au coronavirus. Et alors que les secondes doses du vaccin sont en train d'être administrées, pour les résidentes et les résidents, cela ne signifie pas pour autant un assouplissement des mesures de protection pour l'instant.

En effet, il faut attendre deux à trois semaines pour que l'immunité soit garantie. De plus, "il n’est actuellement pas clair si la vaccination protège également contre la transmission du virus", selon l'OFSP.

Toutefois, d’éventuels assouplissements sont actuellement étudiés. L'obligation du port du masque pourrait être allégée et les tests généralisés à l’entrée des EMS. Dans le Jura par exemple, à Bassecourt, le directeur de la Résidence Claire-Fontaine, Jean-Michel Hofmann souhaite faire avancer les choses. "Si les gens se font tous vacciner et qu’il n’y a rien qui se passe, il y a une forme de non-sens", plaide-t-il.

>> Le reportage du 12h45 :

Le quotidien des résidents d'EMS une fois immunisés.
Le quotidien des résidents d'EMS une fois immunisés. / 12h45 / 2 min. / le 4 février 2021

>> Lire aussi : Restrictions maintenues pour les personnes vaccinées en EMS

13h50

1765 cas et 23 décès annoncés

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 1765 cas supplémentaires en 24 heures. Un total de 23 décès supplémentaires sont à déplorer et 80 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'682 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 5,40%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 22'317. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 258,16 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,01.

Au total, 517'625 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 315'033 ont été administrées. Depuis le début de la pandémie, 530'289 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'447'970 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 8836 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 22'144.

Le pays dénombre par ailleurs 14'469 personnes en isolement et 26'576 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 2794 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

13h40

Vivre un cancer pendant le Covid, une adaptation difficile

En Suisse, le cancer touche plus d'une personne sur cinq avant 70 ans. Or, depuis près d'un an, les personnes atteintes de cancers doivent, elles aussi, composer avec le Covid-19. Cela se traduit par le maintien de traitements à la maison ou à l'hôpital, et par un isolement parfois strict.

Pour certains, cela demande un véritable effort supplémentaire d'adaption. Car chez les patientes et les patients atteints de cancer, le taux de mortalité du Covid-19 est particulièrement élevé. Mais l'enjeu principal pour les spécialistes reste d'éviter les retards dans les traitements comme la chirurgie ou la chimiothéraphie.

>> Le reportage du 12h45 :

Les patients atteints de cancer doivent conjuguer avec le Covid-19.
Les patients atteints de cancer doivent conjuguer avec le Covid-19. / 12h45 / 2 min. / le 4 février 2021

13h30

Les musées profitent de la crise pour soigner leurs collections

Avec la fermeture forcée, de nombreux musées profitent de l'occasion pour prendre soin de leurs collections, pour faire du tri et ranger. Certaines oeuvres peuvent même être restaurées plus rapidement qu'en temps normal.

Par exemple, au Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds, on profite de la fermeture pour être aux petits soins des collections. Selon David Lemaire, directeur du musée, la couche picturale de certaines oeuvres présente des soulèvements. La fermeture du musée permet donc de pouvoir intervenir et restaurer rapidement ces oeuvres.

Certains dépôts ont pu être vidés et rangés. "Les tableaux étaient rangés dans des étagères. Tout à coup, on a pu vider le dépôt, utiliser les salles d’exposition vides comme lieu d’entreposage des œuvres et ensuite installer des systèmes de grilles sur lesquels on accroche les tableaux", explique David Lemaire. Des outils qui permettent de stocker les tableaux de manière sécurisée.

>> Plus d'informations : Les musées suisses profitent de la crise pour soigner leurs collections

13h15

Les festivals exigent de la clarté

Directement touchés par la pandémie, les organisateurs de festivals de musique ont besoin de clarté pour préparer la première partie de la saison 2021. Leur association faîtière demande l'application de directives uniformes dans toute la Suisse et une garantie financière en cas d'annulation.

Les festivals ont pu franchir le cap en 2020 grâce aux mesures de soutien financier rapidement mises en oeuvre par la Confédération et les cantons, relève dans un communiqué la Swiss Music Promoters Association (SMPA), qui rassemble les organisateurs de la plupart des grands festivals en Suisse.

Il faut maintenant trouver une stratégie pour 2021, souligne la SMPA. "Pour cela, nous sommes tributaires d'une coopération constructive avec les autorités, de lignes directrices et de mesures d'ouverture transparentes et pragmatiques, ainsi que d'un dispositif de sauvetage financier de grande portée", ajoute l'association.

Les organisateurs proposent d'élaborer cette stratégie en mettant en place des concepts et des mesures de protection en collaboration avec les autorités compétentes.

13h05

Au LHC, les exigences pour les aides à fonds perdu ne passent pas

Les clubs sportifs professionnels et semi-professionnels avaient jusqu’à lundi pour déposer leurs demandes d’aides à fonds perdu auprès de l’Office fédéral du Sport. Toutes n’ont pas encore été enregistrées, mais il est déjà certain que le Lausanne Hockey-Club (LHC) est le seul club de hockey de National League qui a renoncé à cette aide.

En effet, ces aides sont octroyées sous certaines conditions, dont celle de diminuer de 20% la masse salariale sur une période de cinq ans, par exemple. Or, selon le président du LHC, Patrick De Preux, ces contreparties exigées ne correspondent pas aux réalités des clubs, ainsi qu'aux efforts demandés aux supporters, aux partenaires et aux propriétaires, ni aux ambitions du club.

Cependant, la santé financière des clubs de National League pourrait passer par un plafond de la masse salariale, comme cela se fait en Amérique du Nord. Une limite à 7 millions de francs par équipe a été évoquée par certains dirigeants. Cette mesure pourrait entrer en vigueur dès la saison 2024.

>> Les explications du 12h30 :

Les clubs de sport amateurs souffrent de la pandémie. [Depositphotos - sociopat_mpat]Depositphotos - sociopat_mpat
Bilan des aides fédérales pour les clubs de sport / Le 12h30 / 2 min. / le 4 février 2021

12h45

Les consommateurs suisses restent moroses

Les consommateurs suisses demeurent toujours "très déprimés face à la pandémie" et aux incertitudes économiques qu'elle génère, estime le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans son indice annuel de climat de consommation.

L'indice du climat de consommation s'affichait en négatif de 15 points en janvier, après -14 points au dernier pointage en octobre. Ce baromètre avait enregistré un creux historique en avril à -39,3 points, au plus fort de la première vague de Covid-19.

Ce résultat se situe nettement en dessous de sa moyenne pluriannuelle (-5 points). Le moral des consommateurs est sensiblement moins bon que lors de l'enquête d'octobre (-13 points). La situation ne devrait guère s'améliorer, avec des attentes moroses tant pour la conjoncture que sur le front de l'emploi.

>> Les précisions du 12h30 :

Dernier samedi avant fin février pour les achats "non essentiels". [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Les consommateurs et les entreprises suisses n’ont toujours pas le moral / Le 12h30 / 1 min. / le 4 février 2021

12h30

Des tests à grande échelle demandés dans les écoles

Les syndicat des enseignants demandent que des tests à grande échelle soient réalisés de manière coordonnée dans les écoles de toute la Suisse pour lutter contre la pandémie. La Confédération répond que les écoles sont de la compétence des cantons.

Alors que Bâle-Campagne et Zoug ont déjà annoncé leur intention d'effectuer des tests à grande échelle dans leurs écoles, la présidente du syndicat alémanique Dagmar Rösler a exigé dans l'émission Heute Morgen de SRF que des opérations similaires soient réalisées dans les écoles de toute la Suisse.

Pour Samuel Rohrbach, le président du Syndicat des enseignants romands, ces tests sont indispensables, car le virus est présent dans les établissements scolaires. Il déplore en outre les "limites du fédéralisme en temps de crise", un fédéralisme qui, selon lui, "ralentit les efforts pour contenir la crise".

>> L'interview de Samuel Rohrbach dans le 12h30 :

A Genève, les autorités sanitaires ont décidé de fermer une école primaire privée située en vieille-ville en raison d'une flambée de cas de Covid-19. [KEYSTONE - GEORGIOS KEFALAS]KEYSTONE - GEORGIOS KEFALAS
Les syndicats des enseignants demandent des tests systématiques dans toutes les écoles suisses / Le 12h30 / 1 min. / le 4 février 2021

La pandémie touche tout le pays et les écoles devraient être fermées, a encore déclaré Dagmar Rösler. C'est pourquoi des tests de masse à l'échelle nationale devraient être réalisés. Une coordination nationale serait judicieuse.

Le LCH s'inquiète des contagions dans les écoles. Si l'enseignement en classe doit être maintenu, des mesures supplémentaires de prévention et de protection doivent être prises, estime le syndicat.

Jusqu'à présent, seul le canton des Grisons a mené des tests à large échelle. Ils ont été réalisés sur une base volontaire, notamment dans certaines écoles.

11h55

14% des Bernois présentent des anticorps

Dans le canton de Berne, 14% de la population adulte a été infectée par le coronavirus et a développé des anticorps contre le SARS-Cov-2, selon les résultats préliminaires d'une étude de séroprévalence réalisée par l'Université de Berne en collaboration avec l'Hôpital universitaire de Berne.

Par rapport à d'autres cantons, la proportion des anticorps dans les échantillons de sang est inférieure à celle par exemple du canton de Genève avec 22% mesurée entre novembre et décembre. Les comparaisons doivent cependant être faites avec précaution car les mesures sont effectuées à des moments différents dans d'autres cantons.

"Toutefois, sur la base de ces résultats préliminaires, on peut dire que la vaccination semble être une étape très importante dans la lutte contre cette pandémie", juge l'un des auteurs de l'étude.

Un total de 400 Bernois seront testés pour la recherche d'anticorps contre le coronavirus dans un échantillon aléatoire entre décembre 2020 et fin février 2021. Pour le moment, 263 participants ont déjà été examinés.

11h30

Faute de pouvoir battre le pavé, les campagnes politiques se réinventent

À Fribourg, Genève, Vaud et en Valais, le 7 mars prochain verra la tenue d'élections cantonales ou communales importantes. Mais les campagnes sont difficiles pour les candidates et les candidats, dans les conditions sanitaires actuelles.

Restaurants, passages obligés dans les rues commerçantes, serrage de mains... Les traditionnelles habitudes de campagne sont à oublier cette année. La plupart des partis se montrent créatifs et usent largement des réseaux sociaux.

>> Le reportage de Ici la Suisse :

Des affiches pour les élections cantonales valaisannes 2020. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Ici la Suisse – 4 élections locales et leurs campagnes difficiles en pleine pandémie / Ici la Suisse / 5 min. / le 4 février 2021

11h15

Le point sur les nouveaux vaccins autorisés par la Suisse

La course aux vaccins bat son plein en Suisse. Après Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca, l'Office fédéral de la santé publique a annoncé avoir conclu des contrats pour deux nouveaux vaccins: le Curevac et le Novavax.

Ces deux vaccins ainsi que le vaccin AstraZeneca devraient permettre à la Confédération de compléter son arsenal pour lutter contre le Covid-19. Swissmedic doit toutefois d'abord donner son autorisation.

>> Le point dans CQFD :

CQFD fait le point sur les nouveaux vaccins autorisés par l'Office fédérale de la santé publique (OFSP). [Depositphotos - oasisamuel]Depositphotos - oasisamuel
Le point sur les nouveaux vaccins autorisés par la Suisse / CQFD / 13 min. / le 4 février 2021

11h00

Collecte de données insuffisante en Suisse, selon un épidémiologiste

Les données sur la pandémie en Suisse sont encore insuffisantes, estime l'épidémiologiste Marcel Salathé, membre de la task force de la Confédération. La Suisse devrait collecter plus de données, par exemple pour savoir plus précisément quelles variantes circulent dans le pays.

Pour établir ses politiques, la Suisse s'appuie fortement sur les résultats d'autres pays, déplore-t-il dans une interview publiée jeudi dans les journaux alémaniques de Tamedia. Or, il serait utile de séquencer beaucoup plus d'échantillons et de déterminer plus précisément quelles variantes existent en Suisse, relève-t-il, afin de croiser ces résultats avec des données issues du traçage de contacts.

Par conséquent, la Suisse ne dispose pas de ces informations qui seraient pourtant essentielles, selon lui. Tant que cela sera le cas, elle "avancera à l'aveugle". Une situation qu'il juge "affligeante". "L'infrastructure est obsolète et, en matière de numérisation, la Suisse a deux décennies de retard", dénonce-t-il.

10h45

Le KOF revoit ses prévisions

Les économistes de l'institut KOF ont nettement revu en baisse leurs prévisions conjoncturelles en 2021 pour la Suisse, qui devrait se rétablir moins vite que prévu après la pandémie de Covid-19. Le secteur de la restauration fait tout particulièrement les frais des mesures de restrictions sanitaires.

Pour cette année, les spécialistes zurichois s'attendent à ce que le produit intérieur brut (PIB) progresse seulement de 2,1%, contre +3,2% dans leurs précédentes estimations. Le niveau d'avant-crise ne devrait être atteint qu'en fin d'année.

En 2022, l'accélération devrait par contre être plus franche et atteindre 3,6%, après +2,6% précédemment anticipé

Le secteur de la restauration est particulièrement mis à mal par la pandémie de coronavirus et les fermetures obligatoires. Environ 56% des entreprises du secteur craint de faire faillite, contre 14% en moyenne. D'une manière générale, c'est tout le secteur des services qui a fait part d'une détérioration de la situation.

>> Interview de Marius Brülhart, professeur d'économie à la HEC Lausanne et membre de la task force de la Confédération, dans le 12h30 :

Marius Brülhart. [UNIL]UNIL
Le PIB ne devrait pas progresser de plus de 2,1% cette année : interview de Marius Brülhart / Le 12h30 / 3 min. / le 4 février 2021

10h30

Les assureurs ont versé 1 milliard d'indemnisations en 2020

Les assureurs suisses ont versé l'année dernière au total 1 milliard de francs de dédommagements aux entreprises et aux particuliers pour des sinistres occasionnés par la pandémie de coronavirus. Ces indemnisations ont pesé sur la rentabilité des groupes en première partie de 2020.

Les prestations d'assurances pour pertes d'exploitation ont été le plus sollicitées, suivies par l'assurance voyage, ainsi que la protection juridique et de crédit, précise l'Association suisse d'assurances. "En raison de la pandémie du coronavirus, l'année 2020 s'est avérée (...) extrêmement difficile pour les assureurs privés suisses", a souligné le directeur de l'association, Thomas Helbling.

Selon la fédération, qui regroupe 70 assureurs directs et réassureurs, les activités dans l'assurance non-vie, assurance accident et maladie complémentaire comprises, ont enregistré l'année dernière une croissance des primes de 1,4% à 28,9 milliards de francs.

Dans l'assurance vie, les primes ont chuté de 17,7%, à 24,7 milliards de francs en 2020, principalement en raison de la sortie d'Axa de l'assurance complète en vie collective début 2019. La faiblesse des taux d'intérêt à également pesé sur cette activité.

10h00

La Chaîne du Bohneur a récolté 43 millions pour aider les Suisses

Dans le cadre de sa campagne "Coronavirus en Suisse", la Chaîne du Bohneur a récolté l'an dernier plus de 43 millions de francs de dons pour les personnes souffrant des conséquences de la pandémie, a annoncé jeudi la fondation.

Au total, la Chaîne du Bonheur, avec la SSR et des médias privés, a récolté 64,5 millions en 2020, selon le communiqué. Ce montant inclut 7,5 millions de dons pour le Liban et plus de 2 millions de promesses de dons en faveur des enfants victimes de la violence familiale en Suisse reçues lors de l'opération "Coeur à Coeur", organisée avec la RTS en décembre.

Depuis 1946, la Chaîne du Bonheur a collecté plus de 1,8 milliard de francs de dons, selon le communiqué. Il est d'ailleurs toujours possible de faire des dons pour aider les victimes du Covid en Suisse via le compte CP 10-15000-6 ou via le site internet de la Chaîne du Bonheur.

>> Lire aussi : La Chaîne du Bohneur a récolté 43 millions pour aider les Suisses face au Covid

09h30

"Une stratégie de sortie de crise pour rendre espoir aux gens"

Alain Berset a annoncé mercredi à la suite de la séance du Conseil fédéral qu'il n'était pas question de lever prochainement le semi-confinement en place depuis bientôt un mois. En cause: le variant britannique, une pandémie dans la pandémie.

Le Conseil fédéral se réunira dans deux semaines pour analyser l'évolution de la situation. D'ici-là pas de scénario, pas de pronostic, de quoi fâcher les partis de droite.

Pour la conseillère nationale PLR vaudoise Jacqueline de Quattro, interrogée dans La Matinale, "on attend une stratégie de sortie de crise". Celle-ci doit être communiquée au plus vite, "pour redonner espoir aux gens". "Les gens ont besoin d'avoir un avenir, de faire de nouveau des projets", insiste-t-elle. "Les entreprises ont besoin de planifier, d'investir, de savoir quand elles pourront engager à nouveau du monde ou de savoir si elles vont devoir se séparer d'un certain nombre de collaborateurs."

Besoin de critères

"Il faut donner un message à tous ces gens, leur dire que nous sommes encore dans le tunnel, mais qu'on entrevoit le bout et détailler comment on envisage progressivement de sortir de cette crise", plaide Jacqueline de Quattro, même si elle admet que "le 1er mars, nous sommes tous conscients que nous ne serons pas de retour dans le monde d'avant".

"Il faut pouvoir dire aux gens en fonction de quels critères on pourra assouplir les mesures, les contraintes, les libertés qui sont restreintes depuis maintenant une année. Il faut pouvoir leur dire que si cela s'améliore, à partir du 1er mars, ils pourraient retrouver un certain nombre de leurs libertés, même si en fonction des aggravations, cela pourrait prendre du temps."

>> Voir l'interview de Jacqueline de Quattro dans La Matinale :

Les partis de droites en désaccord avec la stratégie du Conseil fédéral: interview de Jacqueline de Quattro
Les partis de droites en désaccord avec la stratégie du Conseil fédéral: interview de Jacqueline de Quattro / La Matinale / 8 min. / le 4 février 2021

06h30

Peu de risque de contamination

Des poignées de portes aux boutons des ascenseurs, le coronavirus peut se trouver sur des objets touchés par de nombreuses personnes. Mais la probabilité de contagion par cette voie est très faible, selon deux études auxquelles l'Institut de recherche sur l'eau (Eawag) a contribué.

Les biologistes ont testé près de 350 échantillons prélevés d'avril à juin 2020 à la surface des portes de magasins, des couvercles de conteneurs à poubelles, des touches de distributeurs de billets, des pistolets de pompes à essence ou des boutons-poussoirs pour piétons.

Dans 29 échantillons, soit 8% des cas, du matériel génétique du virus a effectivement été détecté. Toutefois, les concentrations étaient si basses que les scientifiques estiment que la probabilité de contagion par ces surfaces contaminées est très faible.

>> Plus d'informations : Il n'y a quasiment aucun risque d'attraper le Covid avec une poignée ou un distributeur

08h30

Le vaccin russe Spoutnik V bientôt en Suisse ?

Le vaccin russe Spoutnik V attire tous les regards après avoir suscité la méfiance en Europe. La France s'y intéresse et l'Allemagne plus encore: elle est en contact avec la Russie pour le produire pour l'Europe. Et en Suisse aussi, Spoutnik pourrait être une option après les bons résultats publiés cette semaine. Selon la revue scientifique The Lancet, il aurait une efficacité de presque 92%.

Interrogé dans La Matinale, Blaise Genton, médecin chef à UniSanté et responsable médical de la campagne de vaccination dans le canton de Vaud, estime que l’étude de phase trois est très convaincante, "aussi convaincante que celle d’AstraZeneca, avec une efficacité un petit peu supérieure".

Pour lui, la Suisse pourrait donc essayer d’obtenir des doses. Toutefois, le médecin rappelle que d’autres pays s’intéressent au vaccin russe. Blaise Genton appelle ainsi à "éviter le nationalisme vaccinal, car ces vaccins, qui sont moins coûteux, doivent être disponibles pour tous".

>> Les propos de Blaise Genton dans La Matinale :

Le vaccin russe Spoutnik V devient soudain une alternative sérieuse aux autres traitements déjà validés
Le vaccin russe Spoutnik V bientôt en Suisse ? / La Matinale / 1 min. / le 4 février 2021

08h15

Incertitudes et pédagogie aux douanes françaises

Depuis quelques jours, la France a engagé de gros moyens de gendarmerie à la frontière franco-suisse pour contrôler le trafic routier à l’entrée de son territoire. À la douane de Boncourt-Delle, qui sépare le Jura du Territoire de Belfort, le message se voulait dissuasif, mais aussi pédagogique, alors même que certains gendarmes n'avaient encore pas bien compris les nouvelles règles.

Pour le préfet du Territoire de Belfort Jean-Marie Girier, interrogé dans La Matinale, il faut savoir respecter le temps d'adaptation nécessaire pour la connaissance des dispositifs, tant pour les douaniers que pour la population. Et si l'information ne suffit pas, des amendes peuvent être infligées. Par ailleurs, précise le responsable, "un arrêté préfectoral peut être pris pour placer en quarantaine. Je pense que c'est assez dissuasif."

>> Le reportage de la Matinale :

Le préfet du territoire de Belfort Jean-Marie Girier à la douane de Delle. [RTS - Gaël Klein]RTS - Gaël Klein
La France renforce son contrôle aux frontières. Reportage à la plateforme douanière de Boncourt-Delle / La Matinale / 1 min. / le 4 février 2021

08h00

Alain Berset: "Il ne devrait pas y avoir d'assouplissement fin février"

Le conseiller fédéral Alain Berset a annoncé mercredi qu'un assouplissement des mesures de lutte contre le coronavirus n'est pas encore envisageable.

"Nous sommes confrontés à un vrai dilemme. D'un côté, on voit des chiffres globaux qui s'améliorent, avec un taux de positivité plus faible et la diminution des nouvelles infections par jour. Mais, de l'autre côté, on voit que nous avons vraiment affaire à une pandémie dans la pandémie avec la multiplication de cas liés aux nouvelles variantes du virus", a expliqué le ministre de la Santé devant la presse.

Celui-ci a reconnu que les mutations du coronavirus posent des difficultés au Conseil fédéral. "Ces variantes sont plus contagieuses. En réalité, si on ne considère que cette partie-là, on est à peu près dans la même situation que le pays connaissait au début du mois d'octobre. C'est comparable en termes de cas et d'évolution. Et on sait ce qu'il s'est passé ensuite."

Le gouvernement a discuté mercredi matin des prochaines décisions à prendre. "Nous ne sommes pas en mesure de dire exactement dans quelle direction on va aller. Il est encore trop tôt. Les mesures en vigueur valent jusqu'à la fin du mois de février. Avec ces conditions, il n'est pas réaliste d'imaginer un assouplissement majeur à ce moment-là", a indiqué Alain Berset, qui a précisé que le Conseil fédéral en reparlerait lors de sa séance du 17 février.

>> Pas d'assouplissement des mesures sanitaires malgré l'arrivée de nouveaux vaccins :

Coronavirus: le Conseil fédéral pessimiste
Coronavirus: le Conseil fédéral pessimiste / Forum / 3 min. / le 3 février 2021

07h30

Swissmedic a besoin de plus de données pour autoriser le vaccin d'AstraZeneca

La Suisse retarde l'approbation du vaccin anti-Covid d'AstraZeneca. Swissmedic, l'autorité de surveillance des médicaments, a exigé mercredi davantage de données sur l'efficacité de ce produit déjà autorisé dans de nombreux pays, y compris de l'Union européenne.

Quelque 5,3 millions de doses ont déjà été commandées à AstraZeneca, mais Swissmedic a indiqué mercredi vouloir attendre les résultats des essais du vaccin en Amérique du Nord et du Sud impliquant des dizaines de milliers de personnes. L'autorité de surveillance estime que les essais précédents n'ont pas produit de données claires, notamment chez les personnes âgées.

>> Pour plus d'informations : La Suisse repousse l'approbation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19

07h15

Trois nouveaux contrats pour des vaccins

L'Office fédéral de la santé publique a annoncé la conclusion de trois nouveaux contrats avec Curevac, Novavax et Moderna. Au total, la Suisse disposera de 17 millions de doses supplémentaires.

La Suisse a prévu de vacciner toutes les personnes qui le souhaitent d'ici l'été. Les livraisons de vaccins de Curevac (5 millions) et de Novavax (6 millions) pour le deuxième trimestre 2021 permettront d'y arriver. Ils devront être approuvés par Swissmedic, avant de pouvoir être utilisés.

Les 6 millions de doses supplémentaires de vaccins de Moderna (13,5 millions au total) seront livrées progressivement à partir du milieu de l'anné.

Au total, la Suisse a désormais signé des contrats avec cinq fabricants de vaccins - Moderna, Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Curevac et Novavax - pour 32,8 millions de doses. Une quantité qui devrait garantir suffisamment de doses pour la population suisse, même en cas de difficultés de livraison, a assuré l'OFSP. Des négociations avec différents fabricants se poursuivent toutefois.

07h00

Sort varié pour les camps de ski

Dans ce contexte de pandémie et de recommandations sanitaires, difficile d'organiser les traditionnels camps de ski cet hiver. Seuls Berne et le Valais les autorisent en Suisse romande, alors que Genève va jusqu'à interdire les journées de neige.

La grande majorité des autorités ont légiféré entre deux: les camps en résidence de plusieurs jours, c'est non ; les journées de ski, c'est oui.

>> Les précisions du 12h30 :

Le camp de ski. [Keystone - Gaëtan Bally]Keystone - Gaëtan Bally
Rares sont les cantons qui autorisent l’organisation des traditionnels camps de ski / Le 12h30 / 1 min. / le 3 février 2021

06h45

Les nouveaux variants progressent

Les nouveaux variants gagnent du terrain en Suisse, avec environ 2850 cas déjà repérés, un nombre qui double pratiquement chaque semaine, selon l'OFSP. Ils devraient ainsi, à terme, remplacer "l’ancienne version" du virus.

En termes d'immunité, pour l'heure, il est impossible de savoir si une infection naturelle - consécutive à une première infection à la souche d'origine du SARS-CoV-2 - procure une immunité contre les variants. Interrogé dans le 12h30, Giuseppe Pantaleo, chef du Service d’immunologie et allergie du CHUV, explique que des études sont menées en ce moment, et évoque une réponse qui pourrait survenir "dans les prochaines semaines".

Selon lui, des entreprises comme Moderna et Pfizer sont déjà en train de développer des vaccins capables d'intégrer des souches mutantes. Il n'exclut donc pas que la vaccination pourrait potentiellement prendre une forme annuelle, à l'instar de la grippe.

>> Les explications de Giuseppe Pantaleo dans le 12h30 :

Les vaccins : quels risques et quelle efficacité?
Le nombre de cas des nouveaux variants du coronavirus double chaque semaine: interview de Giuseppe Pantaleo / Le 12h30 / 3 min. / le 3 février 2021

06h30

Le taux de reproduction inquiète les experts

Les tendances de l’épidémie sont à la baisse en Suisse, qu'il s'agisse des nouveaux cas enregistrés ou des hospitalisations et décès. En revanche, le taux de reproduction (R) remonte au fur et à mesure que les nouveaux variants, plus transmissibles, gagnent du terrain. Pour les experts scientifiques de la Confédération, ces chiffres ne parlent pas en faveur d'un déconfinement.

Ce taux R, qui est désormais à 1,01 au niveau fédéral, inquiète les scientifiques de la Confédération. Dans neuf cantons, il dépasse le seuil de 1, au-delà duquel l'expansion du nombre de cas devient exponentielle.

L'autre point d'inquiétude réside dans la progression des nouveaux variants.

Ces perspectives empêchent pour l'instant d'envisager un assouplissement des mesures avant fin février, estiment les experts. Il n'est même pas exclu qu'il faille les prolonger, voire les renforcer, a expliqué mardi en conférence de le chef de la gestion de crise à l'OFSP, Patrick Mathys. Pour contenir les variants, il faudrait diviser le nombre de cas quotidiens par deux.

>> Écouter les explications de La Matinale :

Le taux de reproduction d'un virus, une variable importante en période de pandémie.
DmitriyDemidovich
Depositphotos [DmitriyDemidovich]DmitriyDemidovich
Le taux de reproduction R reste préoccupant en Suisse / La Matinale / 1 min. / le 3 février 2021

06h15

Retour sur la journée de jeudi

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 1765 cas supplémentaires en 24 heures. Un total de 23 décès supplémentaires sont à déplorer et 80 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'682 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 5,40%. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,01.

Au total, 517'625 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 315'033 ont été administrées.

>> Retour sur la journée de jeudi : La durée de la crise fait exploser le nombre de menaces et injures envers les élus

06h00

Le dossier complet

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