Les attaques du PLR contre Alain Berset dérangent au sein même du parti

L'hôtellerie dans les villes romandes est en plein marasme. De véritables institutions ont déjà déposé le bilan, alors que les représentants du secteur assurent n'avoir reçu aucune aide pour cas de rigueur. Les cantons disent traiter au plus vite les nombreuses demandes.

>> Plus d'informations : Les aides pour cas de rigueur se font attendre pour les hôteliers au bord du gouffre

Pour le président d'Hôtellerie Suisse Gilles Rangon, c'est un véritable "marasme". "A Genève, nous avons perdu 70 à 80% de notre chiffre d'affaires, nous naviguons entre 5 et 15% de taux d'occupation, ce qui ne suffit pas pour pouvoir maintenir nos entreprises à flot. Plus que jamais, nous avons besoin d'un soutien de l'État".

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Hôteliers, restaurateurs, nombreux sont ceux qui déplorent le manque de réactivité des autorités. Des milliards de francs ont déjà été versés en 2020 pour financer le chômage partiel (RHT) ou l'assurance perte de gain (APG). Mais en ce qui concerne les cas de rigueur, les sommes distribuées à ce jour ne sont pas élevées.

Sur l'ensemble des cantons romands (avec Berne), près de 79 millions de francs ont été distribués à plus de 3600 entreprises. Soit moins de 10% des montants mis à disposition par les cantons pour les cas de rigueur. A noter que les sommes promises par la Confédération ne sont pas encore arrivées aux cantons.

Jusqu'ici, chaque canton avait son système d'aide pour les cas de rigueur. Les comparaisons entre cantons sont donc à prendre avec quelques pincettes.

"Les changements, évolutions et précisions des cadres légaux fédéraux intervenus entre novembre et mi-janvier ont freiné la mise en oeuvre du mécanisme de soutien aux cas de rigueur", explique notamment Jean-Kley Tullii, chef au service de l'Economie du canton de Neuchâtel.

>> Le point sur le versement pour les cas de rigueur dans les cantons romands :

Alors que le Conseil fédéral n'a pas articulé de date pour la réouverture des établissements culturels et de loisirs, les milieux culturels demandent à Alain Berset de leur indiquer une direction. Après les annulations de festivals de l'été 2020, ils craignent une deuxième saison silencieuse.

"On travaille sur différents scénarios depuis un moment, mais ils changent toutes les semaines depuis le mois de janvier. Nos équipes n'arrivent plus à se concentrer sur un objectif clair", a témoigné le président du Caribana Festival dans le 19h30 vendredi.

Face à l’incertitude, le Caribana planche sur une édition réduite, à l’image du Paléo et du Montreux Jazz Festival. Côté Suisse alémanique, le son de cloche est différent. L'Openair de St-Gall a choisi de maintenir son programme tel quel et a déjà lancé la vente de billets, tout comme l'Open Air de Gampel, dans le Haut-Valais.

Version réduite "pas possible"

"Ce n’est pas possible d’organiser une plus petite version du festival de Gampel. On a 7,5 millions de francs de budget, des frais fixes déjà engagés et les groupes sont déjà bookés. Le Conseil fédéral a toujours dit que la population serait vaccinée d’ici juin, qu'on aura la possibilité d’utiliser des tests rapides, même avec des milliers de gens (...). Je ne vois donc pas ce qui s’oppose à l’organisation d’un tel festival cet été!", a déclaré le responsable media de l'Open Air de Gampel Olivier Imboden.

Les organisateurs de festivals attendent une réponse claire du Conseil fédéral avant fin février. Cette semaine, l'heure n’est pas encore aux pronostics: "Je vous donne volontiers mon avis pour l'été 2022", avait ainsi lancé Alain Berset mercredi lors de la conférence de presse du Conseil fédéral.

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L'opération de tests massifs qui a débuté vendredi dans la station de ski vaudoise de Villars-sur-Ollon a déjà permis de tester 484 personnes. Parmi elles, sept étaient positives (1,45% des tests), dont trois cas asymptomatiques. Traquer les personnes positives sans symptômes pour casser les chaînes de transmission était précisément le but de l'opération, à quelques jours des vacances.

"Les gens se sont montrés très reconnaissants. C'était très mélangé. Il y avait des moniteurs des écoles de ski, des skieurs et randonneurs, des seniors, des adultes, des adolescents et des plus jeunes", a indiqué vendredi le chef de la communication de l'Etat-major cantonal de conduite Jean-Christophe Sauterel.

"Ca aurait été bête de ne pas venir"

"Ca aurait été bête de notre part de ne pas venir alors que c'est gratuit. Si on est asymptomatique et qu'on peut savoir qu'on est quand même positif grâce à ce test, je pense que c'est important", a confié au 19h30 de la RTS l'une des personnes sur le point de se faire tester.

"On veut vraiment que les gens comprennent que la levée des mesures dépend du fait que chacun se fasse tester au moindre symptôme, et même sans symptôme dans le cadre de ces campagnes de testing de masse", a réagi pour sa part le médecin cantonal vaudois Karim Boubaker.

Les tests se poursuivent à Villars jusqu'à dimanche 19h, puis continueront dès lundi aux Diablerets puis dès jeudi à Leysin.

>> Regarder le reportage du 19h30 vendredi :

Les critiques adressées à Alain Berset par le Parti libéral-radical passent mal auprès de certains de ses membres. Dans un communiqué diffusé mercredi, le PLR suisse accusait notamment le chef du Département de l'intérieur d'inaction et reprochait au Conseil fédéral de ne pas proposer de stratégie de sortie de crise claire et compréhensible. "Alain Berset ne fait rien", a résumé jeudi le vice-président du groupe parlementaire PLR Olivier Feller sur le plateau du 19h30.

Cette prise de position a suscité de fortes réactions chez certains libéraux-radicaux. "Le PLR suisse n’a vraiment pas peur du ridicule. Dommage que ce parti, dont je partage bien entendu les grands principes, se laisse aller ainsi à la démagogie populiste. C’est désolant. Est-ce que le Covid rendrait fou?", a ainsi réagi jeudi soir l'ancien conseiller national et ancien conseiller d'Etat libéral Claude Ruey sur sa page Facebook.

"Excessif et insignifiant"

"Venir dire qu'Alain Berset ne fait rien, c'est tellement excessif que c'est totalement insignifiant", a insisté Claude Ruey dans Forum vendredi soir. Et d'ajouter: "La démocratie, c'est le respect de l'autre. C'est le débat sur les arguments, mais pas sur les personnes".

Il s'est dit "extrêmement surpris" de la position prise par le parti dans son communiqué de mercredi, qui évoquait un "chaos" au sein de l'OFSP. "C'est de la petite politique politicienne, et ça n'est pas à la hauteur de la crise dans laquelle nous nous trouvons. Je trouve ça scandaleux, alors que l'on a affaire à un collège dans lequel le PLR est justement partie prenante à hauteur de deux septièmes".

Je trouve ça scandaleux, alors que l'on a affaire à un collège dans lequel le PLR est justement partie prenante

Celui qui est aussi président de Pro Cinéma et fait partie de la Task Force culturelle rappelle que tous les secteurs se battent pour sortir de la crise, mais "qu'il ne faut pas le faire par l'invective, en cédant à la démagogie, en essayant de flinguer les uns ou les autres". Et si c'est Alain Berset qui paie les pots cassés, glisse-t-il, c'est peut-être parce qu'on a "tellement attaqué Cassis qu'il faut bien qu'on attaque Berset", comme le lui a soufflé un parlementaire PLR.

>> Ecouter l'interview de Claude Ruey dans Forum :

>> Revoir la prise de position d'Olivier Feller (PLR/VD) dans le 19h30 jeudi :

Télé-Dôle, qui exploite les remontées mécaniques du versant suisse du domaine skiable de la Dôle, à cheval entre la France et le canton de Vaud, ouvrira ses installations samedi pour la première fois de la saison. "Les conditions d'enneigement permettent la mise en service des dix remontées mécaniques" du domaine, a indiqué vendredi la Région de Nyon dans un communiqué.

Elle avait dû garder portes closes jusqu'ici en raison du Covid-19, car le préfet du département français du Jura avait interdit l'accès au parking de la station, situé pour quelques mètres sur territoire français. Mardi dernier, le tribunal administratif de Besançon a toutefois suspendu cette interdiction.

Seulement pour les riverains

"Plusieurs séances de concertation transfrontalière et de coordination technique se sont tenues jeudi et vendredi entre partenaires suisses et français. Toutes les dispositions sont prises pour assurer le respect des mesures pandémiques en vigueur des deux côtés de la frontière. En application du plan de protection, en cas d'affluence en surnombre, l'accès au parking sera limité", a précisé la Région de Nyon.

L'accès routier au parking passant obligatoirement par le territoire français, seuls les skieurs résidant en Suisse dans un rayon de 30 km autour du parking des Dappes, soit tout le district de Nyon et presque la totalité du canton de Genève, pourront y accéder librement, en étant munis de leur pièce d'identité et d'un document mentionnant leur adresse. Les personnes résidant au-delà de ce périmètre devront présenter à la Gendarmerie française la preuve d'un test PCR négatif datant de moins de 72 heures.

Dans une lettre adressée au Conseil fédéral, la Commission des affaires juridiques du Conseil national a soutenu vendredi plusieurs recommandations pour que les locataires commerciaux qui peinent à payer leur loyer soient mieux soutenus.

Par 16 voix contre 7, elle a validé la recommandation de la Commission de l'économie du National de prolonger le délai en cas de retard de paiement. Le renforcement de la protection contre les résiliations des loyers commerciaux a lui aussi été accepté, mais de justesse, tandis qu'une suspension générale des poursuites a été balayée.

Lors d'une réunion virtuelle avec le Conseil fédéral vendredi, les représentants de la branche du tourisme ont réclamé un versement plus rapide pour les cas de rigueur, une stratégie coordonnée en matière de dépistage et de vaccination et un plan de sortie de crise à partir du mois de mars.

Pour la Fédération suisse du tourisme, il est impératif d'établir une stratégie de dépistage plus rapide, notamment avec des tests de masse, et un calendrier clair à l'échelle nationale pour la vaccination de l'ensemble de la population.

Assouplissement demandé dès mars

La faîtière du tourisme demande aussi que les mesures de lutte contre la propagation du Covid-19 soient progressivement assouplies à partir du mois de mars si la situation épidémiologique le permet.

Reconnaissant que le secteur touristique est frappé "de plein fouet" par la pandémie, le Conseil fédéral a rappelé qu'une batterie de mesures a été mise en oeuvre pour en atténuer les conséquences. Selon le gouvernement, la réduction de l'horaire de travail (RHT) et les allocations pour perte de gain (APG) ont permis d'éponger "une grande partie" des pertes de chiffres d'affaires.

Les parlementaires et les autres participants à la session de printemps des Chambres fédérales, qui débute le 1er mars prochain, pourront se faire dépister au moins une fois par semaine. La Délégation administrative des Chambres a opté pour des tests salivaires, plus précis que les tests rapides, a-t-elle indiqué vendredi dans un communiqué. De plus, ils ne nécessitent pas de personnel médical pour le prélèvement.

Les tests, qui seront facultatifs mais vivement recommandés, viennent compléter le plan de protection en vigueur. L'obligation de porter un masque de protection devra toujours être respectée même si le résultat du test est négatif.

La mesure vise à identifier rapidement les personnes infectées asymptomatiques afin de réduire le risque d’une flambée locale des cas. La prise en charge par la Confédération des coûts du dépistage durant la session n'a, elle, pas encore été fixée.

Genève devrait recevoir lundi matin 10'500 doses du vaccin de Moderna et 975 doses de celui de Pfizer/BioNTech, une perspective "particulièrement intéressante", a estimé vendredi la pharmacienne cantonale Nathalie Vernaz-Hegi, car 4600 personnes sont en attente d'une dose cette semaine. La livraison suivante devrait avoir lieu durant la semaine du 15 février, avec 3900 doses du vaccin de Pfizer/BioNTech.

Plus de 50'000 personnes en attente

Nathalie Vernaz-Hegi a également annoncé l'ouverture d'un septième centre de vaccination d'ici début mars sur la rive droite genevoise, pour palier les nombreuses critiques qui déplorent que les six centres actuellement opérationnels se situent tous sur la rive gauche (à Onex, Carouge, Hôpital, Champel, Eaux-Vives et Chêne-Bourg).

Au total, 21'646 doses ont été administrées dans le canton, et les deuxièmes doses sont garanties pour elles. Les autorités sanitaires se félicitent par ailleurs de l'adhésion de la population à la vaccination, puisque 76'377 personnes se sont déjà inscrites depuis le début de la campagne. Les rendez-vous seront donnés en fonction des livraisons de vaccin.

La médecin cantonale ne veut pas d'allègement des mesures

Sur le plan épidémiologique, la médecin cantonale Aglaé Tardin estime que Genève a atteint un point d'équilibre, mais à un niveau très élevé. Malgré tous les efforts, les chiffres ne descendent pas. A ses yeux, il n'est actuellement pas question d'envisager un allègement des mesures.

Le canton enregistre 130 à 140 nouveaux cas par jour. Au total, 104 malades du Covid-19 sont hospitalisées aux HUG, dont 6 aux soins intermédiaires et 12 aux soins intensifs. Avec une incidence de 354 nouveaux cas pour 100'000 habitants sur 14 jours, Genève est le 3ème canton le plus touché de Suisse, derrière le Valais (396) et le Jura (372).

Le Théâtre Benno Besson d'Yverdon (TBB) propose aux spectacteurs d'assister, dimanche, à une représentation diffusée en ligne. Il en coûtera 40 francs, prix plein, pour visionner en direct la pièce "Les Misérables" de Victor Hugo, mis en scène par Eric Devanthéry et la Compagnie Utopia. Cette adaptation a été lauréate du Prix suisse du théâtre 2019.

"Ce spectacle dure plus de 4 heures et compte une dizaine d'artistes sur le plateau", a expliqué vendredi le directeur du TBB Georges Grbic sur les ondes de la RTS. Le théâtre a engagé des frais importants "pour tourner pratiquement un film" avec cinq caméras, une régie directe et un ingénieur son, le but étant d'offrir le meilleur montage possible.

Changer les règles du jeu

Après le tout gratuit en ligne pendant la première vague, le TBB espère changer les règles du jeu. "Il faut rappeler que, dans le partenariat entre le théâtre et son public, il y a cet engagement, cette possibilité, si le spectateur a envie de voir quelque chose, qu'il soit prêt à passer un contrat avec les artistes".

Le TBB ne renonce pas pour autant au streaming gratuit. Le pianiste Bojan Z jouera ainsi en direct de la scène de l'Échandole samedi dans le cadre du Festival Nova Jazz.

La Commission de la santé publique du Conseil national a réclamé vendredi un plan de sortie de crise dans le cas où le semi-confinement devait être prolongé au-delà du 28 février, comme l'a laissé entendre le Conseil fédéral mercredi.

Dans une lettre transmise au gouvernement, elle souhaite que le Conseil fédéral soumette au Parlement son approche concernant la poursuite des mesures, qui comprenne notamment une stratégie de sortie de crise et des mesures de compensation pour le manque à gagner économique.

Le canton de Nidwald s'approche de la barre des 10% de sa population ayant reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19. Il a déjà procédé à 3737 vaccinations, ce qui représente 8,67% de ses habitants, indique la carte mise à jour tous les mardis et vendredis par l'Office fédéral de la santé publique.

Le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures le suit de près (8,65% de sa population) avec 1395 doses, suivi par Bâle-Ville (7,45%), Uri (7,35%), Schaffhouse (6,96%) et Glaris (6,49%).

En Suisse romande, c'est le Valais qui a injecté une première dose au plus grand pourcentage de population (4,84%), devant le Jura (4,64%), Vaud (4,32%), Genève (4,01%), Fribourg (3,66%), Neuchâtel (3,21%) et Berne (3,02%).

Le Conseil d’Etat valaisan a précisé vendredi les mesures de gestion des cas positifs dans les écoles enfantines, primaires, les cycles d'orientation (secondaire I) et les collèges (secondaire II).

Dès qu'un variant du SRAS-CoV-2 est détecté ou suspecté, la classe ainsi que les enseignants sont placés en quarantaine, tout comme les parents et les personnes vivant sous le même toit que les enfants ou les enseignants, et des tests sont pratiqués, a détaillé le canton.

Pour les cas de Covid-19 n'impliquant pas de variant, la classe entière est testée lors du 2ème cas identifié. Dès trois cas, la classe est placée en quarantaine.

Fin janvier, l'école primaire de St. Niklaus, dans le Haut-Valais, avait été fermée suite à la découverte de plusieurs cas positifs. Onze enfants et six enseignants ont été testés positifs, dont certains à la variante britannique du virus.

Le Valais veut favoriser le dépistage "ciblé et répétitif" des personnes asymptomatiques dans des lieux présentant un risque accru de contagion. Un montant de 20 millions de francs est prévu, dont un tiers environ à la charge du canton.

L'objectif est de réaliser plusieurs dizaines de milliers de tests par semaine, notamment dans les écoles, les établissements de formation, les entreprises et les destinations touristiques, a indiqué l'Etat du Valais vendredi.

La Confédération estime que plus de la moitié des contaminations au Covid-19 sont le fait de personnes asymptomatiques. Mi-décembre, elle a donc autorisé le dépistage de ces personnes dans le cadre de plans de protection et pour renforcer cette pratique, elle prendra désormais en charge le coût de ces tests.

Swissmedic a enregistré jusqu'à jeudi 63 annonces d'effets indésirés liés aux vaccinations contre le Covid-19 en Suisse. Les femmes (57%) sont davantage concernées que les hommes (32%). Dans 11% des cas, le sexe des patients n'était pas spécifié, a annoncé l'autorité de surveillance des médicaments vendredi.

Au total, 539'575 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 369'085 ont été administrées.

Trente-sept cas (59%) ne sont pas considérés comme graves. Les réactions les plus fréquemment observées sont des maux de tête, des frissons, de la fièvre et des douleurs sur le site de l'injection.

Vingt-six annonces (41%) sont considérées comme graves. Les réactions apparues sont une respiration difficile (dyspnée), des gonflements de la peau (angio-oedème), un eczéma ainsi que des symptômes grippaux marqués comme une fièvre élevée et des fortes douleurs musculaires. Parmi les cas graves, six décès de patients âgés de 85 à 92 ans avec des maladies préexistantes ont été signalés.

A ce stade des connaissances, les décès sont dus à des maladies apparaissant souvent à cet âge, comme des infections, des incidents cardio-vasculaires et des affections pulmonaires ou respiratoires. Il n'existe aucune preuve concrète que la vaccination était la cause du décès.

Les annonces d'effets indésirés ne changent rien au profil bénéfices-risques des vaccins contre le Covid-19, précise Swissmedic. De nombreuses nouvelles annonces de suspicion d'effets indésirés lui sont parvenues ces derniers jours. Les données seront actualisées dès que de nouveaux résultats seront disponibles sur ces cas.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état vendredi de 1584 cas supplémentaires en 24 heures. Un total de 33 décès supplémentaires sont à déplorer et 88 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 31'916 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,96%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 21'840. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 252,64 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,88.

Depuis le début de la pandémie, 531'873 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'479'886 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 8868 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 22'232.

Le pays dénombre par ailleurs 14'982 personnes en isolement et 27'073 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 2614 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Au début de la pandémie, la plupart des spectacles diffusés sur internet étaient gratuits. Mais ils deviennent de plus en plus souvent payants aujourd'hui.

Mais le public est-il disposé à ouvrir son portemonnaie pour voir une pièce sur son écran? Selon une enquête canadienne du Centre national des Arts, 13% des spectateurs seraient prêts à payer la moitié du prix d'un billet pour un événement en ligne.

En Suisse romande, Yverdon fait figure de pionnier, car il n'y a pas d'autres théâtres romands, à part une expérience très ponctuelle à Vidy, qui ont tenté le streaming payant. Et environ 150 à 200 billets sont déjà vendus.

>> Les précisions du 12h30 :

Théâtre Benno Besson - Cedric Vincensini

Les Remontées Mécaniques Suisses (RMS) ont annoncé une baisse de 29,7% de leur chiffre d'affaires moyen pour la saison en cours par rapport à l'année précédente. Le nombre de clients a, lui, diminué de plus d'un quart (26,4%), notamment à cause de la quasi-absence de touristes internationaux pendant les fêtes et en janvier.

Pour le seul mois de janvier, le nombre moyen de visiteurs dans les stations de ski, qui ont pour la plupart pu rouvrir ce même mois avec des restrictions en termes de capacités, a baissé d'environ un tiers (33,6%). Le chiffre d'affaires a reculé de 37,5% par rapport à janvier 2020.

Ce sont les stations "à vocation internationale" qui souffrent le plus, dont certaines enregistrent des pertes de plus de 50% de leur chiffre d'affaires, selon le communiqué. A l'inverse, les petites stations proches des agglomérations ont vu leur chiffre d'affaires augmenter.

Le dépistage du coronavirus à large échelle a débuté vendredi matin à Villars, dans les Alpes vaudoises. La population peut se présenter dans un centre de test, qui sera aussi ouvert ce week-end.

Les organisateurs ont été surpris de trouver une cinquantaine de personnes faisant la queue devant les portes, à l'ouverture à 9h. Depuis, l'afflux est modéré, mais régulier.

Les volontaires sont pris en charge gratuitement et sans rendez-vous. Ces tests rapides sont accessibles dès 12 ans, pour toute personne présente dans la station, résidente ou touriste.

>> Le reportage du 12h30 :

Keystone - Cyril Zingaro

Concrètement, les membres de la protection civile demandent aux volontaires s'ils ont des symptômes et en fonction de leurs réponses, ceux-ci sont envoyés dans un couloir ou un autre. Puis ils se présentent à l'un des sept postes où une personne en blouse bleue effectue le test. Toute l'opération prend environ 5 minutes par personne.

Ensuite, le volontaire vaque à ses occupations en attendant le sms qui délivre la sentence. Si le test est positif, l'équipe du médecin cantonal, déjà sur place, s'occupe immédiatement de tracer les cas contacts. A 11h, une centaine de tests avaient été effectués, dont deux étaient positifs.

L'objectif est de casser les chaînes de transmission en dépistant notamment les personnes asymptomatiques.

>> Les explications du syndic d'Ollon-Villars Patrick Turrian dans le 12h45 :

En raison des conséquences économiques de la crise du Covid-19, de plus en plus de personnes ont de la peine à payer leur loyer, constate l'Association suisse des locataires (ASLOCA). L'organisation demande ainsi au Conseil fédéral un moratoire sur les expulsions jusqu'à fin 2021 au moins. Elle a également appuyé pour une protection renforcée des locataires commerciaux contre les résiliations.

Dans sa lettre au président de la Confédération Guy Parmelin, l'ASLOCA a exigé une prolongation du délai de paiement avant résiliation de 30 à 90 jours.

Elle souhaite ainsi protéger les locataires contre la perte de leur logement. "Dans une période où les gens sont priés de rester chez eux, il n’est pas responsable d’expulser des gens de leur logement et de créer des sans-abris", a argumenté le président de l’association Carlo Sommaruga.

Quant aux locataires commerciaux qui ont dû fermer leurs locaux en raison des mesures de lutte contre la pandémie, l'ASLOCA a sommé le Conseil fédéral de les protéger davantage contre les résiliations de bail. Celles-ci "signifient souvent la fin de l'activité commerciale", a-t-elle souligné.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

>> Lire aussi : L'ASLOCA demande un moratoire sur les expulsions de logement

La pharmacie de l'armée et l'entreprise Netztal ont trouvé mercredi un accord pour résoudre le litige qui les oppose. Un nouveau contrat pour des masques d'un montant de près de 6,2 millions d'euros a été établi.

Alors que la pandémie battait son plein, la pharmacie de l'armée a commandé des masques auprès de Netztal. Apprenant qu'un procès était en cours contre l'entreprise, l'armée a décidé d'annuler le contrat. La plainte envers Netztal ayant été par la suite retirée, l'entreprise a souhaité que le contrat avec l'armée soit rempli, mais cette demande n'a pas été acceptée.

Mercredi, une audience de conciliation a eu lieu auprès de l'Autorité de conciliation de Berne-Mittelland, permettant de mettre fin au litige.

La task force scientifique de la Confédération questionne l'utilité d'une obligation pour la population des masques de protection FFP2. Leur efficacité est certes plus grande que celle des masques chirurgicaux, mais ils sont moins confortables, plus chers et surtout plus difficiles à porter correctement.

Pour ces raisons, elle doute des bénéfices apportés par une obligation pour la population d’utiliser les masques FFP2 dans des situations quotidiennes, comme les transports publics. La task force soutient donc plutôt la promotion des mesures de protection déjà recommandées.

Le canton de Berne a effectué jusqu'à présent 33'400 vaccinations. Confronté à une baisse de livraison des vaccins, le canton précise toutefois que les 88'000 rendez-vous qui ont été réservés sont garantis.

"Les 17 équipes mobiles se sont rendues dans plus de 70 établissements médico-sociaux", a indiqué vendredi le canton lors de la conférence annuelle de la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration.

Le 22 janvier, le canton avait averti qu'en raison du retard dans la livraison de vaccins, l'ajout de nouveaux rendez-vous et la désignation de groupes-cibles supplémentaires pourraient prendre du retard.

Le Théâtre de Valère et le Petithéâtre de Sion, dont tous les spectacles ont été annulés en raison de la pandémie, ont permis à des compagnies locales d'utiliser leurs plateaux pour travailler et répéter. La Ville de Sion accorde 15'000 francs pour continuer l'opération.

"L'opération 'Plateaux de résistance' permet aux artistes de travailler, tout en touchant une petite rétribution de 500 francs par artiste et par semaine", explique la Ville de Sion dans un communiqué. Jusqu'en janvier, 27 artistes locaux ont profité de cette opportunité.

Un assouplissement des mesures anti-Covid n'est à envisager que lorsque le nombre de nouvelles infections tombera nettement sous la barre des mille nouveaux cas quotidiens. Les opérations de traçage seront alors de nouveau possibles, selon l'épidémiologiste Marcel Tanner, qui a été membre de la task force scientifique de la Confédération jusqu'à fin janvier.

"Nous pourrons ainsi détecter rapidement les foyers de l'épidémie", a-t-il déclaré dans une interview publiée vendredi dans la Neue Zürcher Zeitung. Si l'objectif de réduire le nombre de nouveaux cas est tenu dans les prochaines semaines, nous pourrons envisager des assouplissements progressifs dès mars, a-t-il ajouté.

Ce vendredi commence la campagne de tests de masse lancée par les autorités vaudoises. Mais bientôt, Vaud ne devrait plus être seul dans une telle campagne. Le Valais y réfléchit en effet sérieusement.

Christophe Maret, le président de la commune de Val de Bagnes, explique dans La Matinale avoir reçu des directives du département. "On attend les détails qui nous seront fournis d'ici la fin de la semaine, et après on verra comment on les mettra en place", précise-t-il.

>> Ses explications dans La Matinale :

Keystone - Olivier Maire

Les faillites d'entreprises ont poursuivi leur repli en janvier, les aides publiques accordées dans le cadre de la crise pandémique parvenant à maintenir les sociétés en difficulté à flot, indique le cabinet d'informations financières Bisnode.

Après un repli de 17% en décembre et de 19% sur l'ensemble de l'année écoulée, le nombre de faillites s'est contracté en janvier de 23% sur un an à 320.

Les reculs les plus importants ont été enregistrés en Suisse orientale (-43%), au Tessin (-29%), à Zurich (-27%), dans la partie romande du pays (-22%) et dans l'Espace Mittelland (-18%).

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Laurent Gilliéron

L'enseignement à distance a permis de prendre conscience des lacunes des élèves en informatique de base. En effet, 30% des 9-16 ans n'utilisent jamais ou quasiment jamais l'ordinateur pour se connecter à internet. Or, avec la pandémie et la généralisation du télétravail, la maîtrise de ces outils est plus importante que jamais.

Face à ce constat, l'école professionnelle a repris l'enseignement des bases informatiques. Elle a entraîné ses élèves à l'utilisation de la plateforme d'échange Teams. Une démarche similaire a été entreprise dans certains gymnases vaudois.

>> Les précisions de La Matinale :

Keystone - Laurent Gillieron

>> Plus d'informations : Jeunes et ultra connecté… mais pas à l’ordinateur

Jeudi, le Conseil d'Etat vaudois a emboîté le pas aux Grisons et a lancé un dépistage de masse dans les trois stations de ski principales du canton: Villars, Les Diablerets et Leysin. Ces tests se font sur une base volontaire. Ils sont gratuits et s'adressent à toute personne dès 12 ans.

>> Lire aussi : Vaud lance des tests à grande échelle dans ses trois principales stations

Interrogé dans La Matinale, Sergeï Aschwanden, directeur de la destination Bex-Villars-Gryon-Les Diablerets et député PLR au Grand Conseil vaudois, salue cette décision. Il aurait néanmoins "souhaité que le Conseil d'Etat fasse beaucoup plus". Il déplore ainsi un "manque de suivi par rapport à cette stratégie", car il aurait fallu selon lui tester pendant tout le mois de février.

L'ancien judoka revient également sur l'impact sanitaire de l'ouverture des pistes, observant que "les remontées mécaniques sont en activité depuis maintenant pratiquement trois mois, à aucun moment elles n'ont été un foyer de contamination". Par contraste, le taux de reproduction de certains cantons urbains l'amène à proposer "d'envisager de mettre en place des tests massifs en plaine".

>> Ecouter l'interview de Sergeï Aschwanden dans La Matinale :

Keystone - Laurent Gillieron

Jamais autant de nouvelles entreprises n'ont été créées en Suisse qu'en 2020, révélait le groupe saint-gallois Creditreform en début d'année. Un record a même été établi en décembre 2020, mais les experts ne parviennent pas à trancher si cette évolution s'est faite malgré ou à cause de la crise pandémique.

Sur l'ensemble de 2020, 46'840 entreprises ont été créées, ce qui représente un bond considérable de 5% sur une année.

Certaines régions se distinguent, comme Fribourg, où la progression est d'environ 9% par rapport à l'année dernière.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Mercredi, les annonces d'Alain Berset ont dû faire déchanter bon nombre de commerçants qui espéraient une réouverture à la fin du mois.

Face au flou du calendrier officiel, les milieux économiques s'impatientent. "Pour nous, c'est important que le Conseil fédéral prépare sa stratégie et la communique dès la mi-février", explique Valentin Vogt, président de l'Union patronale suisse, dans le 19h30.

>> Voir le sujet du 19h30 :

>> Voir aussi l'interview du conseiller national PLR Olivier Feller :

La durée de la crise a durci le climat social et politique. Les discours haineux et les insultes sont en forte augmentation, en particulier envers les responsables politiques.

En 2019, la police fédérale a enregistré 250 signalements pour menaces ou injures à l'encontre des élus fédéraux. L'an dernier, ce chiffre a explosé pour dépasser 1200 dénonciations.

Le Blick révèle que les forces de l'ordre ont dû prendre de nouvelles mesures. Quand les menaces ne sont pas suffisamment graves pour être poursuivies d'office, la police utilise des moyens préventifs comme l'envoi d'une lettre dont l'objectif est de calmer le jeu.

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Le canton de Vaud se lance dans les tests de dépistage du coronavirus à large échelle. Cette campagne se déroulera en priorité dans les stations des Préalpes vaudoises, en prévision des vacances scolaires de février.

La première phase de tests se déroulera à Villars du vendredi 5 au dimanche 7 février. Elle se poursuivra dès lundi et pour trois jours aux Diablerets, puis dès jeudi à Leysin, a annoncé jeudi le Conseil d'Etat vaudois.

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Keystone - Valentin Flauraud

Toutes les personnes présentes dans les stations - résidents, employés ou touristes - pourront se présenter sans rendez-vous pour effectuer un test rapide de dépistage. Ces tests gratuits s'adressent à toute personne dès 12 ans révolus.

"La situation épidémiologique est instable. Il y a trop de cas positifs chaque jour, entre 150 et 250 dans le canton", a expliqué la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz. "Le test de masse est une mesure pour surveiller et garder sous contrôle l'épidémie. Elle donne l'opportunité de découvrir des personnes positives mais asymptomatiques", a-t-elle expliqué.

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Keystone - Laurent Gilliéron

Avec un taux de décès de plus de 50%, les résidents des EMS ont payé un lourd tribut au coronavirus. Et alors que les secondes doses du vaccin sont en train d'être administrées, pour les résidentes et les résidents, cela ne signifie pas pour autant un assouplissement des mesures de protection pour l'instant.

En effet, il faut attendre deux à trois semaines pour que l'immunité soit garantie. De plus, "il n’est actuellement pas clair si la vaccination protège également contre la transmission du virus", selon l'OFSP.

Toutefois, d’éventuels assouplissements sont actuellement étudiés. L'obligation du port du masque pourrait être allégée et les tests généralisés à l’entrée des EMS. Dans le Jura par exemple, à Bassecourt, le directeur de la Résidence Claire-Fontaine, Jean-Michel Hofmann souhaite faire avancer les choses. "Si les gens se font tous vacciner et qu’il n’y a rien qui se passe, il y a une forme de non-sens", plaide-t-il.

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>> Lire aussi : Restrictions maintenues pour les personnes vaccinées en EMS

Des poignées de portes aux boutons des ascenseurs, le coronavirus peut se trouver sur des objets touchés par de nombreuses personnes. Mais la probabilité de contagion par cette voie est très faible, selon deux études auxquelles l'Institut de recherche sur l'eau (Eawag) a contribué.

Les biologistes ont testé près de 350 échantillons prélevés d'avril à juin 2020 à la surface des portes de magasins, des couvercles de conteneurs à poubelles, des touches de distributeurs de billets, des pistolets de pompes à essence ou des boutons-poussoirs pour piétons.

Dans 29 échantillons, soit 8% des cas, du matériel génétique du virus a effectivement été détecté. Toutefois, les concentrations étaient si basses que les scientifiques estiment que la probabilité de contagion par ces surfaces contaminées est très faible.

>> Plus d'informations : Il n'y a quasiment aucun risque d'attraper le Covid avec une poignée ou un distributeur

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 1765 cas supplémentaires en 24 heures. Un total de 23 décès supplémentaires sont à déplorer et 80 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'682 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 5,40%. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,01.

Au total, 517'625 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 315'033 ont été administrées.

>> Retour sur la journée de jeudi : La durée de la crise fait exploser le nombre de menaces et injures envers les élus

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