La Suisse compte 2265 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures

Le Festival international du film documentaire "Visions du Réel" a lieu du 15 au 25 avril à Nyon.

Au programme, près de 150 films, certains online et d'autres à découvrir en salle: la sélection est post-apocalyptique et traversée par des thématiques liées à la pandémie.

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La Confédération a sélectionné deux approches techniques, qu'elle étudie: une solution de l'Office fédéral de l'informatique (OFIT) et une proposition des entreprises SICPA et ELCA. Une décision quant à la variante choisie est attendue mi-mai.

Quelque cinquante candidats ont soumis à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) une solution technique pour le certificat Covid. Deux offres continuent d'être examinées, a annoncé jeudi l'OFSP: celle de l'OFIT et celle des sociétés lausannoises SICPA et ELCA.

La solution de SICPA/ELCA a "l'avantage de fournir des composants déjà opérationnels ainsi que la compétence en ingénierie nécessaire pour les développements ultérieurs", peut-on lire dans le communiqué.

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Infalsifiable

Une décision finale sera prise à la mi-mai. Le certificat Covid, en cours d'élaboration, devrait être opérationnel durant le mois de juin, a indiqué mercredi le ministre de la santé Alain Berset devant les médias.

La sécurité du système ainsi que l'authentification des services qui établiront le certificat sont au centre des préoccupations. Le certificat devra être personnel et infalsifiable. Lorsqu'il le présentera, son détenteur devra s'identifier, par exemple au moyen d'un papier d'identité. Afin de garantir la protection des données, l'authenticité et la validité du certificat seront vérifiables sur place uniquement, détaille l'OFSP.

Le certificat Covid doit servir pour se rendre dans d'autres pays et en sortir, et donc être compatible avec des solutions internationales. Toutes les personnes vaccinées, guéries et celles ayant reçu récemment un résultat de test négatif devraient pouvoir obtenir un certificat.

>> Lire aussi : Les trois phases d'assouplissement prévues par le Conseil fédéral

Près de 1500 déclarations d'effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 ont été annoncées auprès de Swissmedic. Le profil d'effets secondaires observés reste inchangé.

Au total, 63,8 % des déclarations rapportent des effets indésirables non graves, tandis que 36,2 % d'entre elles évoquent des effets graves, détaille Swissmedic jeudi dans un communiqué.

La fièvre (80 cas), la détresse respiratoire (39), les maux de tête (37) et la réactivation de zonas (34) sont les réactions déclarées le plus fréquemment dans les cas graves. Swissmedic fait aussi état de frissons, hypersensibilité, de réactions anaphylactiques, de nausées, de courbatures, de malaise général et d'hypertension.

L'âge moyen était de 68,5 ans pour les personnes victimes d'un effet indésirable grave. Soixante-quatre cas font état "de décès concomitant à la vaccination". La moyenne s'établit à 82 ans dans cette catégorie.

Au total, 706 déclarations concernaient le vaccin de Pfizer/BioNTech et 761 le vaccin de Moderna. "Elles ne modifient en rien le ratio bénéfice-risque positif des deux vaccins à ARN messager utilisés", conclut Swissmedic.

Plus de deux millions de doses de vaccins ont été administrées en Suisse et près de 800'000 personnes ont déjà reçu deux doses.

A St-Gall, environ deux tiers des plus de 65 ans ont déjà été vaccinés ou ont reçu un rendez-vous pour une première dose, a indiqué jeudi le département cantonal de la santé. La vaccination peut donc être ouverte aux plus de 55 ans.

Délai d'attente

Dans le canton des Grisons, toutes les personnes âgées de 16 à 34 ans peuvent désormais s'inscrire. Il peut toutefois y avoir un délai d'attente de deux mois et demi entre l'enregistrement et la vaccination, a indiqué jeudi le département cantonal de la santé.

De son côté, le canton de Schaffhouse appelle toutes les personnes de plus de 16 ans désireuses de se faire vacciner à s'inscrire immédiatement. Jusqu'à présent, 17'186 personnes ont reçu leur première dose dans le canton et 8334 la deuxième, a indiqué jeudi l'office cantonal de la santé.

Mercredi, Zoug et Uri ont aussi annoncé qu'ils élargissent la vaccination pour faire face à la hausse du nombre de quadragénaires et quinquagénaires hospitalisés à cause du Covid-19. A Zoug, on peut désormais se faire vacciner à partir de 45 ans. Dans le canton d'Uri, les plus de 50 ans ont accès au vaccin.

Personnes âgées ou à risque

Mardi, le canton de Soleure a annoncé l'ouverture de la vaccination aux moins de 65 ans à partir de la mi-mai. Pour le reste de la Suisse alémanique, la vaccination est généralement encore réservée aux personnes les plus âgées ou à risque.

A Genève, les plus de 45 ans peuvent s'inscrire. A Neuchâtel, les personnes de 55 ans et plus peuvent se faire vacciner. Dans le canton de Vaud, les plus de 50 ans peuvent prendre rendez-vous. En Valais, tous les habitants peuvent s'inscrire pour une vaccination ultérieure.

>> Regarder au 19h30, "Le rythme de la vaccination s'accélère. A Genève, la capacité a doublé. Les critères d'accès peuvent poser problème" :

La Suisse a reçu mercredi 280'800 doses du vaccin Moderna qui n'avaient pas pu être livrées dans les délais. L'Office de la santé publique (OFSP) avait annoncé vendredi dernier que la dernière livraison du fabricant de vaccin était incomplète.

>> Relire : Nouveau retard dans la livraison des vaccins, les cantons fâchés

Un porte-parole de l'OFSP a confirmé jeudi que la livraison était désormais complète.

Les retards dans les livraisons de vaccins contre le Covid-19 ne remettent pas en cause la campagne de vaccination en Suisse, ont assuré mardi les experts de l'OFSP à Berne. Cinq millions de doses sont attendues durant le deuxième trimestre.

La Suisse compte jeudi 2265 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). En une semaine, le nombre de cas a très légèrement baissé en Suisse.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'879 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 7,84%.

Jeudi, l'OFSP a annoncé 42 décès supplémentaires. Ce chiffre comptabilise également 30 décès enregistrés tardivement ces derniers mois. Les déclarations erronées et doubles ont été corrigées, précise l'OFSP sur son site internet. L'office indique également que 107 malades ont été hospitalisés.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 28'545, soit 330,2 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,10. Les patients Covid-19 occupent 26,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 76,40%.

Au total 2'100'669 doses de vaccin ont été administrées et 768'597 personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 2'619'075 doses de vaccins.

Plus de 42'500 cas de variants

Quant aux variants du coronavirus, 42'552 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à ce jour, dont 16'921 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 246 au variant sud-africain (B.1.351) et 14 au variant brésilien (P.1). Dans 25'371 cas, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Depuis le début de la pandémie, 644'396 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 6'692'508 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9948 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 26'833.

Le pays dénombre par ailleurs 16'864 personnes en isolement et 27'469 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 5856 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Alors que fanfares et autres ensembles musicaux sont autorisés, depuis lundi, à répéter par groupe de 15, contre 5 jusqu'ici, cet assouplissement décidé par le Conseil fédéral laisse perplexe le milieu de la musique amateur.

>> Lire aussi : Les fanfares, autorisées à répéter à 15, vont lancer une pétition lundi

Face aux nouvelles règles édictées par le Conseil fédéral, musiciens, musiciennes, directeurs et directrices de fanfare sont unanimes pour déclarer qu'elles seront très difficiles, voire impossibles à appliquer. Car il faut désormais 25 m² par personne.

Interrogé dans le 12h45, le directeur de La Cordiale de Neyruz (FR) Frédéric Zosso explique: "L'espace général doit être plus grand, parce qu'avant nous devions avoir 4 m² par musicien. C'est donc plutôt un retour en arrière."

Pour réunir 15 musiciennes ou musiciens, il faut donc une surface totale de 375 m², soit plus qu'une halle de sport.

>> Le reportage du 19h30 :

Depuis plusieurs jours, le nombre de tests Covid-19 effectués en Suisse est en baisse. La tendance concerne les tests PCR et les tests rapides antigéniques.

Au 1^er avril, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) recensait 669 tests quotidiens (PCR et rapides) pour 100'000 habitants. Ce nombre a diminué de 8% par rapport à la semaine passée.

Et, dans le même temps, le taux de tests positifs a légèrement augmenté. Il est proche des 10% en Suisse, soit en dessus des recommandations de l'OMS. Interrogée dans le 12h30, la bioéthicienne et membre de la task force scientifique de la Confédération Samia Hurst estime qu'il faudrait davantage de tests.

>> Les explications dans le 12h30 :

Keystone - Jean-Christophe Bott

La pandémie de Covid-19 a laissé des traces dans les comptes 2020 de la Confédération. Les recettes fiscales ont atteint 53,9 milliards de francs, soit 3,8 milliards de moins que prévu au budget, indique jeudi l'Administration fédérale des contributions (AFC).

Les recettes de l'impôt anticipé ont notamment chuté de plus d'un tiers en une année, passant de 8,3 à 5,4 milliards de francs, souligne l'AFC dans son rapport d'activité. C'est 2,6 milliards de moins que prévu au budget.

Par rapport à 2019, la baisse totale est de 2,4 milliards de francs. Les recettes de la TVA étaient, elles, inférieures de 400 millions. La part de la redevance grevant les opérations réalisées sur le territoire suisse a augmenté d'environ 350 millions. Par contre, elle était inférieure d'environ 750 millions sur les importations.

Avec un total de 24,1 milliards de francs, les recettes de l'impôt fédéral direct sont quant à elles supérieures au budget et au résultat de l'année précédente. La raison est que les paiements en 2020 concernent, pour la plupart, des revenus et des bénéfices réalisés en 2019, précise l'AFC.

L'armée n'a pas acheté trop cher les masques de protection au début de la pandémie de Covid-19. C'est la conclusion d'un audit interne du Département fédéral de la Défense (DDPS) publié jeudi. Des améliorations devront toutefois être apportées d'ici la fin de l'année.

>> En lire plus : Pas de fautes graves de l'armée dans l'achat des masques, selon un audit interne

Pris d'achat trop élevé, mauvaise qualité, stock trop important: les critiques ont fusé l'année dernière sur l'achat des masques par la Pharmacie de l'armée. Au point que la conseillère fédérale Viola Amherd a commandé un audit pour faire la lumière.

Résultat: le mandat du Conseil fédéral a été rempli et les masques d'hygiène ont été achetés au prix du marché, indique le rapport. Les personnes opérant la révision ont tenu compte de la situation de crise qui prévalait à l'époque et saluent le travail effectué par les collaborateurs et collaboratrices.

"Ils ont fourni une contribution essentielle pour éviter un effondrement du secteur de la santé en Suisse et procurer du matériel de protection à la population", écrivent-elles. La révision a porté sur les prix, la qualité et les conditions des fournisseurs.

"C'est important, car nous avons un cap", a réagi dans La Matinale Mauro Poggia au plan de réouverture en trois phases annoncé mercredi par le Conseil fédéral.

>> Lire aussi : Les trois phases d'assouplissement prévues par le Conseil fédéral

Le conseiller d'Etat genevois en charge de la santé est toutefois revenu sur la date du 26 mai avant laquelle aucune nouvelle réouverture n'est prévue sur l'ensemble du territoire: "Il y a une vie sociale et économique qui attend de reprendre ses droits. Pour certains cantons comme Genève qui sont en avance sur la vaccination des personnes vulnérables, c'est trop loin".

Et d'ajouter: "Il faut pousser les plus lents à accélérer le rythme, plutôt qu'imposer aux plus rapides de subir les conséquences de la lenteur des autres."

Si l'on considère que la vaccination est le moyen de choix pour obtenir cette immunité collective, on ne peut pas simplement fermer les yeux à l'égard de celles et ceux qui considèrent qu'ils n'ont pas à faire cet effort

Lors de la conférence de presse du Conseil fédéral, Alain Berset a été particulièrement clair envers les personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner: ce choix est possible, mais l'accès à certaines choses devrait être limité.

"Il faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt. Si l'on considère que la vaccination est le moyen de choix pour obtenir cette immunité collective, on ne peut pas simplement fermer les yeux à l'égard de celles et ceux qui considèrent qu'ils n'ont pas à faire cet effort", affirme Mauro Poggia.

Le magistrat genevois estime qu'il est parfaitement compréhensible que la reprise de certaines activités soit subordonnée par les organisateurs et les organisatrices ou les personnes responsables d'un restaurant à la vaccination ou au résultat négatif d'un test Covid-19.

Son interview complète dans La Matinale

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Dans le canton de Vaud, le dernier semi-confinement dû à la pandémie de coronavirus a eu un effet dévastateur sur les mineurs. La liste d'attente pour des interventions d'éducateurs dans les familles a été multipliée par 10 et les foyers d'accueil manquent de place.

La Direction générale de l'enfance et de la jeunesse du canton de Vaud (DGEJ) n'arrive pas à faire face. Les demandes ont afflué à partir du deuxième semestre l'an dernier, avec la deuxième vague de la pandémie.

"Nous sommes complètement débordés malheureusement. Il n'y a plus de places en urgence dans les foyers et il y a des listes d'attente pour les interventions à domicile, donc des éducateurs qui se rendent sur place. On est passé de sept mineurs en attente il y a un an à 77 aujourd'hui", s'alarme la nouvelle cheffe de la DGEJ Manon Schick dans La Matinale.

Dégradation avec la deuxième vague

Lors du premier semestre 2020, grâce certainement à un état de sidération face à la pandémie, les familles ont trouvé des ressources. Certains enfants placés ont même pu rejoindre momentanément leurs proches et la situation était plutôt bonne. Puis, après l'accalmie de l'été, l'arrivée de la deuxième vague à l'automne a entraîné une dégradation qui se fait encore sentir en ce début d'année 2021.

Pour faire face au manque de moyens de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse, une demande pour des montants ponctuels additionnels est en cours.

>> Lire aussi : Avec la deuxième vague, les besoins d'assistance aux mineurs explosent dans le canton de Vaud

L'Aide suisse à la montagne a soutenu nettement plus de projets en 2020 en raison de la pandémie. Par contre, le montant des soutiens accordés et les dons ont légèrement diminué.

L'aide d'urgence en lien avec le coronavirus a épargné une faillite à plus de 100 petites entreprises des régions de montagne, a indiqué jeudi l'Aide suisse à la montagne. Au total, 671 projets ont été soutenus, contre 613 en 2019, pour un montant de 33,6 millions de francs (35,3 millions en 2019).

"Lorsque nous apportons notre soutien, cela signifie que des investissements sont réalisés. En pleine pandémie, c'est encore plus important pour le développement économique qu'en période habituelle", a déclaré Regula Straub, codirectrice de l'Aide suisse à la montagne.

En 2020, 62'500 personnes ont fait un don (60'000 en 2019). Malgré les incertitudes économiques et la hausse du chômage, les revenus des dons et des legs n'ont diminué que de 5% pour s'inscrire à 33,9 millions de francs.

Les exportations horlogères suisses ont enregistré une très forte hausse en mars sur un an, bénéficiant d'une base de comparaison faible, le mois de mars 2020 ayant déjà été affecté par la pandémie de coronavirus.

Les envois de montres suisses à l'étranger ont augmenté de 37,2% par rapport à mars 2020, à 1,9 milliard de francs, indique jeudi la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH). Il y a un an, la dégradation était déjà marquée (-21,7%) en raison du confinement quasi généralisé dans le monde.

Calculée par rapport au niveau de référence de 2019, la hausse des exportations s'élève à 7,4%. Le premier trimestre a affiché une progression de 6,6% par rapport à 2020 et une légère baisse (-1,3%) par rapport à 2019.

La Chine (+100,5%) est restée la locomotive de la croissance, en doublant son résultat de mars 2020.

Le canton de Zurich n'était pas assez bien préparé pour faire face à la pandémie de Covid-19, telles sont les conclusions livrées mercredi par le parlement zurichois. Une commission spéciale a en effet été mise en place pour analyser la gestion de la crise par l'exécutif pendant la première vague, de février à juin 2020.

>> Les explications de La Matinale :

Keystone - Ennio Leanza

Si le canton s'en est bien sorti, le rapport fait plusieurs critiques. Par exemple, quand la pandémie a éclaté à Zurich les masques et le gel désinfectant ont manqué, comme ailleurs. Pour les structures de santé, le canton s'est contenté d'émettre des recommandations qui n'ont pas été suffisantes, note la commission.

Structures administratives "débordées"

En outre, les structures administratives du canton ont été débordées. L'exemple le plus parlant est la cellule pour le suivi des contacts. Les dix-sept collaborateurs et collaboratrices prévus initialement se sont vite retrouvés débordés.

Et quand l'été est arrivé, Zurich s'est montré trop optimiste en dissolvant, en juin, sa cellule de crise. Il aurait dû mieux se préparer à la deuxième vague, toujours selon le rapport. Les parlementaires ont donc formulé seize recommandations.

Un adolescent contaminé par le coronavirus est décédé en mars en Suisse, rapporte l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). C'est le premier cas mortel en lien avec le Covid-19 enregistré dans le pays dans la tranche d'âge allant de 10 à 19 ans.

L'OFSP a annoncé le décès durant la dernière semaine de mars. Selon le site Internet du Tagesanzeiger de mercredi, le décès s'est produit dans le canton de Lucerne.

L'OFSP a annoncé le décès durant la dernière semaine de mars. Mais il ne précise pas si le jeune est mort à cause d'une contamination au coronavirus ou avec une infection au virus.

En incluant ce cas, trois personnes de moins de 19 ans sont mortes à ce jour en Suisse en lien avec le coronavirus. Le total des décès du SARS-CoV-2 s'élève à 9906 dans le pays, dont les huit derniers ont été annoncés mercredi.

Près de 80% des Jurassiennes et des Jurassiens déclarent avoir vécu la pandémie plutôt positivement (78%). Il n'y a pas vraiment de différence entre les personnes dites à risque et celles non à risque. 2020 a été une bonne, voire très bonne année pour 44% et encore passable pour 42%.

Les personnes à risque évoquent davantage leur fort sentiment de solitude, indique un sondage de M.I.S Trend auprès de 1002 personnes du canton du Jura commandité par l'Office de la culture associé au Quotidien jurassien, publié jeudi. L'Office désirait mieux connaître le ressenti de la population du Jura en 2020.

Au moment du premier confinement, une Jurassienne ou Jurassien sur deux a été inquiet. La confiance portée aux autorités cantonales ou fédérales a été plutôt bonne, voire très bonne. Les avis négatifs sont rares. Seuls 10% n'ont pas du tout ou plutôt pas eu confiance et 13% à 17% ont eu "une confiance très variable".

>> Les explications dans le 12h30 :

RTS - GAËL KLEIN

L'épidémiologiste Marcel Salathé appelle à la retenue avec l'utilisation d'un certificat Covid-19, que le Conseil fédéral prévoit de rendre disponible dès le mois de juin. L'idée d'un concert réservé aux personnes vaccinées contre le coronavirus l'irrite énormément.

"Cela m'inquiète, si les anticorps présents dans mon sang déterminent tout à coup où je peux et ne peux pas aller", déclare Marcel Salathé dans un entretien diffusé jeudi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. Pour les voyages à l'étranger, un tel certificat sera inévitable, remarque-t-il, mais, en Suisse, il doit être utilisé "avec la plus grande retenue".

"Délicat" de traiter différemment la population

L'épidémiologiste juge délicat le fait de traiter différemment des groupes de la population sur la base de critères de santé. Les coûts et les avantages d'une telle solution doivent être soigneusement pesés, relève-t-il. Si beaucoup de personnes étaient vaccinées, le virus aurait "énormément de mal" et il n'y aurait pas besoin de contrôles pour accéder à certains lieux ou manifestations, affirme-t-il.

Celui qui était membre de la task force Covid-19 de la Confédération suisse jusqu'en février estime qu'il n'est pas encore possible de dire si un certificat Covid-19 est utile d'un point de vue épidémiologique. Les variants du coronavirus pourraient, selon lui, rapidement modifier le cours de la pandémie. Il est aussi illusoire de croire que "tout risque" peut être éliminé grâce à une attestation de tests et de vaccination, ajoute-t-il.

Le Conseil fédéral souhaite qu'un futur certificat Covid-19 soit opérationnel durant le mois de juin, a indiqué mercredi Alain Berset.

Interrogé sur les privilèges dont bénéficieraient les personnes testées ou vaccinées, Alain Berset estime qu'il faudra distinguer entre l'accès aux services publics, où aucune discrimination ne saurait être autorisée, et les activités privées. Le certificat Covid pourrait être utilisé.

Interrogé dans le 19h30, le médecin Bertrand Kiefer estime qu'une discussion est primordiale sur ce sujet.

"C'est un débat de société. On aimerait bien que la Suisse, qui se dit en avance dans la démocratie, en fasse un vrai débat démocratique. Il y a une compétition de libertés, entre ceux qui revendiquent la liberté de ne pas se faire vacciner, et ceux qui sont vaccinés et qui demandent leur liberté en enlevant les restrictions. Ce n'est pas simple à résoudre. Mais on voit que tous les pays avancent vers une forme ou l'autre de ce certificat", a-t-il déclaré.

>> L'interview de Bertrand Kiefer dans le 19h30 :

Alors que les autorités sanitaires misent sur une vaccination massive de la population pour un retour à la normale, les femmes enceintes manquent souvent d’informations à ce sujet. "Je trouve que c'est vraiment une décision compliquée à prendre", témoigne dans le 19h30 Natacha Sicilia, enceinte de son deuxième enfant, qui se sent perdue face à l’absence de recommandation claire en matière de vaccination pour les femmes enceintes.

En France, elle serait prioritaire pour se faire vacciner. Depuis le début du mois, les autorités sanitaires françaises recommandent la vaccination à partir du deuxième trimestre de la grossesse. Cependant en Suisse, "il n’y a aucune recommandation généralisée, mais la décision peut être prise au cas par cas, après une discussion avec le gynécologue", déclare Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise à l’OFSP.

Les spécialistes en médecine maternelle se veulent rassurants. Il y a de plus en plus de données sur la sécurité du vaccin et sur ses bénéfices pour la mère et le bébé. "La vaccination pendant la grossesse n’est pas quelque chose de neuf ou expérimental, explique Agnès Ditisheim du Centre de médecine fœto-maternelle à l’Hôpital de la Tour. Elle rappelle que les experts se sont par ailleurs positionnés en faveur de ne pas refuser la vaccination à une femme enceinte qui le souhaite.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Parmi les élues et les élus fédéraux, les personnes représentant l'économie, ainsi que les actrices et acteurs de la nuit et de l'événementiel, les réactions sont contrastées à la suite du modèle en trois phases pour la gestion de la pandémie, présenté mercredi par le Conseil fédéral.

>> Lire aussi : Les trois phases d'assouplissement prévues par le Conseil fédéral

Du côté des partis, la stratégie rencontre une large approbation, à l'exception de l'UDC. Les Vert.e.s craignent toutefois que le rythme et les risques ne soient trop élevés.

"Nous avons enfin ce projet en trois phases qui inspire confiance, qui donne des perspectives pour l'avenir. (...) Il est plein de sens d'examiner déjà l'effet de la réouverture des terrasses avant d'instaurer de nouvelles mesures", explique la conseillère aux Etats Marianne Maret (Le Centre/VS) au micro de La Matinale.

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Keystone - Olivier Maire

"Préoccupés par la situation"

Un avis que ne partage pas le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) Fabio Regazzi: "Nous sommes vraiment déçus de cette décision qui, encore une fois, ne donne pas de perspectives aux secteurs qui sont fermés depuis longtemps. Nous sommes énervés et préoccupés par cette situation."

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Keystone - Anthony Anex

Thierry Wegmüller, président de l'association La Belle Nuit et patron du D!Club à Lausanne, souhaite être associé à cette sortie de crise: "Nous avons proposé aux autorités de faire un test de club pilote afin de pouvoir tester les circonstances exactes, en temps et en capacité réelle."

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Le patron de Live Music Productions Michael Drieberg n'est pas convaincu par la mise en place d'un certificat Covid-19: "On sait très bien que d'ici juillet, il n'y aura pas la moitié des Suissesses et des Suisses qui seront vaccinés et qui auront donc ce certificat vaccinal."

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Actuellement, 60% de la population suisse accepterait de se faire vacciner, selon les estimations du ministre de la santé Alain Berset. Un chiffre jugé insuffisant par le conseiller fédéral qui a déclaré mercredi dans l'émission Forum que 80% de la population devrait être immunisée afin de se débarrasser du virus.

Avec un taux d’immunisation de 60%, le virus va continuer à circuler, même si plus faiblement qu’avant, estime Alain Berset qui a rappelé qu’il fallait continuer à convaincre la population de se faire vacciner. "La vaccination est un geste qui n’est pas seulement personnel, c’est aussi un acte de solidarité", a affirmé le ministre.

Malgré le travail de communication, "l’objectif a toujours été d’offrir un accès aux vaccins" et, au final,"cela reste une décision individuelle", a-t-il précisé.

Quant au passeport Covid qui devrait être important à l’avenir notamment pour voyager, Alain Berset a assuré que sa mise en place n’allait pas devenir une réalité dans l’immédiat. Le conseiller fédéral mise sur une arrivée entre le début et la mi-juin.

>> L'interview d'Alain Berset dans Forum :

>> Les précisions dans le 19h30 :

Il faudra patienter au moins jusqu'à la fin mai avant une réouverture des restaurants. Le Conseil fédéral veut attendre que toutes les personnes à risque soient vaccinées avant d'assouplir encore les mesures contre le coronavirus.

Le gouvernement mise tout sur la vaccination. Plus le nombre de personnes vaccinées est élevé, moins les fermetures et les restrictions seront nécessaires, a-t-il fait valoir mercredi. L'objectif reste d'éviter de surcharger les hôpitaux.

>> En lire plus : Les trois phases d'assouplissement prévues par le Conseil fédéral

Première phase, dite "de protection"

Pour lever progressivement les mesures de protection contre le Covid-19, le Conseil fédéral a élaboré un modèle en trois phases sur lequel les cantons sont appelés à se prononcer. Il a aussi défini des valeurs indicatives pour serrer une nouvelle fois la vis si nécessaire.

La situation épidémiologique étant fragile, la première phase, soit la phase "de protection", se poursuivra au moins jusqu'au 26 mai. C'est le délai estimé pour que 75% des personnes à risque particulier aient été vaccinées. Le gouvernement évaluera la situation le 12 mai et mettra le cas échéant un paquet de mesures en consultation.

>> Les explications d'Alain Berset sur les assouplissements en trois phases, lors de la conférence de presse :

La Suisse compte mardi 2141 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique. On déplore 13 décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 23'812 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 8,99%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 28'690, soit 331,88 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,1. Les patients Covid-19 occupent 26,8% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 73,4%.

Au total 2'100'669 doses de vaccin ont été administrées et 768'597 personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 2'619'075 doses de vaccins

Quant aux variants du coronavirus, 42'231 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à ce jour, dont 16'599 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 245 au variant sud-africain (B.1.351) et 13 au variant brésilien (P.1). Dans 25'374 cas, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Depuis le début de la pandémie, 639'445 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 6'633'770 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9898 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 26'599.

Le pays dénombre par ailleurs 17'840 personnes en isolement et 31'162 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 6039 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

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